L’ONU exhorte le monde à ne pas ignorer la «catastrophe humanitaire» à Gaza

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres (Photo, AFP).
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 30 novembre 2023

L’ONU exhorte le monde à ne pas ignorer la «catastrophe humanitaire» à Gaza

  • Faisal ben Farhane, déclare que la trêve temporaire actuelle dans le conflit n'est pas suffisante et appelle à nouveau à un cessez-le-feu permanent
  • Il a indiqué lors de la réunion du Conseil de sécurité à New York que le moment était venu de reconnaître l'État palestinien et a appelé à ce qu'il devienne membre à part entière de l'ONU

NEW YORK: Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré mercredi qu'un nombre «bien plus grand» d'enfants a été tué par Israël à Gaza en quelques semaines au cours du conflit actuel que le nombre total d’enfants tués «au cours d’une année, par n’importe quelle partie à un conflit depuis que je suis devenu secrétaire général».

La population de Gaza subit une «catastrophe humanitaire sous les yeux du monde. Nous ne devons pas détourner le regard», a-t-il ajouté.

Alors qu’il saluait les négociations de dernière minute en cours pour prolonger la trêve, Guterres a une fois de plus souligné la nécessité d’un «véritable cessez-le-feu humanitaire».

S’exprimant lors d’une réunion du Conseil de sécurité, il a déclaré qu’il était impératif de donner aux peuples de la région «un horizon d’espoir» sous forme d’efforts pour avancer de manière «déterminée et irréversible» vers une solution à deux États.

«L’échec condamnera certainement les Palestiniens, les Israéliens, la région et le monde entier à un cycle sans fin de mort et de destruction», a-t-il prévenu.

La réunion de haut niveau du Conseil de sécurité, qui a eu lieu à l'occasion de la Journée internationale annuelle de solidarité avec le peuple palestinien organisée par l'ONU, était présidée par le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi. La Chine assure ce mois-ci la présidence tournante du Conseil composé de 15 membres.

«Nous devons œuvrer en faveur d'un cessez-le-feu global et durable avec la plus grande urgence et la plus haute priorité», a déclaré Wang.

«Ce qui s’est passé entre la Palestine et Israël au fil des décennies montre à maintes reprises que le recours aux moyens militaires n’est absolument pas une issue», a-t-il affirmé.

Il a ajouté que la Chine espère que la pause dans les opérations militaires de ces derniers jours ne se transformera pas simplement en une brève pause avant une nouvelle vague de violence, avertissant que «la reprise des combats ne ferait que, très probablement, se transformer en une calamité qui dévorerait toute la région».

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a déploré l’absence de tout mécanisme international permettant de garantir la responsabilité des actes commis pendant la guerre, ainsi que l’incapacité du Conseil de sécurité à prendre des mesures afin d’empêcher les violations israéliennes des règles de la guerre et du droit international.

Il a déclaré aux membres du Conseil que le sommet du 11 novembre à Riyad avait adopté une résolution qui reflétait la volonté des peuples arabes et islamiques «d'endiguer l'effusion de sang, de fournir une assistance, de mettre un terme aux violations, de surmonter ces souffrances injustifiées en Palestine et de se tenir aux côtés du peuple palestinien à réaliser ses revendications légitimes de reprendre son territoire occupé et d’établir un État indépendant».

Le prince Faisal a appelé à la mise en œuvre continue de la résolution 2712 du Conseil de sécurité et aux efforts visant à s'appuyer sur celle-ci afin de parvenir à «un cessez-le-feu global et immédiat». La résolution, adoptée par le Conseil le 15 novembre, appelle «à des pauses humanitaires urgentes et prolongées et à des couloirs dans toute la bande de Gaza pour permettre un accès humanitaire complet, rapide, sûr et sans entrave».

Appels arabes à la paix

Le représentant d’Israël à l’ONU, Gilad Erdan, a accusé les ministres des Affaires étrangères «de certains pays arabes» d’être venus à New York pour soutenir une «organisation terroriste qui vise à anéantir Israël».

Il a assimilé les appels à un cessez-le-feu au soutien au Hamas et à son «règne continu de la terreur» à Gaza. «Vous ne voyez pas la contradiction ici?», a demandé Erdan aux membres du Conseil. «Appeler à la fois au cessez-le-feu et à la paix est un paradoxe». Il a ajouté que «davantage de nourriture, d’eau et de fournitures médicales ne nous rapprocheront pas d’une solution».

Le prince Faisal a demandé au Conseil: «Qu’est-ce qui nous aidera à parvenir à une solution, selon Israël? Un nouveau bain de sang? Encore plus de mort?»

Exhortant Israël à tenir compte des appels arabes à la paix, il a ajouté: «Le Royaume d’Arabie saoudite a présenté un plan de paix arabe en 1982. Nous avons également eu l’Initiative de paix arabe à Beyrouth en 2002. Et l’OLP (Organisation de libération de la Palestine) a reconnu l’État d’Israël en 1993.

«Où est le plan de paix israélien? Où est la reconnaissance israélienne de l’État de Palestine? Nous sommes des nations éprises de paix et la paix a toujours été notre choix stratégique, mais nous voulons qu’elle soit également le choix d’Israël», a-t-il demandé.

Le prince Faisal a déclaré que le moment était venu pour le monde de reconnaître un État palestinien indépendant. Il a appelé à ce que la Palestine devienne membre à part entière de l'ONU. Actuellement, la Palestine a le statut d’État observateur.

Il a aussi appelé à la tenue d'une conférence internationale de paix, sous les auspices de l'ONU, dans le but d'élaborer et de mettre en œuvre une solution à deux États.

«Le danger est que si cette trêve expire, nous reviendrons aux tueries à l'échelle que nous avons vue, ce qui est insupportable. Nous sommes donc ici pour indiquer clairement qu’une trêve ne suffit pas. Ce qui est nécessaire, c’est un cessez-le-feu», a martelé le chef de la diplomatie saoudienne au siège de l'ONU à New York.

Le prince a ajouté qu’une lueur d’espoir peut être trouvée dans le fait que l’opinion publique mondiale commence à changer à mesure que les gens prennent de plus en plus conscience de «la catastrophe en cours» à Gaza, et que la violence n’est pas la solution.

Lorsqu’on lui a demandé si les pays arabes devraient contribuer à alléger la pression actuelle sur les Palestiniens et leurs souffrances en les accueillant comme réfugiés, il a répondu qu’ils «ne veulent pas quitter leur terre. Nous ne les encouragerons ni ne les forcerons à quitter leurs terres et nous ne travaillerons pas avec quiconque a ce plan.

«Les Palestiniens ont droit à leur terre, et ils ont le droit de vivre en sécurité et dans la dignité sur leur terre, et c’est ce pour quoi nous ferons pression et travaillerons sans cesse», a souligné le prince Faisal.

Riyad Maliki, le ministre palestinien des Affaires étrangères, a déclaré au Conseil de sécurité que quiconque ne sait toujours pas s’il est opposé à la guerre à Gaza ou s’il doit y mettre fin devrait «revoir son humanité».

La trêve actuelle doit devenir «un cessez-le-feu permanent», a-t-il insisté, car «les massacres ne peuvent pas reprendre».

«Notre peuple est confronté à une menace existentielle. Ne faites pas d'erreur à ce sujet. Avec tous les discours sur la destruction d’Israël, c’est la Palestine qui est confrontée à un plan visant à la détruire, mis en œuvre au grand jour», a-t-il ajouté.

L’ambassadrice américaine auprès de l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, a déclaré que son pays avait exhorté Israël «à prendre toutes les mesures possibles pour éviter des pertes civiles alors qu’il exerce son droit de protéger son peuple contre les actes de terrorisme». L’utilisation de civils comme boucliers humains par le Hamas «ne diminue en rien la responsabilité d’Israël», a-t-elle soutenu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un mort et trois blessés dans une attaque près de colonies en Cisjordanie

Une attaque a fait un mort et trois blessés mardi près de colonies israéliennes dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont annoncé les services de secours israéliens et l'armée israélienne. (AFP)
Une attaque a fait un mort et trois blessés mardi près de colonies israéliennes dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont annoncé les services de secours israéliens et l'armée israélienne. (AFP)
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  • L'attaque a eu lieu au carrefour du Goush Etzion, situé à l'entrée de colonies israéliennes, sur la route entre les villes palestiniennes de Bethléem et Hébron
  • La victime a été identifiée comme Aaron Cohen, un habitant de la colonie de Kyriat Arba, au sud du lieu de l'attaque, selon un communiqué de la mairie

TERRITOIRES PALESTINIENS: Une attaque a fait un mort et trois blessés mardi près de colonies israéliennes dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont annoncé les services de secours israéliens et l'armée israélienne.

L'attaque a eu lieu au carrefour du Goush Etzion, situé à l'entrée de colonies israéliennes, sur la route entre les villes palestiniennes de Bethléem et Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée. Cet endroit a été le théâtre de plusieurs attaques anti-israéliennes depuis fin 2015.

Le Magen David Adom (MDA), équivalent israélien de la Croix-Rouge, a annoncé le décès d'un homme d'une trentaine d'années.

La victime a été identifiée comme Aaron Cohen, un habitant de la colonie de Kyriat Arba, au sud du lieu de l'attaque, selon un communiqué de la mairie.

Le MDA a également déclaré que ses services avaient évacué dans des hôpitaux de Jérusalem trois autres personnes, dont un adolescent de 15 ans "présentant des plaies profondes" et une femme d'environ 40 ans.

L'hôpital Hadassah de Jérusalem a précisé dans un communiqué que la femme, "blessée par balle", avait été hospitalisée dans un état grave.

Selon des médias locaux, elle aurait été blessée durant l'attaque par un tir de soldats visant les assaillants.

L'armée israélienne a précisé que ses "soldats ont éliminé deux terroristes sur place" et que des explosifs ont été "découverts" dans leur véhicule. "Les soldats de l'armée israélienne procèdent à des fouilles et ont mis en place des barrages routiers encerclant la zone", a-t-elle précisé.

L'Autorité générale des affaires civiles palestiniennes a identifié les assaillants comme Imran al-Atrash et Walid Sabbarna, tous les deux âgés de 18 ans et originaires de la région d'Hébron.

"Il s'agit de la deuxième attaque au carrefour du Goush Etzion en un an qui se solde par de graves conséquences", a déclaré à la presse Yaron Rosental, président du conseil régional du Goush Etzion, un bloc de colonies dans la zone du lieu de l'attaque.

Violences records 

Plus de 500.000 Israéliens vivent aujourd'hui en Cisjordanie dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.

"Avec l'armée, nous ferons également payer un prix très élevé aux terroristes et à tout leur entourage, et nous renforcerons également la colonisation", a ajouté M. Rosental.

La veille, des colons extrémistes avaient attaqué le village palestinien de Jabaa, près de Bethléem, après que les forces de sécurité israéliennes ont fait démolir et évacuer l'avant-poste de colonisation juive dit de Tzour Misgavi, dans le bloc de colonies du Goush Etzion.

Les mouvements palestiniens du Hamas et du Jihad islamique, considérés comme des organisations terroristes par les Etats-Unis, l'Union européenne, et Israël, ont salué l'attaque dans des communiqués distincts.

Les violences ont explosé en Cisjordanie depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël.

Selon des données officielles israéliennes, au moins 43 Israéliens, civils et soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Dans le même temps, au moins 1.006 Palestiniens, combattants et civils, y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Ces violences n'ont pas cessé avec la trêve en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre. Selon l'ONU, la Cisjordanie a d'ailleurs connu en octobre un pic inédit de violences en près de deux décennies.

 

 


Les États-Unis annulent la visite du commandant en chef de l'armée libanaise

Le président libanais Joseph Aoun félicite le nouveau commandant en chef de l'armée, Rodolphe Haykal, au palais présidentiel de Baabda, à l'est de Beyrouth, au Liban, le 13 mars 2025. (AFP)
Le président libanais Joseph Aoun félicite le nouveau commandant en chef de l'armée, Rodolphe Haykal, au palais présidentiel de Baabda, à l'est de Beyrouth, au Liban, le 13 mars 2025. (AFP)
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  • Une source fait part à Arab News des nombreuses préoccupations des Etats-Unis concernant l'armée
  • La décision a été prise quelques heures seulement avant son départ prévu et en dépit des nombreux préparatifs de la visite

BEYROUTH : L'administration américaine a brusquement annulé mardi les rencontres prévues à Washington avec le général Rodolphe Haykal, commandant de l'armée libanaise.

La décision a été prise quelques heures seulement avant son départ prévu et en dépit des nombreux préparatifs de la visite.

L'ambassade du Liban à Washington a annoncé l'annulation d'une réception qui avait été organisée en l'honneur du commandant de l'armée, exprimant sa gratitude pour la compréhension des invités et déclarant qu'elle les informerait d'une nouvelle date une fois fixée, sans donner d'autres explications à la communauté libanaise.

L'administration libanaise a considéré cette décision comme un message fort adressé à l'armée libanaise, d'autant plus que plusieurs sénateurs américains avaient directement critiqué le commandant de l'armée.

Haykal devait rencontrer de nombreux hauts fonctionnaires, notamment des représentants de la Maison Blanche, des membres du Congrès et des chefs militaires.

Selon une source militaire, l'annulation de la visite serait liée à la déclaration de l'armée libanaise, dimanche dernier, concernant les tirs de l'armée israélienne visant les casques bleus de la FINUL au Liban.

Dans un message publié dimanche sur X, l'armée avait accusé "l'ennemi israélien, qui s'obstine à violer la souveraineté libanaise, (de) déstabiliser le pays et d'entraver le déploiement complet de l'armée dans le sud".

Selon la source, cette déclaration a suscité des discussions au sein du Congrès sur "l'opportunité de poursuivre l'aide à l'armée libanaise".

La source a déclaré à Arab News que les Etats-Unis avaient de nombreuses préoccupations concernant les performances de l'armée libanaise, y compris "son incapacité à progresser dans les tâches qui lui ont été assignées pour s'attaquer de manière adéquate au Hezbollah".

La source a ajouté : "Les Etats-Unis sont également mécontents des positions adoptées par le commandement, y compris l'insistance à décrire Israël comme l'ennemi".

Le sénateur Joni Ernst, militaire à la retraite, a publié sur X : "Déçu par cette déclaration de (l'armée libanaise). Les FAL (Forces armées libanaises) sont un partenaire stratégique et - comme j'en ai discuté avec le CHOD (chef d'état-major de la défense) en août - Israël a donné au Liban une véritable occasion de se libérer des terroristes du Hezbollah soutenus par l'Iran. Au lieu de saisir cette opportunité et de travailler ensemble pour désarmer le Hezbollah, le CHOD rejette honteusement la faute sur Israël".

Le sénateur Lindsey Graham a également publié un message sur le site X, dans lequel il déclare : "Il est clair que le Liban n'a pas été désarmé : "Il est clair que le chef de la défense libanaise - en raison d'une référence à Israël comme l'ennemi et de ses efforts faibles et presque inexistants pour désarmer le Hezbollah - est un énorme revers pour les efforts visant à faire avancer le Liban. Cette combinaison fait que les forces armées libanaises ne sont pas un très bon investissement pour l'Amérique".

Pendant ce temps, Tom Harb, membre du Parti républicain d'origine libanaise, a déclaré sur X : "L'administration Trump est frustrée par le gouvernement et l'armée libanais. Ils ont annulé toutes les réunions prévues à Washington pour le commandant de l'armée libanaise Rodolphe Haykal demain, et l'ambassade du Liban à Washington a dû annuler une réception prévue en son honneur."

Il a remercié M. Graham "d'avoir pris note du comportement de l'armée libanaise et de la réticence du gouvernement libanais à prendre des mesures contre le Hezbollah et à mettre en œuvre la résolution 1559 du Conseil de sécurité des Nations unies - au lieu de se contenter de blâmer Israël".

Il a déclaré que M. Graham avait "pris la bonne décision" en annulant la réunion avec M. Haykal, et a ajouté : "L'argent de nos impôts doit fournir un retour sur investissement au Liban. Espérons que le président Joseph Aoun interprétera très bien l'administration Trump et remplacera bientôt le chef de l'armée par quelqu'un désireux de faire le travail !"

Les responsables politiques libanais ont évité de commenter l'action des États-Unis, une source officielle ayant déclaré à Arab News que "l'affaire concerne l'armée libanaise."

Une source militaire libanaise a déclaré : "L'institution militaire a décidé de contenir ce qui s'est passé en n'amplifiant pas la question afin de préserver les intérêts de l'armée.

La source a réaffirmé que l'armée libanaise accomplissait toutes ses missions conformément à son plan visant à limiter à l'État les armes présentes sur le territoire libanais.

Il a ajouté que l'armée "poursuit sa mission au sud du fleuve Litani avec sagesse et dans le délai qu'elle s'est fixé pour la fin de l'année, après quoi elle poursuivra sa mission au nord du fleuve Litani, en appliquant les décisions de l'autorité politique".

M. Haykal avait précédemment indiqué lors de deux sessions du cabinet, alors qu'il faisait le point sur les réalisations de l'armée au sud du Litani, qu'Israël avait fait pression sur l'armée pour qu'elle pénètre dans les maisons des habitants du sud à la recherche d'armes appartenant au Hezbollah - une demande que M. Haykal a rejetée. Il a également souligné les attaques israéliennes qui entravaient les opérations de l'armée libanaise sur le terrain.

Conférence des investisseurs

Parallèlement aux développements politiques et militaires, le front de mer de Beyrouth a accueilli la conférence Beirut One intitulée "Beirut is Rising Again".

D'éminents investisseurs libanais et arabes, notamment une délégation d'Arabie Saoudite, ont participé à cet événement placé sous le patronage du président libanais qui a souligné dans son discours "l'ouverture du Liban sur son environnement arabe et international".

Il a souligné que "le Liban doit retrouver son rôle naturel d'acteur économique et culturel dans la région, de pont entre l'Orient et l'Occident, et de plateforme d'interaction et de coopération entre les entreprises, les investisseurs et les institutions de développement".

M. Aoun a souligné que le Liban s'était engagé sur "la voie des vraies réformes", notant que le gouvernement avait pris des mesures sérieuses pour reconstruire les institutions de l'État sur des bases solides et renforcer la sécurité intérieure.

Il a ajouté : "Les investisseurs qui viennent au Liban doivent être assurés que leur protection n'est pas soumise à des caprices politiques, mais qu'elle est au contraire fermement ancrée dans la loi.

Il a ajouté : "Nous ne recherchons pas un calme temporaire, mais une stabilité durable", soulignant que les réformes entreprises par le gouvernement n'étaient pas faciles.

"Nous nous heurtons à des résistances au sein même du système, car les changements réels affectent des intérêts bien établis, mais nous restons inébranlables", a déclaré M. Aoun.


Le prince héritier saoudien arrive à la Maison Blanche pour rencontrer Donald Trump 

 Le président américain Donald Trump accueille le prince héritier et Premier ministre du Royaume d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane sur la pelouse sud de la Maison Blanche. (AFP)
Le président américain Donald Trump accueille le prince héritier et Premier ministre du Royaume d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane sur la pelouse sud de la Maison Blanche. (AFP)
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  • Au cours de cette visite, le prince héritier et le président devraient discuter des relations entre leurs pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines
  • Des avions de chasse américains ont survolé la Maison Blanche dans le cadre d'une cérémonie officielle en l'honneur du prince héritier

WASHINGTON: Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane est arrivé mardi à la Maison Blanche à Washington, où il a été accueilli par le président américain Donald Trump.

Des avions de chasse américains ont survolé la Maison Blanche dans le cadre d'une cérémonie officielle en l'honneur du prince héritier.

Au cours de cette visite, le prince héritier et le président devraient discuter des relations entre leurs pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines, tandis que des questions d'intérêt commun seront également abordées, a rapporté l'agence de presse saoudienne.