Israël bloque «systématiquement» l'accès de l'aide à Gaza, dénonce l'ONU

Des camions transportent des cartons d'un colis d'aide humanitaire conjoint franco-qatari vers Gaza, déchargés d'un avion arrivé de Doha à l'aéroport égyptien d'El-Arish, près de la frontière avec le territoire palestinien, le 26 février 2024 (Photo, AFP).
Des camions transportent des cartons d'un colis d'aide humanitaire conjoint franco-qatari vers Gaza, déchargés d'un avion arrivé de Doha à l'aéroport égyptien d'El-Arish, près de la frontière avec le territoire palestinien, le 26 février 2024 (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 28 février 2024

Israël bloque «systématiquement» l'accès de l'aide à Gaza, dénonce l'ONU

  • Tous les convois d'aide prévus dans le nord se sont vu opposer un refus par les autorités israéliennes ces dernières semaines
  • Pire encore, même les convois qui avaient reçu une autorisation des autorités israéliennes ont été bloqués à plusieurs reprises ou ont essuyé des tirs

GENEVE: Les forces israéliennes bloquent "systématiquement" l'accès aux personnes ayant besoin d'aide humanitaire à Gaza, compliquant encore la tâche déjà délicate d'acheminer cette aide dans ce qui est devenu une zone de guerre anarchique, a déclaré l'ONU mardi.

Il est devenu pratiquement impossible d'effectuer des évacuations médicales et des livraisons d'aide dans le nord de la bande de Gaza et de plus en plus difficile dans le sud, a déclaré Jens Laerke, porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

Tous les convois d'aide prévus dans le nord se sont vu opposer un refus par les autorités israéliennes ces dernières semaines, le dernier autorisé remontant au 23 janvier, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Pire encore, même les convois qui avaient reçu une autorisation des autorités israéliennes ont été bloqués à plusieurs reprises ou ont essuyé des tirs.

M. Laerke a ainsi évoqué un incident survenu dimanche dernier, lorsqu'un convoi organisé conjointement par l'OMS et le Croissant-Rouge palestinien pour évacuer des patients de l'hôpital Al Amal assiégé dans la ville de Khan Younès (sud), a été bloqué pendant des heures et que des ambulanciers ont été arrêtés.

"Malgré une coordination préalable avec les autorités israéliennes pour tous les membres du personnel et les véhicules, les forces israéliennes ont bloqué le convoi de l'OMS pendant de nombreuses heures dès qu'il a quitté l'hôpital", a déclaré M. Laerke aux journalistes à Genève.

"Les militaires israéliens ont forcé les patients et le personnel à sortir des ambulances et ont fait se déshabiller les membres du personnel médical", a-t-il ajouté, précisant que le convoi, qui transportait 24 patients, était resté bloqué pendant sept heures.

"Trois membres du personnel paramédical du Croissant-Rouge palestinien ont ensuite été arrêtés, bien que leurs informations personnelles aient été communiquées à l'avance aux forces israéliennes", a déclaré M. Laerke, ajoutant qu'un seul d'entre eux avait été libéré jusqu'à présent.

Washington débloque 53 millions de dollars d'aide pour Gaza

Les Etats-Unis ont annoncé mardi une nouvelle aide humanitaire de 53 millions de dollars pour les Palestiniens, une haute responsable américaine appelant à protéger les travailleurs humanitaires dans la bande de Gaza ravagée par la guerre.

L'Agence américaine pour le développement international (USAID) a indiqué que l'aide transiterait par le Programme alimentaire mondial et des ONG, alors qu'Israël et les puissances occidentales se détournent de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).

Annonçant l'aide dans une vidéo diffusée depuis la Jordanie, Samantha Power, administratrice de l'USAID, a déclaré que cette nouvelle assistance "doit parvenir aux personnes dans le besoin".

"Les travailleurs humanitaires qui, sur le terrain à Gaza, risquent leur vie pour apporter de la nourriture à des personnes qui en ont désespérément besoin doivent être protégés", a-t-elle déclaré.

"Ils doivent savoir qu'ils peuvent faire leur travail sans se faire tirer dessus et tuer", a-t-elle ajouté, sans nommer ni Israël ni le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza.

Cette aide porte à 180 millions de dollars le montant total de l'aide d'urgence accordée par les Etats-Unis aux Palestiniens depuis l'attaque lancée le 7 octobre par le Hamas contre Israël, qui a riposté en lançant une campagne militaire sans relâche à Gaza.

Selon l'ONU, 2,2 millions de personnes, soit l'immense majorité de la population, sont menacées de famine dans la bande de Gaza assiégée par Israël.

L'Unrwa emploie quelque 30 000 personnes dans les territoires occupés palestiniens, au Liban, en Jordanie et en Syrie.

Mais l'agence, dont le financement par les Etats-Unis et d'autres pays a été suspendu, est au centre d'une controverse depuis qu'Israël a accusé 12 de ses employés d'avoir été impliqués dans l'attaque du 7 octobre.

Le convoi a dû laisser 31 autres patients à l'hôpital Al Amal, qui ne fonctionne plus après avoir subi en janvier 40 attaques qui ont tué au moins 25 personnes.

"Il ne s'agit pas d'un incident isolé", a-t-il souligné : "des convois d'aide ont essuyé des tirs et l'accès aux personnes ayant besoin d'être secourues leur est systématiquement refusé", ce qui signifie que "les travailleurs humanitaires sont exposés à des risques inacceptables et évitables".

Le Croissant-Rouge palestinien a annoncé suspendre ses opérations à Gaza pendant 48 heures parce qu'Israël a échoué à assurer la sécurité de ses équipes médicales d'urgence.

M. Laerke a lui ajouté que l'ONU continuerait de rappeler aux forces israéliennes qu'elles ont l'obligation, au minimum, de rendre possible "un passage sûr et rapide" lorsqu'elles sont informées de missions d'aide humanitaire.

La guerre a éclaté le 7 octobre quand des commandos du Hamas ont lancé une attaque sans précédent sur le sud d'Israël, entraînant la mort d'au moins 1 160 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

Durant l'attaque, quelque 250 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza. Selon Israël, 130 otages y sont encore retenus, dont 31 seraient morts.

L'offensive israélienne a fait 29 782 morts à Gaza, en grande majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas qui gouverne le territoire.

M. Laerke a encore expliqué que les camions d'aide de l'ONU, qui voyagent sans protection armée, sont souvent arrêtés par des Gazaouis en quête de nourriture et d'autres types d'aides.

"Les gens désespérés prennent ce qu'ils peuvent", a-t-il dit.

Et des gangs semblent aussi mettre la main sur de l'aide qui se retrouve ensuite sur le marché noir, a-t-il ajouté, en mettant en garde contre un "effondrement croissant de l'ordre civil dans Gaza".


Israël intensifie ses opérations près de Gaza-ville, réunion à la Maison Blanche

L'ONU estime à près d'un million de personnes la population actuelle du gouvernorat de Gaza qui comprend Gaza-ville et ses environs. (AFP)
L'ONU estime à près d'un million de personnes la population actuelle du gouvernorat de Gaza qui comprend Gaza-ville et ses environs. (AFP)
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  • Mercredi, l'armée israélienne qui contrôle environ 75% du territoire, a affirmé que ses troupes "opéraient à la périphérie de Gaza-ville pour localiser et démanteler les sites d'infrastructures terroristes en surface et souterrains"
  • Des habitants du quartier de Zeitoun à Gaza-ville ont fait état de tirs de drones et d'intenses bombardements nocturnes, alors que la Défense civile et des sources hospitalières ont annoncé quatre morts par des tirs israéliens dans le sud

GAZA: L'armée israélienne a intensifié mercredi ses opérations autour de la ville de Gaza, quelques heures avant une réunion à la Maison Blanche sous la présidence de Donald Trump consacrée à des plans d'après-guerre pour le territoire palestinien dévasté.

Elle a jugé "inévitable" l'évacuation de la population de cette ville, qu'elle présente comme le dernier grand bastion du mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza assiégée et d'où des milliers d'habitants ont déjà fui.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu est sous pression croissante, tant en Israël qu'à l'étranger, pour mettre fin à son offensive à Gaza, lancée en riposte à une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.

Son cabinet de sécurité a approuvé début août un plan pour s'emparer de Gaza-ville, située dans le nord du territoire palestinien où les quelque deux millions d'habitants ont été déplacés plusieurs fois par la guerre.

Mercredi, l'armée israélienne qui contrôle environ 75% du territoire, a affirmé que ses troupes "opéraient à la périphérie de Gaza-ville pour localiser et démanteler les sites d'infrastructures terroristes en surface et souterrains".

Des habitants du quartier de Zeitoun à Gaza-ville ont fait état de tirs de drones et d'intenses bombardements nocturnes, alors que la Défense civile et des sources hospitalières ont annoncé quatre morts par des tirs israéliens dans le sud du territoire palestinien frappé par la famine selon l'ONU.

"Les avions ont bombardé à plusieurs reprises et des drones ont tiré toute la nuit", a déclaré Tala al-Khatib, 29 ans, au téléphone à l'AFP. "Plusieurs maisons ont été détruites. Nous sommes toujours chez nous, certains voisins ont fui, d'autres sont restés. Mais où que vous fuyiez, la mort vous suit!"

"Ca suffit" 

Abdelhamid al-Sayfi, 62 ans, n'est pas sorti de chez lui à Zeitoun depuis mardi. "Nous n'avons ni nourriture ni eau. Quiconque sort est pris pour cible par les drones."

L'ONU estime à près d'un million de personnes la population actuelle du gouvernorat de Gaza qui comprend Gaza-ville et ses environs.

Le ministre de la Défense Israël Katz a menacé de détruire Gaza-ville si le Hamas n'acceptait pas d'être désarmé, de libérer tous les otages et de mettre fin à la guerre selon les conditions d'Israël.

Mardi, des dizaines de milliers d'Israéliens sont descendus dans la rue pour réclamer un accord pour libérer les otages et arrêter la guerre, au moment où était réuni le cabinet de sécurité.

"Ca suffit!", a hurlé Silvia Cunio dont les deux fils, Ariel et David, enlevés durant l'attaque du 7-Octobre, sont encore retenus à Gaza.

Après la réunion du cabinet, M. Netanyahu a affirmé: "(...) Nous ne laisserons pas ces monstres (le Hamas, ndlr) là-bas, nous libérerons tous nos otages et nous veillerons à ce que Gaza ne représente plus jamais une menace pour Israël".

Le 10 août, il a énuméré les objectifs d'Israël: "premièrement, désarmer le Hamas. Deuxièmement, tous les otages sont libérés. Troisièmement, Gaza est démilitarisée. Quatrièmement, Israël exerce un contrôle de sécurité prépondérant. Et cinquièmement, une administration civile pacifique non israélienne".

Alors qu'Israël poursuit son offensive à Gaza, Steve Witkoff, l'émissaire de Donald Trump, a annoncé "une grande réunion à la Maison Blanche" mercredi, sous la direction du président, sur l'après-guerre.

"Jour d'après" 

"Nous élaborons un plan très complet sur le jour d'après" dans le territoire palestinien, a dit M. Witkoff sans plus de détails.

Donald Trump avait créé la surprise en début d'année en suggérant que les Etats-Unis prennent le contrôle de la bande de Gaza, en évacuent ses habitants et y construisent des complexes immobiliers.

M. Netanyahu avait salué cette proposition, rejetée par plusieurs pays européens et arabes.

La semaine dernière, le Premier ministre israélien avait ordonné l'ouverture immédiate de pourparlers visant à obtenir la libération des otages, tout en persistant sur ses plans pour prendre Gaza-ville.

Il n'avait pas répondu explicitement à une nouvelle proposition de trêve des médiateurs, acceptée par le Hamas, qui prévoit la libération échelonnée des otages sur une période initiale de 60 jours en échange de prisonniers palestiniens.

L'attaque du Hamas du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont encore retenues dans Gaza dont au moins 27 sont décédées selon l'armée.

L'offensive de représailles israélienne a fait au moins 62.819 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du gouvernement du Hamas à Gaza, jugés fiables par l'ONU.


Liban: polémique après les propos de Barrack en conférence de presse

"S'il vous plaît, calmez-vous un peu (...) Dès que la situation devient chaotique, presque animale, on quitte la salle", avait-t-il lancé avant d'aborder le plan de désarmement du Hezbollah, appelant les journalistes à se comporter de "manière civilisée". (AFP)
"S'il vous plaît, calmez-vous un peu (...) Dès que la situation devient chaotique, presque animale, on quitte la salle", avait-t-il lancé avant d'aborder le plan de désarmement du Hezbollah, appelant les journalistes à se comporter de "manière civilisée". (AFP)
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  • "S'il vous plaît, calmez-vous un peu (...) Dès que la situation devient chaotique, presque animale, on quitte la salle", avait-t-il lancé avant d'aborder le plan de désarmement du Hezbollah, appelant les journalistes à se comporter de "manière civilisée"
  • La présidence libanaise a exprimé sur X ses "regrets pour des propos tenus par inadvertance par l'un de ses invités", réaffirmant son "respect absolu de la dignité humaine" et sa "considération particulière pour les journalistes

BEYROUTH: Des déclarations de l'émissaire américain Tom Barrack adressées à des journalistes au palais présidentiel de Beyrouth ont suscité une vive polémique mardi au Liban, qualifiées d'"insulte" par les syndicats de la presse.

"S'il vous plaît, calmez-vous un peu (...) Dès que la situation devient chaotique, presque animale, on quitte la salle", avait-t-il lancé avant d'aborder le plan de désarmement du Hezbollah, appelant les journalistes à se comporter de "manière civilisée".

La présidence libanaise a exprimé sur X ses "regrets pour des propos tenus par inadvertance par l'un de ses invités", réaffirmant son "respect absolu de la dignité humaine" et sa "considération particulière pour les journalistes et correspondants accrédités".

Le ministre de l'Information, Paul Morcos, a également "regretté" ces propos et souligné son "attachement à la dignité" des journalistes.

Le syndicat des photographes de presse a dénoncé une "insulte directe" aux journalistes et photographes présents et un "précédent dangereux et totalement inacceptable", réclamant des "excuses immédiates et publiques".

Le syndicat des rédacteurs a lui aussi réclamé "des excuses publiques", agitant la menace d'un "boycott de ses visites et de ses rencontres".

L'Union des journalistes du Liban a jugé que ces déclarations "traduisent une arrogance inacceptable et un mépris implicite pour la mission journalistique".

Le président de la commission de l'Information au Parlement, député du Hezbollah, Ibrahim Moussaoui, a appelé les autorités à "convoquer immédiatement l'ambassadrice américaine, la réprimander et protester contre l'insulte caractérisée infligée au Liban et aux Libanais".


Cisjordanie: la police israélienne saisit près de 400.000 euros, accusés de financer le «terrorisme»

La police israélienne a annoncé mercredi avoir confisqué "environ 1,5 million de shekels", plus de 385.000 euros, une somme qu'elle estime liée au "terrorisme", au cours d'une opération en Cisjordanie occupée.  "Les forces de police des frontières en Cisjordanie (Magav) et l'armée israélienne ont confisqué environ 1,5 million de shekels provenant du financement du terrorisme", a déclaré la police dans un communiqué. (AFP)
La police israélienne a annoncé mercredi avoir confisqué "environ 1,5 million de shekels", plus de 385.000 euros, une somme qu'elle estime liée au "terrorisme", au cours d'une opération en Cisjordanie occupée. "Les forces de police des frontières en Cisjordanie (Magav) et l'armée israélienne ont confisqué environ 1,5 million de shekels provenant du financement du terrorisme", a déclaré la police dans un communiqué. (AFP)
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  • Si l'armée israélienne opère souvent en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967, il est relativement rare qu'elle intervienne au coeur des villes, à fortiori à Ramallah, où siège l'Autorité palestinienne
  • Mardi, l'armée israélienne avait mené une opération dans le centre-ville de Ramallah, en Cisjordanie occupée, ciblant notamment un bureau de change, au cours de laquelle des dizaines de Palestiniens ont été blessés selon le Croissant-Rouge

JERUSALEM: La police israélienne a annoncé mercredi avoir confisqué "environ 1,5 million de shekels", plus de 385.000 euros, une somme qu'elle estime liée au "terrorisme", au cours d'une opération en Cisjordanie occupée.

"Les forces de police des frontières en Cisjordanie (Magav) et l'armée israélienne ont confisqué environ 1,5 million de shekels provenant du financement du terrorisme", a déclaré la police dans un communiqué.

Elle a précisé qu'une partie de la somme avait été saisie en devises étrangères, notamment des dollars américains et des dinars jordaniens.

Mardi, l'armée israélienne avait mené une opération dans le centre-ville de Ramallah, en Cisjordanie occupée, ciblant notamment un bureau de change, au cours de laquelle des dizaines de Palestiniens ont été blessés selon le Croissant-Rouge.

L'armée avait alors expliqué viser "une entreprise de change qui transférait des fonds destinés aux terroristes du Hamas afin de financer des activités terroristes contre l'Etat d'Israël et ses civils".

Si l'armée israélienne opère souvent en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967, il est relativement rare qu'elle intervienne au coeur des villes, à fortiori à Ramallah, où siège l'Autorité palestinienne.

Elle était déjà intervenue dans des bureaux de change palestiniens ces dernières années, au printemps 2025 ou encore en décembre 2023.

Les violences en Cisjordanie se sont intensifiées depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023.

Selon un décompte de l'AFP établi à partir de données de l'Autorité palestinienne, au moins 972 Palestiniens, dont de nombreux combattants mais aussi beaucoup de civils, ont été tués par des soldats ou des colons israéliens en Cisjordanie depuis cette date.

Au moins 36 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors d'opérations militaires israéliennes, selon les données officielles israéliennes.