Quel est le prix d'un Big Mac dans les pays arabes ?

L'indice Big Mac met en évidence une sous-évaluation de la monnaie dans la région. (Photo AN)
L'indice Big Mac met en évidence une sous-évaluation de la monnaie dans la région. (Photo AN)
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Publié le Vendredi 16 août 2024

Quel est le prix d'un Big Mac dans les pays arabes ?

  • Le dernier indice Big Mac révèle que les monnaies de l'Arabie saoudite, de l'Égypte, du Bahreïn, des Émirats arabes unis, du Liban, de la Jordanie, du Qatar, d'Oman et du Koweït sont sous-évaluées par rapport au dollar américain
  • Cela met en évidence des disparités au niveau de la parité de pouvoir d'achat (PPA) dans ces pays

LE CAIRE : Un Big Mac coûte en moyenne moins cher dans les pays arabes qu'aux États-Unis, ce qui témoigne de la sous-évaluation de la monnaie dans la région.

Le dernier indice Big Mac révèle que les monnaies de l'Arabie saoudite, de l'Égypte, du Bahreïn, des Émirats arabes unis, du Liban, de la Jordanie, du Qatar, d'Oman et du Koweït sont sous-évaluées par rapport au dollar américain, ce qui indique des disparités au niveau de la parité de pouvoir d'achat (PPA) dans ces pays.

Inventé par The Economist en 1986, l'indice Big Mac offre une mesure ludique de l'évaluation des devises en appliquant la théorie économique de la PPA. Cette théorie suggère que les taux de change devraient s'ajuster de manière à ce qu'un panier de biens et de services, y compris un Big Mac, coûte la même chose dans différents pays lorsqu'il est calculé dans une monnaie commune.

Voici comment chaque pays se situe en termes de valorisation monétaire et de pouvoir d'achat :

Arabie saoudite

L'indice Big Mac de juillet révèle que le riyal saoudien est sous-évalué de 11 % par rapport au dollar américain, un Big Mac coûtant 19 riyals saoudiens (5,06 $ ; 1 dollar = 0,91 euro) contre 5,69 $ aux États-Unis.

Le taux de change implicite de 3,34 riyals saoudiens par dollar contraste avec le taux réel du marché de 3,75 riyals saoudiens, soulignant la sous-évaluation de la monnaie. Toutefois, après ajustement en fonction du produit intérieur brut par habitant, l'analyse montre qu'un Big Mac est 11 % moins cher en Arabie saoudite, alors qu'il devrait l'être de 12,6 %. Cela suggère que le riyal est en fait surévalué de 1,8 % si l'on tient compte du pouvoir d'achat local.

Cela représente un léger changement par rapport à juillet 2023, lorsque le riyal était sous-évalué de 9,2 % sur la base de l'indice Big Mac.  

À l'époque, un Big Mac en Arabie saoudite coûtait 19 riyals saoudiens, contre 5,58 $ aux États-Unis, soit un taux de change implicite de 3,41. En tenant compte du PIB par habitant, l'analyse de 2023 indique qu'un Big Mac était 9,2 % moins cher en Arabie saoudite, mais qu'il aurait dû être 11 % moins cher, ce qui suggère que le riyal était surévalué de 2 %.

L'indice Big Mac de cette année met en évidence une sous-évaluation significative de plusieurs monnaies arabes, poursuivant une tendance observée l'année précédente et soulignant les disparités persistantes du pouvoir d'achat dans la région.

Émirats Arabes Unis

Aux Émirats arabes unis, un Big Mac coûtait 18 dirhams en juillet, soit un taux de change de 3,16 dirhams émiriens pour un dollar américain. Cependant, le taux de change réel était de 3,67 dirhams par dollar, ce qui indique que le dirham était sous-évalué de 13,9 %.

Après ajustement en fonction du PIB par habitant, le dirham était toujours sous-évalué de 8,4 %, un Big Mac coûtant 11 % de moins aux Émirats arabes unis qu'aux États-Unis.

Cela représente une légère augmentation par rapport à juillet 2023, lorsque le dirham était sous-évalué de 12,2 % avec un taux de change implicite de 3,23 dirhams par dollar. À l'époque, l'analyse corrigée du PIB montrait que le dirham était sous-évalué de 7,7 %, le Big Mac coûtant 12,2 % de moins aux Émirats arabes unis.

Bahreïn

À Bahreïn, le Big Mac était vendu à 1,70 dinar en juillet, soit un taux de change de 0,30 dinar pour un dollar américain. Le taux de change réel était de 0,38 dinar par dollar, ce qui indique une sous-évaluation de 20,8 % du dinar bahreïni.

Après ajustement en fonction du PIB par habitant, le dinar est resté sous-évalué de 9 %, le Big Mac coûtant 20,8 % de moins qu'aux États-Unis.

Il s'agit d'une légère augmentation de la sous-évaluation par rapport à juillet 2023, lorsque le dinar était sous-évalué de 19,2 % avec un taux de change implicite de 0,30 dinar par dollar. À cette époque, la sous-évaluation corrigée du PIB était de 8,4 %, le Big Mac coûtant 19,2 % de moins qu'aux États-Unis.

Koweït

Au Koweït, le prix d'un Big Mac était de 1,40 dinar en juillet, soit un taux de change de 0,25 dinar pour un dollar. Le taux de change réel était de 0,31 dinar par dollar, ce qui suggère que le dinar koweïtien était sous-évalué de 19,5 %.

Après ajustement en fonction du PIB par habitant, le dinar était sous-évalué de 9,1 %, le Big Mac coûtant 19,5 % de moins qu'aux États-Unis.

En comparaison, les données de juillet 2023 indiquaient que le dinar était sous-évalué de 18,3 %, avec un taux de change implicite de 0,25 dinar par dollar. L'analyse corrigée du PIB à ce moment-là montrait que le dinar était sous-évalué de 10,4 %, le Big Mac coûtant 18,3 % de moins au Koweït.

Oman

Oman a affiché le niveau de sous-évaluation le plus élevé en juillet, avec un Big Mac à 1,53 riyal, soit un taux de change de 0,27 riyal pour un dollar américain. Le taux de change réel était de 0,39 riyal par dollar, ce qui indique une sous-évaluation de 30,2 % du riyal omanais.

Après ajustement en fonction du PIB par habitant, le riyal était sous-évalué de 18,6 %, le Big Mac coûtant 30,2 % de moins à Oman qu'aux États-Unis.

Cela représente une légère amélioration par rapport à juillet 2023, où le riyal était sous-évalué de 33,9 %, avec un taux de change implicite de 0,25 riyal par dollar. L'analyse corrigée du PIB de cette année-là montrait que le riyal était sous-évalué de 25,1 %, le Big Mac coûtant 33,9 % de moins à Oman.

Égypte

En Égypte, le prix d'un Big Mac était de 120 livres égyptiennes en juillet, soit un taux de change de 21,09 livres pour un dollar américain. Le taux de change réel était de 48,60 livres par dollar, soit une sous-évaluation de 56,6 % de la livre égyptienne.

Après ajustement en fonction du PIB par habitant, la livre était sous-évaluée de 44,7 %, le Big Mac coûtant 56,6 % de moins en Égypte qu'aux États-Unis.

Il s'agit d'une détérioration par rapport à juillet 2023, lorsque la livre était sous-évaluée de 53,1 %, avec un taux de change implicite de 14,52 livres par dollar. À l'époque, l'analyse corrigée du PIB montrait que la livre était sous-évaluée de 41,1 %, le Big Mac coûtant 53,1 % de moins en Égypte.

Qatar

En juillet, le riyal qatari a affiché une sous-évaluation notable, avec un Big Mac à 14 riyals, soit un taux de change de 2,46 riyals pour un dollar américain. Le taux réel était de 3,64 riyals par dollar, soit une sous-évaluation de 32,4 % du riyal.

Après ajustement en fonction du PIB par habitant, le riyal était sous-évalué de 38,4 %, le Big Mac coûtant 32,4 % de moins au Qatar qu'aux États-Unis.

Ce chiffre reflète une légère augmentation par rapport à juillet 2023, où le riyal était sous-évalué de 31,1 %, avec un taux de change implicite de 2,51 riyals par dollar. L'analyse corrigée du PIB de cette année-là suggérait que le riyal était sous-évalué de 38 %, le Big Mac coûtant 31,1 % de moins au Qatar.

La Jordanie

En Jordanie, le Big Mac était vendu à 2,50 dinars en juillet, soit un taux de change de 0,44 dinar pour un dollar américain, contre un taux réel de 0,71 dinar. Cela signifie que le dinar jordanien était sous-évalué de 38 %.

Après ajustement par rapport au PIB, le dinar était sous-évalué de 21,8 %, le Big Mac coûtant 38 % de moins en Jordanie qu'aux États-Unis.

Il s'agit d'une légère augmentation de la sous-évaluation par rapport à juillet 2023, lorsque le dinar était sous-évalué de 36,8 %, avec un taux de change implicite de 0,45 dinar par dollar. L'analyse corrigée du PIB avait alors montré que le dinar était sous-évalué de 21,2 %, le Big Mac coûtant 36,8 % de moins en Jordanie.

Le Liban

En juillet, le prix d'un Big Mac au Liban était de 460 000 livres libanaises, soit un taux de change de 80 843,59 livres par dollar américain, contre 89 550,00 livres en réalité. Cela indique que la livre libanaise était sous-évaluée de 9,7 %.

En juillet 2023, le Big Mac coûtait 430 000 livres libanaises, avec un taux de change implicite de 77 060,93 livres par dollar. Le taux réel à ce moment-là était de 85 500 livres, ce qui suggère que la livre était sous-évaluée de 9,9 %.

Ces chiffres mettent en évidence une sous-évaluation persistante de la livre libanaise et d'autres monnaies arabes, avec des disparités constantes entre les taux de change implicites et réels. Malgré de légères variations d'une année sur l'autre, la tendance à la sous-évaluation reste stable, reflétant les défis permanents de l'évaluation des devises dans la région.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Bourse de Paris attendue en petite hausse à l'ouverture

La Bourse de Paris est attendue en petite hausse à l'ouverture, l'optimisme régnant parmi les investisseurs avec l'imminence de la levée du "shutdown" (paralysie budgétaire) aux Etats-Unis mais aussi avec les espoirs de baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed). (AFP)
La Bourse de Paris est attendue en petite hausse à l'ouverture, l'optimisme régnant parmi les investisseurs avec l'imminence de la levée du "shutdown" (paralysie budgétaire) aux Etats-Unis mais aussi avec les espoirs de baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed). (AFP)
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  • Le contrat à terme du CAC 40 prenait 0,36% une quarantaine de minutes avant l'ouverture du marché à 09H00 heure de Paris. Mardi, l'indice vedette de la place parisienne a terminé en hausse de 1,25%, à 8.156,23 points
  • "Les marchés européens s'apprêtent à ouvrir dans le vert (mercredi) portés par la réouverture (des services) du gouvernement américain et par les spéculations croissantes sur une baisse des taux de la Réserve fédérale dès décembre"

PARIS: La Bourse de Paris est attendue en petite hausse à l'ouverture, l'optimisme régnant parmi les investisseurs avec l'imminence de la levée du "shutdown" (paralysie budgétaire) aux Etats-Unis mais aussi avec les espoirs de baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed).

Le contrat à terme du CAC 40 prenait 0,36% une quarantaine de minutes avant l'ouverture du marché à 09H00 heure de Paris. Mardi, l'indice vedette de la place parisienne a terminé en hausse de 1,25%, à 8.156,23 points.

"Les marchés européens s'apprêtent à ouvrir dans le vert (mercredi) portés par la réouverture (des services) du gouvernement américain et par les spéculations croissantes sur une baisse des taux de la Réserve fédérale dès décembre, à la suite d'un nouveau rapport sur l'emploi confirmant un affaiblissement tangible du marché du travail", commente John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank.

"ADP a publié de nouveaux chiffres, contredisant son précédent rapport qui annonçait 42.000 créations d'emplois privés en octobre", souligne également Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote. "En réalité, les embauches ont ralenti dans la seconde moitié du mois".

Le baromètre ADP est d'ordinaire regardé avec prudence par les analystes mais ces données sur le marché du travail ont pris de l'importance faute de données officielles à cause du blocage budgétaire aux Etats-Unis.

Ces nouveaux chiffres corroborent le rapport mensuel publié par le cabinet de consultants Challenger, Gray & Christmas, qui avait montré que les suppressions d'emplois en octobre aux Etats-Unis étaient au plus haut pour ce mois depuis plus de 20 ans, à plus de 153.000, note Mme Ozkardeskaya.

"C'est certainement un problème pour les politiques, mais pas pour les investisseurs", poursuit-elle. "Ces derniers espèrent que les données seront suffisamment faibles pour justifier une nouvelle baisse de taux (...) par la Réserve fédérale en décembre, ce qui aurait un effet positif sur les valorisations grâce à des coûts d'emprunt plus faibles."

Les marchés saluent également la fin imminente du "shutdown" aux Etats-Unis.

La Chambre des représentants doit voter mercredi pour lever la paralysie budgétaire, une "très grande victoire", a estimé Donald Trump.

Après plus de 40 jours d'impasse, le Sénat a adopté lundi une proposition de loi qui prolonge le budget actuel jusqu'à fin janvier. La Chambre doit en débattre à partir de mercredi, avec un vote attendu possiblement dans la soirée.

 


«Les villes de demain seront construites pour les visiteurs, pas seulement pour les résidents», déclare le ministre saoudien du tourisme

 Ahmed Al-Khateeb a déclaré que la durabilité serait le principe directeur du rôle de l'Arabie saoudite dans le paysage touristique mondial de demain. (X/@AhmedAlKhateeb)
Ahmed Al-Khateeb a déclaré que la durabilité serait le principe directeur du rôle de l'Arabie saoudite dans le paysage touristique mondial de demain. (X/@AhmedAlKhateeb)
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  • Pour Ahmed Al-Khateeb, la durabilité sert de principe directeur au rôle de l'Arabie saoudite dans le paysage touristique mondial de demain
  • "Les gens avaient l'habitude de voyager en groupe. Aujourd'hui, ils voyagent en plus petits groupes. Les hôtels tiraient l'essentiel de leurs revenus des chambres ; aujourd'hui, ce sont les salons et les restaurants qui leur rapportent le plus

RIYAD: L'Arabie saoudite se positionne à l'avant-garde de l'évolution du tourisme mondial en concevant des destinations qui cibleront les touristes du futur, a déclaré le ministre du tourisme du Royaume.

Ahmed Al-Khateeb a ajouté que la durabilité servirait de principe directeur au rôle de l'Arabie saoudite dans le paysage touristique mondial de demain.

Les habitudes des voyageurs et les sources de revenus de l'industrie du tourisme ont radicalement changé ces dernières années, a-t-il déclaré lors d'une interview accordée à Arab News.

"Les gens avaient l'habitude de voyager en groupe. Aujourd'hui, ils voyagent en plus petits groupes. Les hôtels tiraient l'essentiel de leurs revenus des chambres ; aujourd'hui, ce sont les salons et les restaurants qui leur rapportent le plus.

Al-Khateeb ajoute que les jeunes générations, aidées par la technologie, redéfinissent également la façon dont les voyages sont planifiés et vécus. "Elles définissent leurs propres itinéraires en déplacement, ce qui met la pression sur les agences de voyage traditionnelles qui organisaient autrefois des voyages en groupe. Nous assistons à de grands changements sur le marché mondial du voyage.

La Chine et l'Inde, qui comptent parmi les marchés touristiques à la croissance la plus rapide au monde, sont en train de remodeler les flux de voyages internationaux. "La Chine est devenue le marché source le plus important pour les voyageurs sortants, tandis que l'Inde devrait doubler le nombre de ses voyageurs dans les années à venir", a déclaré le ministre. "Le Moyen-Orient, et l'Arabie saoudite en particulier, ont ainsi l'occasion de devenir une destination de choix pour les touristes internationaux.

Depuis 2019, l'Arabie saoudite a enregistré la croissance touristique la plus rapide de tous les pays du G20, a déclaré Al-Khateeb. "Nous avons un marché intérieur très fort et un marché religieux très fort. Maintenant, nous avons ouvert nos portes aux voyageurs de loisirs, d'affaires et de vacances - qu'ils recherchent la côte de la mer Rouge, les montagnes du sud, nos grandes villes ou nos magnifiques îles."

Il a ajouté que la vision à long terme du Royaume en matière de tourisme va bien au-delà du présent et que les destinations sont construites pour servir les visiteurs et les résidents de manière durable.

"Dans les années 1950 et 1960, les villes étaient construites pour les résidents", a déclaré M. Al-Khateeb. "Aujourd'hui, dans des pays comme la Grèce, les visiteurs sont trois fois plus nombreux que les résidents. Les villes du futur doivent être conçues pour les visiteurs également - et c'est ce que nous faisons en Arabie saoudite.

La durabilité est devenue un élément non négociable de tout développement touristique dans le Royaume, a-t-il ajouté. "Au cours des deux dernières décennies, la durabilité est devenue extrêmement importante. Lorsque nous construisons de nouvelles destinations comme la mer Rouge, nous nous alignons totalement sur les réglementations en matière de durabilité. Tout ce que nous construisons aujourd'hui est respectueux de l'environnement, garantissant ainsi une durabilité non seulement environnementale, mais aussi sociale et économique."

Ce principe est au cœur de la transformation du tourisme dans le cadre de la Vision 2030 : "La durabilité est au premier plan chaque fois que nous construisons ou exploitons une nouvelle destination", a-t-il ajouté.


Le pavillon France à Dubaï : 56 entreprises au service de l’innovation alimentaire

Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
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  • 56 entreprises françaises ont exposé à Dubaï lors du Gulfood Manufacturing 2025, mettant en avant des solutions durables, connectées et performantes pour l’industrie agroalimentaire régionale
  • L’événement a confirmé le rôle de la France comme partenaire clé des Émirats arabes unis et du Golfe dans la construction d’une industrie alimentaire plus innovante et respectueuse de l’environnement

DUBAÏ: Le Gulfood Manufacturing 2025, qui s’est tenu du 4 au 6 novembre au Dubai World Trade Centre, a une nouvelle fois confirmé le dynamisme et le savoir-faire français dans le secteur agroalimentaire.

Durant trois jours, 56 entreprises françaises ont exposé leurs innovations au sein du pavillon France, coordonnés par Business France, pour répondre aux besoins d’une industrie régionale en pleine mutation.

Réparties entre le Sheikh Saeed Hall 1 pour les 35 fabricants d’équipements et d’emballages et le Sheikh Rashid Hall pour les 21 spécialistes des ingrédients, les entreprises françaises ont présenté un large éventail de solutions durables et performantes destinées aux marchés des Émirats arabes unis et du Golfe.

L'innovation au cœur des priorités du salon

Alignée sur les grandes thématiques du salon — approvisionnement durable, automatisation, digitalisation et sécurité alimentaire nouvelle génération — la participation française a mis en lumière une offre variée : protéines végétales et ingrédients reformulés, emballages écologiques soutenant les ambitions de durabilité et de neutralité carbone des Émirats, équipements intelligents et robotisés pour optimiser l’efficacité industrielle et technologies de traçabilité et d’hygiène avancée garantissant les standards internationaux les plus stricts.

Selon Axel Baroux, Directeur de Business France Proche et Moyen-Orient, « La force du pavillon français a été de réunir, sous une même bannière, des acteurs capables d’offrir des solutions intégrées, de la formulation des ingrédients à la ligne de production. C’est cette synergie qui fait de la France un partenaire privilégié pour les industries agroalimentaires du futur. »

Des solutions françaises pour accompagner la croissance régionale

Avec un secteur en croissance annuelle de 6,9 % entre 2022 et 2028, l’industrie agroalimentaire des Émirats arabes unis connaît une transformation rapide.

Les entreprises françaises ont su répondre à ces attentes en proposant des solutions sur mesure adaptées aux priorités locales : sécurité alimentaire, efficacité industrielle et développement durable.

Le pavillon français a offert une vitrine représentative d’une industrie qui allie innovation, durabilité et performance, au service des ambitions alimentaires et environnementales de la région.