Plus de 2 000 personnes ont pris part à la marche de Riyad destinée à sensibiliser au cancer du sein

L'objectif de la campagne de sensibilisation Zahra est d'apporter un soutien aux femmes confrontées au cancer du sein, de lutter contre leur sentiment d'isolement et de promouvoir le dépistage précoce. (Photo AN de Jafar Al-Saleh)
L'objectif de la campagne de sensibilisation Zahra est d'apporter un soutien aux femmes confrontées au cancer du sein, de lutter contre leur sentiment d'isolement et de promouvoir le dépistage précoce. (Photo AN de Jafar Al-Saleh)
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Publié le Dimanche 27 octobre 2024

Plus de 2 000 personnes ont pris part à la marche de Riyad destinée à sensibiliser au cancer du sein

  • L'objectif de la campagne est d'apporter un soutien, de lutter contre le sentiment d'isolement et de promouvoir le dépistage précoce.
  • « Je crois que la connaissance est un pouvoir. En comprenant la maladie, son traitement et les options disponibles, j'ai commencé à reprendre le contrôle de la situation. » a déclaré Rania Turkasni, survivante du cancer du sein.

RIYADH : Une survivante du cancer du sein a raconté à Arab News son parcours lors d'un événement de sensibilisation, et comment elle avait retrouvé un « sentiment de contrôle » en s'informant sur les options de traitement.

Rania Turkasni, survivante du cancer du sein et ambassadrice de l'Association Zahra contre le cancer du sein, a parlé à Arab News lors de la 2024 Zahra Walk for Breast Cancer Awareness, qui s'est tenue à l'Université King Saud le 26 octobre.

Elle a déclaré : « Je crois que la connaissance est un pouvoir. En comprenant la maladie, son traitement et les options disponibles, j'ai commencé à reprendre le contrôle de la situation. »

L'objectif de la campagne de sensibilisation de Zahra, intitulée One Step Ahead, est d'apporter un soutien aux femmes confrontées au cancer du sein, de lutter contre leur sentiment d'isolement et de promouvoir le dépistage précoce.

Mme Turkasni a déclaré : « J'ai fait des recherches sur tous les aspects du cancer du sein : « J'ai fait des recherches sur tous les aspects du cancer du sein, des derniers médicaments aux nouveaux traitements. Au fur et à mesure que je m'informais, j'ai constaté que la peur cédait peu à peu la place à la confiance ».

Elle a déclaré que le choc a été énorme lorsqu'elle a reçu son diagnostic, et qu'elle a eu l'impression que le sol se dérobait sous elle.

Elle a ajouté : « Mais au milieu de cette peur initiale, quelque chose s'est réveillé en moi - une détermination à relever ce défi de front ».

Selon Mme Turkasni, ce ne sont pas seulement les connaissances qui l'ont aidée, mais aussi sa foi inébranlable en Dieu.

« Cette foi m'a permis de rester ancrée, car je savais que, quoi qu'il arrive, je n'étais pas seule dans ce combat et qu'il y avait un but supérieur à mon voyage », a-t-elle ajouté.

Organisé par la ZBCA, cet événement vise à mieux faire comprendre le cancer du sein, à encourager l'engagement et à aider les personnes touchées par cette maladie.

Fatima Al-Sulami, vice-présidente du marketing et du développement des ressources financières à la ZBCA, a déclaré à Arab News : « Cette marche est la plus importante que nous ayons organisée, avec 2 000 participants du public.

La ZBCA collabore avec la communauté pour prendre des mesures proactives en vue d'un avenir où le cancer du sein sera définitivement éradiqué.

Al-Sulami a ajouté : « Toutes les recettes de la vente des billets soutiendront le fonds Zahra, qui vise à offrir un soutien et des ressources essentiels aux personnes qui luttent contre le cancer du sein. »

Le cancer du sein peut être détecté par différentes méthodes, notamment un examen physique, une mammographie, une échographie, une imagerie par résonance magnétique (IRM) ou une biopsie, une procédure médicale qui consiste à prélever des échantillons de tissus ou de cellules pour les analyser.

Selon le ministère saoudien de la Santé, la détection précoce du cancer du sein contribue de manière significative à augmenter le taux de guérison à plus de 95 %.

Turkasni a déclaré : « Tout au long de mon traitement, j'ai également eu recours à toute une série de techniques d'adaptation que j'ai dû développer rapidement. J'ai gardé une attitude positive, en me concentrant sur ce que je pouvais contrôler plutôt que sur ce que je ne pouvais pas ».

Elle pratiquait la pleine conscience et la méditation, et se rappelait chaque jour de rester présente et enracinée.

Elle ajoute : « La visualisation est également devenue un outil pour moi. M'imaginer en bonne santé, entière et épanouie m'a aidée à rester résiliente dans les moments les plus difficiles. »

Mme Turkasni a déclaré que le soutien de ses amis et de sa famille constituait un autre pilier de sa force.

Elle a déclaré : « Il y a eu des jours où je me suis sentie faible, mais le fait de savoir que mes proches étaient à mes côtés m'a aidée à surmonter les moments les plus sombres. »

Elle a ajouté que la communauté de survivants et d'amis avec laquelle elle s'était liée, tant en ligne qu'en personne, était devenue une autre source de force et d'espoir.

« Personne d'autre ne comprenait mes difficultés comme elle », a déclaré Mme Turkasni.

Elle a ajouté que l'environnement qu'elle s'était créé avait joué un rôle important dans son parcours de guérison.

Elle a déclaré : « Je me suis entourée de positivité : livres édifiants, musique inspirante, présence réconfortante de la nature...

« Même les jours les plus difficiles, j'essayais de trouver une raison de sourire, un moment de gratitude qui me permettait de garder l'esprit en éveil. »

« À tous ceux qui sont ici aujourd'hui et qui sont confrontés au cancer, ou à ceux qui soutiennent quelqu'un qui y est confronté, je veux dire qu'il y a de la force à chaque étape de ce voyage ».

Mme Turkasni a ajouté que, de la peur et de l'incertitude au traitement et à la guérison, chaque moment est une occasion d'apprendre, de grandir et de renforcer l'esprit.

Elle a déclaré : « Le cancer ne nous définit pas ; c'est notre réaction face à lui qui façonne notre histoire. »

Mme Turkasni a ajouté que les survivants et les patients devraient utiliser tous les outils à leur disposition, tels que la connaissance, la foi, les stratégies d'adaptation et la communauté.

Le groupe ROSHN s'est associé à ZBCA pour la troisième année consécutive afin de sensibiliser le public au cancer du sein.

Ce partenariat vise à soutenir les femmes dans leur lutte contre le cancer du sein. Il est soutenu par la princesse Haifa bint Faisal Al-Saud et Ghada Al-Rumayan, directrice du marketing et de la communication du groupe ROSHN.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Syrie: les récentes violences renforcent les craintes des minorités

Les récentes violences dans le sud de la Syrie, où les nouvelles autorités ont tenté de mettre au pas les druzes, renforcent les inquiétudes des minorités, estiment des analystes, Damas affichant une volonté d'unifier le pays à tout prix. (AFP)
Les récentes violences dans le sud de la Syrie, où les nouvelles autorités ont tenté de mettre au pas les druzes, renforcent les inquiétudes des minorités, estiment des analystes, Damas affichant une volonté d'unifier le pays à tout prix. (AFP)
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  • En une semaine, les affrontements dans la province à majorité druze de Soueida ont fait plus de 1.200 morts, soulevant de nouvelles interrogations sur la capacité des autorités à gérer les tensions communautaires
  • Pour l'analyste Fabrice Balanche, spécialiste de la Syrie, le pouvoir "a ouvert la boîte de Pandore de la violence communautaire"

DAMAS: Les récentes violences dans le sud de la Syrie, où les nouvelles autorités ont tenté de mettre au pas les druzes, renforcent les inquiétudes des minorités, estiment des analystes, Damas affichant une volonté d'unifier le pays à tout prix.

En une semaine, les affrontements dans la province à majorité druze de Soueida ont fait plus de 1.200 morts, soulevant de nouvelles interrogations sur la capacité des autorités à gérer les tensions communautaires, dans un pays morcelé par 14 ans de guerre civile .

Pour l'analyste Fabrice Balanche, spécialiste de la Syrie, le pouvoir "a ouvert la boîte de Pandore de la violence communautaire".

Quelle issue pour les druzes de Soueida?

Les violences ont opposé des combattants druzes à des tribus sunnites, qui bénéficient du soutien des autorités selon des ONG, des témoins et des experts.

Pour l'analyste Jamal Mansour, Ahmad al-Chareh, l'ex-jihadiste devenu président, a fait "une énorme erreur" en "tentant de soumettre les druzes" et en utilisant à cette fin les tribus, qui font partie de sa base populaire dans un pays à majorité sunnite.

"Il est facile de mobiliser les tribus contre les druzes, mais ensuite comment les faire rentrer dans le rang?", s'interroge de son côté Fabrice Balanche, maître de conférences à l'Université de Lyon 2.

Israël est intervenu dans la mêlée. Ce pays abrite une minorité druze et affirme vouloir protéger cette communauté et imposer une zone démilitarisée à sa frontière dans le sud de la Syrie.

Son aviation a bombardé le palais présidentiel et le quartier général de l'armée à Damas pour forcer les troupes gouvernementales à se retirer de Soueida.

Un cessez-le-feu annoncé samedi par les Etats-Unis entre la Syrie et Israël a permis le retour des forces de la sécurité intérieure, pour le moment dans la province de Soueida, mais pas dans la ville éponyme.

Mais les forces gouvernementales ne sont pas parvenues à mater les différentes factions druzes, qui n'obéissent pas à une autorité politique ou religieuse unifiée et gardent le contrôle de la ville dévastée de Soueida.

La ville est désormais encerclée par des zones tenues par les forces gouvernementales et leurs alliés tribaux, dans la province où la situation reste tendue malgré le cessez-le-feu.

Les autorités menaient des négociations avec les groupes armés druzes pour les intégrer au sein de l'Etat. Mais les affrontements, marqués par de nombreuses exactions, pourraient les dissuader de déposer les armes.

Le président "a deux options: soit il continue obstinément de tenter de faire plier les druzes", soit il fait marche arrière, selon Jamal Mansour, analyste spécialisé dans les études syriennes et israéliennes à l'Université de Toronto.

De précédentes violences ?

Les violences du sud interviennent après des massacres sur le littoral, qui ont visé en mars des centaines de membres de la communauté alaouite dont est issu le président déchu Bachar al-Assad, qui se présentait comme le protecteur des minorités.

"C’est la réédition du même scénario: la volonté de soumettre les minorités, mais à la différence de la côte, les druzes sont bien armés et ils sont protégés par Israël", souligne Fabrice Balanche.

Les forces de sécurité, des groupes armés alliés ou des jihadistes étrangers ont été mis en cause.

La minorité chrétienne, communauté pacifique ne disposant pas de groupe armé, vit pour sa part dans la peur depuis de nombreuses menaces la visant et un attentat revendiqué par des jihadistes en juin contre une église à Damas, qui a fait 25 morts.

Et les Kurdes?

Le plus gros défi pour les autorités, dans leur volonté affichée d'unifier le pays même par la force, reste le sort des Kurdes, qui contrôlent de vastes parties du nord et du nord-est du pays.

Leurs représentants sont en négociations avec les autorités centrales pour l'intégration de leurs institutions civiles et militaires au sein de l'Etat, y compris les puissantes Forces démocratiques syriennes (FDS, bras armé des Kurdes soutenues par Washington).

Mais après les violences de Soueida, un haut responsable kurde syrien a appelé le pouvoir central à "une révision complète et urgente de son approche" à l'égard des minorités.

Les violences dans le sud "ont déjà impacté les négociations avec les Kurdes", estime Jamal Mansour. Il explique que les Américains, qui parrainent les discussions, les avaient poussés avant les affrontements de Soueida à faire "des concessions".

"Maintenant, les Américains vont devoir écouter les Kurdes", dit-il.

 


Gaza: un hôpital affirme que 21 enfants sont morts de malnutrition et de faim en 72 heures

 Le directeur d'un des plus importants hôpitaux de la bande de Gaza a affirmé mardi que 21 enfants étaient morts de malnutrition et de faim au cours des 72 dernières heures. (AFP)
Le directeur d'un des plus importants hôpitaux de la bande de Gaza a affirmé mardi que 21 enfants étaient morts de malnutrition et de faim au cours des 72 dernières heures. (AFP)
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  • Le directeur d'un des plus importants hôpitaux de la bande de Gaza a affirmé mardi que 21 enfants étaient morts de malnutrition et de faim au cours des 72 dernières heures
  • Ces décès ont été enregistrés dans les hôpitaux de la bande de Gaza: l'hôpital d'al-Chifa dans la ville de Gaza, l'hôpital des martyrs d'al-Aqsa à Deir al-Balah

GAZA: Le directeur d'un des plus importants hôpitaux de la bande de Gaza a affirmé mardi que 21 enfants étaient morts de malnutrition et de faim au cours des 72 dernières heures.

"Vingt-et-un enfants sont morts en raison de la malnutrition et de la faim dans différentes régions de la bande de Gaza. Ces décès ont été enregistrés dans les hôpitaux de la bande de Gaza: l'hôpital d'al-Chifa dans la ville de Gaza, l'hôpital des martyrs d'al-Aqsa à Deir al-Balah, et l'hôpital Nasser à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, au cours des dernières 72 heures", a déclaré lors d'un point presse Mohammed Abou Salmiya, le directeur de l'hôpital d'al-Chifa à Gaza-Ville, qui était le plus grand hôpital du territoire palestinien avant la guerre.

 

 


Frappes meurtrières sur Gaza : Israël étend ses opérations

Une charrette à cheval transportant des blessés et les corps de victimes décédées arrive au complexe médical Nasser à Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 20 juillet 2025. (Photo par AFP)
Une charrette à cheval transportant des blessés et les corps de victimes décédées arrive au complexe médical Nasser à Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 20 juillet 2025. (Photo par AFP)
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  • Des frappes israéliennes meurtrières ont visé mardi la bande de Gaza, où Israël étend ses opérations militaires contre le Hamas, malgré les appels internationaux à mettre fin à la guerre et aux souffrances de la population.
  • Faute de pouvoir utiliser leur voiture à cause des pénuries de carburant, des habitants transportaient les blessés à pied. "

DEIR AL- BALLAH, TERRITOIRES PALESTINIENS : Des frappes israéliennes meurtrières ont visé mardi la bande de Gaza, où Israël étend ses opérations militaires contre le Hamas, malgré les appels internationaux à mettre fin à la guerre et aux souffrances de la population.

Lundi, l'Organisation mondiale de la santé a dénoncé des attaques israéliennes contre plusieurs de ses locaux dans le centre de Gaza. Israël a annoncé étendre ses opérations autour de Deir el-Balah, y compris dans une zone où il n'était jamais allé en plus de 21 mois de guerre.

Après un appel lancé lundi par 25 pays en faveur d'une fin « immédiate » de la guerre, la France a réclamé mardi que la presse internationale « puisse accéder à Gaza pour montrer » ce qui se passe dans ce territoire assiégé, où plus de deux millions de Palestiniens sont en danger de famine.

Mardi, la Défense civile a annoncé que des frappes israéliennes avaient fait 15 morts, dont 13 dans le camp d'Al-Shati, dans le nord de la bande de Gaza, qui abrite des milliers de déplacés.

Raed Bakr, père de trois enfants âgé de 30 ans, a décrit « une explosion massive » qui a soufflé leur tente pendant la nuit.

« J'ai cru être dans un cauchemar. Du feu, de la poussière, de la fumée, des morceaux de corps projetés en l'air, des débris partout. Les enfants criaient », a témoigné à l'AFP Bakr, dont la femme a été tuée l'année dernière.

Faute de pouvoir utiliser leur voiture à cause des pénuries de carburant, des habitants transportaient les blessés à pied. « Il n'y avait ni voiture ni même de charrettes à ânes », a-t-il ajouté. 

Lundi, après un appel israélien à évacuer le secteur de Deir el-Balah, un peu plus au sud, des familles entières avaient pris la route, transportant leurs affaires à bout de bras ou sur des charrettes tirées par des ânes.

Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), entre 50 000 et 80 000 personnes se trouvaient alors dans la zone, et près de 88 % du territoire de Gaza sont désormais soumis à un ordre d'évacuation israélien ou inclus dans une zone militarisée par Israël.

Mardi, le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa, a affirmé que la situation humanitaire à Gaza était « moralement inacceptable ».

- « Nuit de terreur » -

Muhannad Thabet, âgé de 33 ans, a décrit « une nuit de terreur » dans ce camp, avec « des frappes aériennes et des explosions ininterrompues ».

Il raconte avoir transporté un enfant de six ans à l'hôpital Chifa, débordé par le nombre de blessés.

Lundi soir, le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a annoncé que des soldats israéliens étaient entrés dans la résidence du personnel de l'agence onusienne dans le secteur de Deir el-Balah.

Ces militaires ont forcé « des femmes et des enfants à évacuer les lieux à pied, tandis que le personnel masculin et des membres de leur famille ont été menottés, déshabillés, interrogés sur place et contrôlés sous la menace d'une arme », a déclaré M. Tedros, qui a également dénoncé l'attaque du principal entrepôt de l'OMS à Deir el-Balah.

« La souffrance des civils à Gaza a atteint de nouveaux sommets », ont estimé lundi 25 pays, parmi lesquels la France, le Royaume-Uni, le Canada et l'Australie, en dénonçant le refus israélien « de fournir une aide humanitaire essentielle à la population ».

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a condamné cet appel, soulignant que le soutien du Hamas à ce communiqué prouvait que les signataires faisaient « fausse route ». 

- « Situation effroyable » -

Mardi, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a réclamé l'accès de la presse étrangère au territoire et a dit avoir « l'espoir de pouvoir faire sortir quelques collaborateurs de journalistes dans les prochaines semaines ».

Il était interrogé sur la radio publique France Inter au sujet de plusieurs collaborateurs de l'Agence France-Presse qui se trouvent dans « une situation effroyable », selon la direction de l'agence.

Lundi, l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a exprimé son inquiétude face à la malnutrition croissante dans la région. « Levez le siège et laissez l'aide humanitaire entrer », a-t-elle imploré.