Une start-up technologique cherche à arrêter la fuite des cerveaux en Syrie

S’étant installé dans la capitale allemande, Berlin, Malek al-Muzayen a mis en place une plate-forme appelée «Bee Order». C’est une application qui permet aux clients des restaurants de passer commande à l'aide d'un code QR. Une idée qu’il a rapportée dans son pays natal. (Photo fournie)
S’étant installé dans la capitale allemande, Berlin, Malek al-Muzayen a mis en place une plate-forme appelée «Bee Order». C’est une application qui permet aux clients des restaurants de passer commande à l'aide d'un code QR. Une idée qu’il a rapportée dans son pays natal. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 21 janvier 2021

Une start-up technologique cherche à arrêter la fuite des cerveaux en Syrie

  • Une start-up technologique cherche à arrêter la fuite des cerveaux en Syrie
  • Malek al-Muzayen âgé de 35 ans, a créé sa première entreprise de développement de logiciels avec trois collègues en 2008

DUBAÏ: La guerre civile syrienne qui s’est déroulée il y a dix ans a poussé toute une génération de jeunes esprits parmi les plus brillants à l’exil, privant sa société des talents indispensables pour se reconstituer et suivre le rythme du monde moderne. À contre-courant de l'opinion publique, un entrepreneur technologique né à Damas a refusé de tourner le dos à son pays. Contre toute attente, il est parvenu à créer une entreprise florissante.

Malek al-Muzayen âgé de 35 ans, a créé sa première entreprise de développement de logiciels avec trois collègues en 2008, à une époque où les services d'applications et le e-commerce étaient encore des concepts relativement nouveaux, en particulier en Syrie.

Après avoir obtenu un diplôme en génie informatique à l'université américaine de Sharjah aux Émirats arabes unis, Al-Muzayen est retourné en Syrie, convaincu que l'industrie technologique disposait d’un immense potentiel.

 «Nous travaillions sur le développement d'un système destiné aux restaurants car, à cette époque, la Syrie connaissait un boom du tourisme, des restaurants et des entreprises connexes», explique Al-Muzayen à Arab News. 
 

L'entrepreneur technologique syrien Malek al-Muzayen, né à Damas, a refusé de tourner le dos à son pays. Contre toute attente, il est parvenu à créer une entreprise florissante. (Photo fournie)

Pressentant une opportunité, son équipe s'est rassurée et a développé un système de point de vente comptable pour aider les restaurants à gérer leur comptabilité et leurs factures quotidiennes.

«Nous avons constaté un vide dans ce domaine. J'ai donc développé un logiciel appelé “Maestro”, qui a connu un grand succès», révèle-t-il.

Le succès fut cependant de courte durée: en 2011, une répression brutale des manifestations antigouvernementales plonge le pays dans la guerre civile, dévastant les villes et l'économie et renvoyant des millions de réfugiés vers la Turquie, le Liban, la Jordanie et l'Irak voisins.

 

 

En chiffres

80%: ce pourcentage correspond à la proportion de la population syrienne qui vit dans «l'extrême pauvreté» en 2019.

D'autres ont fui plus loin encore, à la recherche de sécurité et de prospérité. De nombreux restaurateurs syriens ont ainsi choisi de s’installer en Arabie saoudite, à Dubaï, en Égypte et au Koweït, où le secteur technologique était déjà solidement implanté. De sa base de Damas, M. Al-Muzayen voit une nouvelle opportunité pour fournir des solutions logicielles.

«J'ai créé un réseau d'agents qui étaient au service de ces nouveaux restaurants. Nous avons connu un pic de ventes à ce moment-là et avons obtenu un surplus d'argent», confie-t-il.

Toutefois, dans un secteur technologique dont l’évolution est si rapide, Al-Muzayen s’est dit que cette méthode serait rapidement obsolète. Aussi entreprend-il, en 2013, de nouveaux développements prometteurs dans le domaine des applications pour smartphone.

À cette époque, le régime de Bachar al-Assad se trouvait isolé sur la scène mondiale, paralysé par les sanctions économiques et sur le point de s’effondrer. L'environnement était loin d'être propice à attirer les investisseurs. Al-Muzayen a donc choisi de déplacer une partie de son équipe en Égypte, où régnait une stabilité relative et où existaient des perspectives d’investissements.

Pendant ce temps, à Damas, l’équipe d’Al-Muzayen connaît des difficultés quotidiennes, comme des pannes de courant ou des menaces pour sa sécurité. Dotée de son propre générateur et d’un espace pour dormir, l'entreprise, au milieu de ce chaos, a servi de refuge à son personnel. «Le bureau est devenu leur maison», raconte-t-il.

Cependant, en 2014, l'Égypte est replongée dans les troubles civils, et son nouveau gouvernement refuse l'entrée aux Syriens. Alors que les opportunités se tarissaient rapidement, Al-Muzayen a été contraint de vendre puis de chercher fortune en Europe.

S’installant à Berlin, la capitale allemande, Malek al-Muzayen met en place une plate-forme appelée «Bee Order». Il s’agit d’une application qui permet aux clients des restaurants de passer commande à l'aide d'un code QR. Mais dans son nouvel environnement et les difficultés qui l’accompagnent, Al-Muzayen a du mal à faire décoller l'entreprise et ses réserves de liquidités sont rapidement épuisées.
 

Il sollicite alors des conseils auprès de bailleurs de capital à risque et d'accélérateurs de start-up qui l’encouragent à rétablir son hub en Syrie avec la possibilité d’investir, une fois la guerre terminée.

Ainsi, deux ans seulement après son arrivée, Al-Muzayen a fait ses valises et il est rentré chez lui, où il a aménagé «Bee Order» en application de livraison. Cependant, après des années de conflit, d'isolement et de faiblesse économique, le marché d'un tel service à Damas s’est révélé plus faible que prévu et son utilisation a été plutôt lente.

«Nous avons rencontré beaucoup de problèmes parce que les gens n'avaient pas l'habitude de commander de la nourriture via une application», explique Al-Muzayen. «Ils ont souffert de la guerre pendant plusieurs années, c'était donc totalement nouveau pour eux. Nous n'avions jamais eu d'application de commande en ligne ou de plate-forme de commerce électronique opérationnelle en Syrie. Nous avons donc été les premiers à l'introduire, mais il était difficile de convaincre les gens que c'était l'avenir.»

La première année qui a marqué le retour de la société en Syrie a été «désastreuse», du propre aveu d’Al-Muzayen – mais il n’était pas question d’abandonner si facilement. Constatant que de nombreux restaurants manquaient de chauffeurs-livreurs, il s'est rendu compte que la clé du succès consistait à constituer son propre parc de voitures.

«J'ai utilisé ma propre voiture et celle de mon partenaire pour faire les livraisons et nous avons réussi. Ensuite, nous avons augmenté le nombre de parcs et financé le tout avec nos propres deniers», déclare-t-il.


Alors que l’année 2018 touchait à sa fin, Al-Muzayen s’est encore diversifié, créant une application de covoiturage appelée «Wasiln» qui recrute des automobilistes locaux désireux de gagner plus d'argent et d’autres qui sont prêts à faire du covoiturage. (Photo fournie)
 

Peu à peu, la demande d'applications pour smartphone a augmenté. «Le monde a connu un boom dans le développement d'applications, et nous avions une bonne équipe», se félicite Al-Muzayen.

En 2018, les commandes augmentent rapidement, tout comme les activités d'externalisation et la réputation de l’entrepreneur. Pourtant, l’économie et les infrastructures du pays sont toujours en ruine. Al-Muzayen a veillé à ce que son bureau reste un refuge et que son personnel soit bien traité – sinon «ils partiront tout simplement» pour l’Europe, avance-t-il.

Pour le chef d’entreprise, conserver son personnel, c’est lui offrir de l'espoir, un bon salaire, des avantages et un espace créatif, pour qu'il s’épanouisse. «Tous les projets que nous avons acceptés étaient stratégiques», révèle-t-il. «S’ils n’avaient pas constitué des défis pour l’équipe, nous ne les aurions pas menés, car les gens avaient vraiment à cœur d’apprendre quelque chose de nouveau.»

Alors que l’année 2018 tirait à sa fin, Al-Muzayen s’est encore diversifié, créant une application de covoiturage appelée «Wasiln» qui recrute des automobilistes locaux désireux de gagner plus d'argent et d’autres qui sont prêts à faire du covoiturage.

Les affaires ont bien fonctionné jusqu'à la moitié de l’année 2019. La Syrie est frappée par une grave crise du carburant qui oblige de nombreuses entreprises locales de taxi à abandonner la route. Al-Muzayen a alors dû se ravitailler en carburant au marché noir, ce qui lui a permis de garder en service soixante-dix de ses cent cinquante véhicules. La flexibilité de son business model l’a également beaucoup aidé.

Grâce au travail acharné d'entrepreneurs tels qu'Al-Muzayen, les applications de livraison et de covoiturage sont devenues la norme dans les régions relativement stables de la Syrie. (Photo fournie)

«Nous étions les seuls à pouvoir le faire. Ce qui nous différencie des autres, c'est que nous avions le logiciel et une mentalité souple. D'autres se sont contentés de dire que c'était trop compliqué», fait-il observer.

Grâce au travail acharné d'entrepreneurs tels qu'Al-Muzayen, les applications de livraison et de covoiturage sont devenues la norme dans les régions relativement stables de la Syrie. Même la pandémie de coronavirus n'a pas réussi à freiner sa progression. Lorsque les restaurants ont été contraints de fermer en raison des mesures de confinement, il s'est rapidement tourné vers la distribution alimentaire.

Rien de tout cela ne signifie que le climat économique du pays est propice à l'entrepreneuriat. Le Caesar Syria Civilian Protection Act oblige l'administration américaine à sanctionner les entreprises qui fournissent une assistance au régime d'Assad et à ses soutiens.

L'inflation a été multipliée par cinq en six mois seulement l'année dernière. Les files d'attente sont si longues que les enfants doivent manquer l'école pour s’y rendre, selon un rapport du Washington Post.
 

Al-Muzayen est persuadé que son pays et son peuple surmonteront le traumatisme de la guerre, puis se rétabliront. (Photo fournie)

«La situation est pire pour les entreprises aujourd'hui qu'en 2015, même si, à l'époque, nous avions des bombardements et des guerres», raconte Al-Muzayen. «Il est vraiment difficile de travailler et de faire face en raison des salaires et de la fluctuation des revenus. Heureusement, nos chiffres continuent d’augmenter, mais ce n’est pas facile.»

Al-Muzayen est persuadé que son pays et son peuple surmonteront le traumatisme de la guerre, puis se rétabliront. «Nous nous sommes habitués à des défis quotidiens, donc notre état d’esprit change lorsque nous sommes confrontés à un défi tel que: “Que devons-nous faire maintenant?”», confie-t-il encore.

«La Syrie est un pays qui a un potentiel énorme dans tous les secteurs. Il y a ici des personnes intelligentes et de grand talent que nous pouvons employer à un coût moindre que dans d'autres pays. En outre, le marché syrien a besoin de nombreuses autres start-up. Le moment est peut-être venu pour les gens de venir investir dans le peuple syrien, car il est devenu très compétitif.»


 

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Twitter: @CalineMalek


 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Alerte météorologique en Arabie saoudite jusqu'à lundi

La Direction générale de la protection civile a déclaré que des risques d'orages étaient prévus jusqu'à lundi. (SPA)
La Direction générale de la protection civile a déclaré que des risques d'orages étaient prévus jusqu'à lundi. (SPA)
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  • La Direction générale de la défense civile a déclaré qu'il pourrait y avoir des orages de jeudi à lundi.
  • La direction a appelé le public à rester en sécurité et à s'éloigner des endroits susceptibles d'être touchés par des inondations ou d'être submergés.

RIYADH : Le public a été invité à faire preuve de prudence au cours des prochains jours, des alertes météorologiques ayant été émises dans plusieurs régions d'Arabie saoudite.

La Direction générale de la défense civile a déclaré qu'il pourrait y avoir des orages de jeudi à lundi, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Des pluies modérées à fortes, entraînant des pluies torrentielles, de la grêle et des vents violents, sont prévues pour la région de La Mecque, y compris la capitale sainte, Al-Jumum, Al-Kamil, Bahra, Khulais, Taif, Maysan, Adham, Al-Ardiyat, Tarbah, Raniyah, Al-Muwayh, et Al-Khurmah.

La région de Riyadh sera affectée par des conditions météorologiques similaires, y compris la capitale, Diriyah, Afif, Al-Dawadmi. Al-Quwayiyah, Al-Majma'ah, Thadiq, Marrat, Al-Ghat, Al-Zulfi, Shaqraa, Rumah, Huraymila, Darma, Al-Muzahmiyah, Al-Kharj, Wadi Al-Dawasir, Al-Salil, Al-Aflaj, Hotat Bani Tamim et Al-Hareeq.

Il en va de même pour les régions de Jazan, Asir, Al-Baha, Madinah, Tabuk, Al-Jawf, la frontière nord, Hail, Al-Qassim et la province orientale.

Certaines parties de la région de Makkah, y compris Jeddah, Rabigh, Al-Laith, Al-Qunfudhah, seront affectées par des précipitations modérées pouvant conduire à des pluies torrentielles, de la grêle et des vents violents.

Certaines zones des régions de Jazan, Najran et de la province orientale seront affectées par des pluies légères à moyennes et des vents descendants actifs qui soulèvent la poussière et la saleté, a ajouté l'autorité.

La direction a appelé le public à rester en sécurité et à s'éloigner des endroits susceptibles d'être touchés par des inondations ou d'être submergés. Elle a exhorté les gens à ne pas se baigner dans de tels endroits, car cela serait dangereux, et à se conformer aux instructions diffusées par les médias ou les réseaux sociaux.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite accueille une conférence sur le rôle des universités dans la promotion de la coexistence pacifique

L'université islamique Imam Mohammad Ibn Saud de Riyad accueillera le mois prochain une conférence internationale sous le patronage du roi Salman. (X : @IMSIU_EDU_FR)
L'université islamique Imam Mohammad Ibn Saud de Riyad accueillera le mois prochain une conférence internationale sous le patronage du roi Salman. (X : @IMSIU_EDU_FR)
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  • L'événement aura lieu à l'université islamique Imam Mohammad Ibn Saud les 28 et 29 avril.
  • l'objectif de l'événement c'est de "mettre en évidence les expériences des universités dans la promotion de ces nobles valeurs

RIYADH : L'université islamique Imam Mohammad Ibn Saud de Riyad accueillera le mois prochain une conférence internationale intitulée "Le rôle des universités dans la promotion des valeurs d'appartenance nationale et de coexistence pacifique". Elle se tiendra les 28 et 29 avril sous le patronage du roi Salman.

Ahmed bin Salem Al-Ameri, le président de l'université, a remercié le roi pour son soutien et a déclaré que l'objectif de l'événement c'est de "mettre en évidence les expériences des universités dans la promotion de ces nobles valeurs, et de démontrer l'importance d'une doctrine correcte et de l'approche de la modération", a rapporté l'agence de presse saoudienne mercredi.

Parmi les participants figurent des dirigeants, des dignitaires, des universitaires et des intellectuels du Royaume et d'autres pays, a-t-il ajouté, qui partageront leur expertise juridique, scientifique et sociale au cours de conférences, de sessions de discussion et d'ateliers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite célèbre la première Journée de l’Initiative verte

Chaque année, le Royaume célébrera la Journée de l’Initiative verte saoudienne. (Agence de presse saoudienne)
Chaque année, le Royaume célébrera la Journée de l’Initiative verte saoudienne. (Agence de presse saoudienne)
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  • L’Initiative verte saoudienne a joué un rôle crucial dans la restauration des habitats naturels, la préservation d’une biodiversité unique et la sauvegarde des moyens de subsistance
  • Elle a permis d’atténuer les effets des tempêtes de poussière, en augmentant les précipitations et en luttant contre l’ensablement et la désertification

RIYAD: L’Arabie saoudite a célébré mercredi sa première Journée de l’Initiative verte saoudienne, soulignant l’importance de perpétuer l’héritage pour les générations à venir.

L’événement, dont les autorités ont récemment fait part, marque l’engagement du Royaume à évoluer vers un avenir plus vert et commémore le lancement de l’Initiative verte saoudienne par le prince héritier Mohammed ben Salmane il y a trois ans, le 27 mars 2021.

Le thème de cette année – «Pour notre présent et leur avenir: l’Arabie saoudite unie pour un avenir plus vert» – met en lumière une collaboration entre plus de 80 projets des secteurs public et privé dans le cadre de l’Initiative verte saoudienne, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

Les projets, qui représentent un investissement de plus de 705 milliards de riyals saoudiens, soit 188 milliards de dollars (1 dollar = 0,93 euro), dans l’économie verte, visent à améliorer la qualité de vie et à stimuler la croissance économique dans les secteurs émergents, conformément aux objectifs de la Vision 2030.

L’Initiative verte saoudienne a également joué un rôle crucial dans la restauration des habitats naturels, la préservation d’une biodiversité unique et la sauvegarde des moyens de subsistance en atténuant les effets des tempêtes de poussière, en augmentant les précipitations et en luttant contre l’ensablement et la désertification.

À ce jour, une capacité d’énergie renouvelable de 2,8 gigawatts est connectée au réseau national, alimentant plus de 520 000 foyers. D’autres projets sont en cours pour augmenter la capacité.

Depuis 2021, plus de 49 millions d’arbres et d’arbustes ont été plantés dans tout le Royaume et de vastes efforts de remise en état des terres ont été entrepris.

Le ministère des Affaires municipales et rurales et de l’Habitation a lancé plusieurs projets de plantation afin d’augmenter le couvert végétal dans les zones résidentielles.

Il s’agit notamment de la plantation de plus de 186 000 arbres dans le cadre des initiatives de Murcie et de la partie ouest de l’aéroport de Riyad, d’environ 94 000 arbres dans la Perle de Diyar du gouvernorat de Yanbu et d’environ 39 000 arbres dans le complexe résidentiel du roi Abdallah dans le gouvernorat d’Al-Ahsa. Des milliers d’arbres ont également été plantés à Dar al-Jewar, à Bouvardia City, à Diyar al-Hasa et sur d’autres sites.

Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre d’un engagement général en faveur de la conservation de l’environnement, vise à protéger 30% des zones terrestres et marines de l’Arabie saoudite d’ici à 2030.

Des efforts considérables ont été déployés pour atteindre cet objectif, notamment des efforts de conservation qui ont réintroduit plus de 1 660 animaux en voie de disparition dans leurs habitats naturels. Par ailleurs, 18,1% des terres et 6,49% des environnements marins sont déjà protégés.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com