Réduire le pouvoir des milices était une promesse clé du Premier ministre Mustafa Al-Kadhimi quand il a pris ses fonctions en mai
Abdul Mahdi a permis au pouvoir des milices de croître à tel point que « maintenant, nous n’avons presque plus d’État », explique un haut fonctionnaire
« Nous n'hésiterons pas à prendre des mesures, si c'est nécessaire pour protéger notre personnel »
Le gouvernement irakien a manifesté formellement mercredi son mécontentement en jugeant « dangereux » un éventuel retrait américain, qui pourrait selon lui entraîner le départ d'autres pays également engagés dans la lutte contre l'EI
Bagdad n'est "pas content" que Washington menace de fermer son ambassade et de retirer ses soldats et diplomates du pays, car un tel retrait serait "dangereux", a déclaré mercredi le ministre irakien des Affaires étrangères, Fouad Hussein
Plusieurs sources politiques et diplomatiques ont confirmé à l'AFP que le secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo, avait posé la semaine dernière un ultimatum à l'Irak: soit les attaques cessent, soit Washington ferme son ambassade
Cette tragédie est une nouvelle étape dans le bras de fer entre le gouvernement de Moustafa al-Kazimi, pris en étau entre ses alliés américain et iranien, et des groupes armés pro-Iran
Le bilan de l'attaque de lundi soir est sans précédent et place les groupes armés pro-Iran dans une position délicate vis-à-vis d'une opinion publique excédée
Même si Moustafa al-Kazimi a remplacé Adel Abdel Mahdi, dont le gouvernement est tombé sous la pression du mouvement de contestation inédit, aucune réforme n'a été engagée
Ce que la rue réclame, c'est de l'électricité et des emplois pour les jeunes -60% des Irakiens- dont un tiers sont au chômage