Le sit-in a été initié pour protester contre une candidature au poste de Premier ministre présentée par les adversaires de M. Sadr, les puissantes factions chiites pro-Iran du Cadre de Coordination
Capitalisant sur sa capacité à mobiliser les foules, Moqtada Sadr a appelé à la dissolution du Parlement et des élections législatives anticipées, moins d'un an après le scrutin qu'il avait remporté haut la main
Sur Twitter, Mohamed Saleh al-Iraqi, un proche de Moqtada Sadr, a appelé les manifestants à «quitter dans les 72 heures le Parlement et à maintenir le campement devant et aux alentours du bâtiment» situé dans la Zone verte
Le camp sadriste a rejeté un candidat au poste de Premier ministre présenté par le Cadre de coordination, alliance de factions chiites pro-Iran, qui englobe les anciens paramilitaires du Hachd al-Chaabi et Nouri al-Maliki, ennemi historique de M. Sadr
Depuis les législatives d'octobre 2021, l'Irak connaît une paralysie politique
Les partisans du puissant leader chiite Moqtada Sadr ont entamé un sit-in au Parlement et ses rivaux politiques ont manifesté par milliers lundi à Bagdad, illustrant le bras de fer qui déchire le pays
Samedi, pour la deuxième fois en moins d'une semaine, des milliers de partisans de Moqtada Sadr ont envahi le Parlement pour protester contre un candidat au poste de Premier ministre proposé par leurs adversaires
Dimanche matin, des volontaires distribuaient de la soupe, des oeufs durs, du pain et de l'eau aux manifestants qui ont passé leur première nuit au Parlement
L'impasse politique est totale en Irak qui attend toujours la nomination d'un nouveau Président et d'un Premier ministre, dix mois après les législatives d'octobre 2021
Faiseur de roi et trublion de la scène politique, le leader chiite Moqtada Sadr a lancé une campagne de pression maximale contre ses adversaires, rejetant leur candidat au poste de chef du gouvernement