La situation humanitaire ne cesse d'empirer dans le territoire palestinien où 2,2 millions de personnes, soit l'immense majorité de la population, sont menacées d'une «famine de masse»
L'aide, qui entre au compte-gouttes par le terminal de Rafah à l'extrême sud de Gaza, est soumise au feu vert d'Israël et son acheminement vers le nord est presque impossible en raison des destructions et des combats
La situation humanitaire ne cesse d'empirer dans la bande de Gaza assiégée
L'aide qui entre au compte-gouttes par le terminal de Rafah à l'extrême sud de Gaza, est soumise au feu vert d'Israël et son acheminement vers le nord est presque impossible
Abou Gibril s'est résolu à sacrifier sa dernière richesse: ses deux chevaux de trait, qu'il a abattus et cuisinés, sans oser dire à ses voisins ce qu'il leur donnait à manger
«On n'a pas eu d'autre choix, il a fallu tuer les chevaux pour nourrir les enfants», dit ce paysan palestinien de 60 ans réfugié dans le grand camp de déplacés Jabaliya
Micro-territoire palestinien sous blocus israélien, Gaza est l'un des territoires les plus pauvres du Moyen-Orient
Après plus de quatre mois de guerre, la population de Gaza se rapproche un peu plus chaque jour de «la famine» selon le Programme alimentaire mondial (PAM) de l'ONU
La période de soudure, c'est-à-dire celle juste avant les premières récoltes et où le grain de la récolte précédente est épuisé, qui s'étend d'avril à juillet, voit les prix des denrées alimentaires monter en flèche à mesure que les stocks diminuent
Peter Graaff, représentant par intérim de l'OMS au Soudan, a averti qu'une «véritable tempête» se préparait avec des personnes affaiblies par la faim, victimes de maladies infectieuses
Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, en guerre depuis le 7 octobre, ont réaffirmé jeudi leurs conditions divergentes en vue d'une trêve humanitaire
Les services des Nations unies continuent eux d'alerter sur la crise humanitaire dans laquelle s'enfonce la bande de Gaza