Assis au milieu des packs d'eau et des pistaches d'une épicerie parisienne où il tient sa permanence, Nasrullah Youssoufi, traducteur franco-afghan, voit arriver chaque jour sur son téléphone des centaines d'appels à l'aide d'Afghans
Sur l'écran de son smartphone s'affiche une mosaïque de photos de famille, cartes d'identité, diplômes, certificats dans toutes les langues envoyées des quatre coins de l'Afghanistan comme autant de bouteilles à la mer
«Ne restez pas à la maison, essayez tous les jours de faire du sport, soyez dehors, dans le monde. J'espère être un premier exemple à suivre»
C'est seulement la deuxième fois que les 82 millions de réfugiés du monde entier seront représentés par une équipe aux Jeux paralympiques, après Rio-2016
Le mollah Abdul Ghani Baradar, qui dirigeait depuis le Qatar le bureau politique du mouvement, est rentré au pays où il devrait être appelé à de hautes fonctions
Les talibans ont multiplié les gestes d'apaisement à l'égard de la population, mais pour nombre d'Afghans, la confiance sera dure à gagner
«Même si ma mère mourrait, je ne pleurerais pas autant que j'ai pleuré hier», confie à l'AFP cet habitant de Dubaï âgé de 32 ans, au lendemain de l'entrée des talibans dans la capitale Kaboul qui a consacré leur prise de pouvoir en Afghanistan
«Nous espérons que ces gens ont changé», ajoute l'homme en tenue traditionnelle afghane, qui a fui son pays pour l'émirat dans les années 90