Certains pays du Sud, dont la République démocratique du Congo, continuent de réclamer davantage de moyens financiers de la part des pays riches pour donner leur approbation finale
La question du financement, qui crispe les discussions depuis 10 jours, reste cruciale
L'objectif de protéger 30% des terres et des mers de la planète d'ici 2030, annoncé comme le point phare de ces négociations, figure dans le projet d'accord, présenté dimanche par la Chine, présidente de la 15e Conférence des Nations unies pour la biodive
Une nouvelle session plénière est prévue dimanche soir, après une journée qui sera marquée de nouveau par d'intenses négociations à huis clos
Un vent d'optimisme prudent a commencé à souffler samedi à la COP15 après l'ultime séance plénière des ministres de l'Environnement
Fort des avancées enregistrées, la présidence chinoise a promis de communiquer une «proposition de texte» qui sera «ambitieux, équilibré et applicable»
L'ambition de cette COP sur la biodiversité reste de sceller d'ici le 19 décembre un accord sur la biodiversité aussi historique que celui de Paris pour le climat en 2015
Parmi les principaux objectifs du projet, figure l'engagement de protéger 30% des terres et des océans d'ici à 2030, la diminution de moitié de l'usage des pesticides, la restauration de milliards d'hectares de terres dégradées
Pour stopper la destruction de la planète et de ses ressources, les pays du monde ont jusqu'au 19 décembre, pour conclure le «cadre mondial pour la biodiversité»
Un mécanisme de suivi et d'indicateurs précis est aussi très attendu pour ne pas répéter l'échec de l'accord précédent, adopté à Aichi au Japon en 2010
Les délégués de 190 pays ont jusqu'au 19 décembre pour adopter un «cadre mondial décennal» assez ambitieux pour mettre un terme d'ici 2030 à la destruction de la nature
Et le temps presse: un million d'espèces sont menacées d'extinction, un tiers des terres sont gravement dégradées et les sols fertiles disparaissent
Le prince Mohammed a précisé que le Royaume contribuerait à hauteur de 2,5 milliards de dollars à l’Initiative pour un Moyen-Orient vert (MGI) au cours des dix prochaines années
La MGI a pour objectif de réduire de plus de 60% les émissions de carbone liées à la production régionale d’hydrocarbures