Les manifestants, dont certains ont brandi le drapeau vert de l'ancien régime de Mouammar Kadhafi, ont crié leur colère contre l'incurie de leurs dirigeants et la détérioration des conditions de vie
Des milliers de personnes ont battu le pavé à travers le pays vendredi, de Benghazi (est) à la capitale Tripoli dans l'ouest, en passant par les villes orientales de Tobrouk et al-Baïda
Ousmane Sonko a sommé le président Macky Sall de libérer les membres de l'opposition arrêtés, faute de quoi leurs supporteurs viendront « chercher ces otages politiques, coûte ce que cela devra coûter»
Au même moment, les Sénégalais se divisaient sur les responsabilités dans les évènements de la veille et sur les moyens de stopper l'engrenage dans un pays souvent considéré comme un îlot de stabilité
Le 7 mars 2020, le Liban, qui croule sous une dette de 92 milliards de dollars (170% du PIB), fait défaut pour la première fois de son histoire sur une première tranche de sa dette
Le 4 août, une gigantesque explosion détruit le port de Beyrouth et dévaste des quartiers entiers de la capitale
Déjà miné par la fracture entre l'Est et l'Ouest, le pays s'est davantage enfoncé dans la crise en se retrouvant avec deux Premiers ministres rivaux à Tripoli
Fathi Bachagha, un poids lourd de la scène politique locale, bénéficie de l'appui du Parlement mais aussi du maréchal Khalifa Haftar, soutenu par l'Egypte et les Emirats arabe unis
«Les périodes de transition vont se poursuivre en Libye et nous, les libyens, ne sommes que manipulés»
«Tout ce que font le Parlement et le Haut Conseil d'État, c'est tergiverser pour rester au pouvoir», a confié Asma Fituri, une enseignante, sur un marché de Tripoli