De nombreux défis attendent le vainqueur de l'élection présidentielle convoquée mardi au Kenya, pour maintenir le cap de cette dynamique économie d'Afrique de l'Est
De 7,5% en 2021, la croissance devrait s'établir à 5,2% en moyenne pour 2023-2024, selon la Banque mondiale qui prévoit par ailleurs une détérioration de la balance commerciale cette année
«Prince» de la politique kényane, Uhuru Muigai Kenyatta est indissociable de sa famille, la plus riche du pays et la seule qui lui ait donné deux présidents
Depuis sa réélection en 2017, l'ancien golden boy éduqué aux Etats-Unis s'est notamment efforcé de renforcer la stature internationale du Kenya, qui siège actuellement au Conseil de sécurité de l'ONU
Quatre candidats sont en lice pour la fonction suprême, dont l'actuel vice-président William Ruto, et Raila Odinga, ancien leader de l'opposition désormais soutenu par le pouvoir
Les avocats David Mwaure et George Wajackoyah - un ancien espion excentrique qui veut légaliser le cannabis - sont également dans la course, mais la présidentielle s'annonce comme un duel, serré, entre Ruto et Odinga
L'élection présidentielle du 9 août alimente les interrogations chez les observateurs et les diplomates, notamment autour d'une passation de pouvoir pacifique dans un pays qui a connu plusieurs crises post-électorales
Les deux principaux candidats, William Ruto et Raila Odinga, se sont engagés à respecter le résultat des urnes
Plus de 16,7 millions de personnes dans les trois pays sont déjà en situation «d'insécurité alimentaire aiguë», chiffre qui pourrait passer à 20 millions dès septembre
La sécheresse a déjà entraîné la mort de 3,6 millions de têtes de bétail au Kenya et en Ethiopie, dans des zones où l'élevage est la principale source de revenus des populations locales
Rigathi Gachagua, qui a été l'assistant personnel de l'actuel président Uhuru Kenyatta entre 2001 et 2006, a été choisi à l'issue d'un processus secret de plusieurs mois
L'élection d'un Luo en la personne de Raila Odinga marquerait une rupture significative dans plus d'un demi-siècle de la vie politique kenyane
La plainte assure que Sama choisit les candidats en fonction de leurs origines modestes au prétexte de les sortir de la pauvreté
La plainte détaille aussi des mauvaises conditions de travail, non adaptées à la difficulté et à la pénibilité des tâches, et le non-respect des droits des employés, comme celui de se syndiquer