Le Hamas accuse Israël de tirs meurtriers contre des civils à Gaza

Des personnes blessées reçoivent des soins à l'hôpital Al-Chifa de la ville de Gaza, à la suite d'une frappe israélienne, le 25 janvier 2024, au milieu des combats en cours entre Israël et le mouvement palestinien Hamas. (Photo par AFP)
Des personnes blessées reçoivent des soins à l'hôpital Al-Chifa de la ville de Gaza, à la suite d'une frappe israélienne, le 25 janvier 2024, au milieu des combats en cours entre Israël et le mouvement palestinien Hamas. (Photo par AFP)
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Publié le Vendredi 26 janvier 2024

Le Hamas accuse Israël de tirs meurtriers contre des civils à Gaza

  • Les Nations unies ont indiqué jeudi que l'armée israélienne avait ordonné l'évacuation d'un refuge de l'agence de l'ONU, qui abrite des dizaines de milliers de déplacés
  • L'armée a assuré qu'«aucune demande d'évacuation spécifique» n'avait été communiquée «à l'Unwra ou à ceux qui restent à proximité» du refuge

JÉRUSALEM: Le Hamas a accusé jeudi Israël de tirs meurtriers contre des civils qui attendaient de l'aide humanitaire dans la ville de Gaza, pendant que des combats acharnés opposaient l'armée au mouvement islamiste à Khan Younès, épicentre de la guerre dans le sud du territoire palestinien assiégé.

Le ministère de la Santé du Hamas a dénoncé un "nouveau massacre" et affirmé qu'Israël avait tué 20 personnes qui faisaient la queue pour recevoir de l'aide à la sortie de la ville, et en avait blessé 150 autres.

Le Jihad islamique, un autre mouvement palestinien, a évoqué des tirs d'"obus d'artillerie et des roquettes".

L'armée israélienne n'a pas confirmé ces informations. Plusieurs témoins interrogés par l'AFP ont assuré avoir été visés par l'armée.

Des ambulances, sirènes hurlantes, ont afflué vers l'hôpital al-Shifa, où des blessés étaient pris en charge à même le sol, selon des images tournées par l'AFP.

"Les gens allaient chercher de la nourriture et de la farine puisqu'ils n'avaient rien à manger. Et tout à coup, des chars sont arrivés et ont commencé à tirer sur les gens, qui ont été coupés en morceaux", a témoigné Abou Ata Basal, l'oncle d'un blessé.

«Violation flagrante»

Mercredi, des tirs de chars contre un refuge de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) avaient fait 13 morts à Khan Younès, selon l'Unrwa.

Les Nations unies ont indiqué jeudi à l'AFP que l'armée israélienne avait ordonné l'évacuation de ce refuge, qui abrite des dizaines de milliers de déplacés, avant vendredi 17h00 (15h00 GMT).

L'armée a assuré qu'"aucune demande d'évacuation spécifique" n'avait été communiquée "à l'Unwra ou à ceux qui restent à proximité" du refuge.

Le commissaire général de l'Unrwa, Philippe Lazzarini, avait fustigé "une violation flagrante" des règles de la guerre, affirmant que les coordonnées de ce centre avaient été "partagées avec les autorités israéliennes".

L'armée a indiqué à l'AFP qu'elle avait "exclu (...) une frappe aérienne ou d'artillerie", évoquant aussi "la possibilité" d'un tir du Hamas.

Selon un journaliste de l'AFP, les bombardements étaient incessants jeudi sur Khan Younès, la ville natale de Yahya Sinouar, le chef du Hamas dans la bande de Gaza, considéré comme l'architecte de l'attaque sanglante menée le 7 octobre par le mouvement islamiste contre Israël.

Cette attaque a entraîné la mort de plus de 1.140 personnes en Israël, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens.

Quelque 250 personnes ont été enlevées lors de l'attaque et emmenées à Gaza, dont une centaine ont été libérées fin novembre durant une trêve en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël.

En riposte, Israël a juré "d'anéantir" le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et a lancé une vaste opération militaire qui a fait 25.900 morts, en grande majorité des femmes, des enfants et des adolescents, selon un bilan publié jeudi par le ministère de la Santé du mouvement islamiste.

Le ministère a fait état de 200 morts en 24 heures dans le territoire.

Sur la route qui longe la mer, des habitants fuyant Khan Younès tentaient jeudi de gagner Rafah, plus au sud, à la frontière égyptienne, leurs bagages empilés sur le toit des voitures, à bord d'un tracteur ou dans une carriole tirée par un âne.

"Je ne sais pas où je vais", a témoigné Mousa Abu Youssef, qui a décidé de fuir quand des chars ont ouvert le feu près de lui. "Je n'ai rien pris, pas de couvertures, pas de tente, rien du tout".

Berlin «extrêmement préoccupé» par la situation dans le sud de Gaza

La ministre allemande des Affaires étrangères s'est déclaré jeudi "extrêmement préoccupée" par la "situation désespérée" des civils à Khan Younès, appelant Israël à un cessez-le-feu humanitaire.

"Même le droit à l'autodéfense est soumis à des règles et le droit international humanitaire s'applique également à la lutte contre les terroristes", a déclaré Annalena Baerbock.

"Israël doit respecter cela comme tous les autres États du monde, même dans un contexte difficile, où le Hamas enfreint toutes les règles et utilise les gens comme boucliers humains", a-t-elle ajouté dans un communiqué diffusé par son ministère à Berlin.

«Epuisés»

Dans le petit territoire, soumis par Israël à un siège total depuis le 9 octobre, environ 1,7 million d'habitants ont fui leur foyer et s'entassent pour la plupart dans le sud, dans des conditions humanitaires désespérées.

"Nous sommes épuisés. Arrêtez! Les deux parties doivent s'arrêter", implorait Latifa Abou Rezk en pleurant sur la dépouille d'un proche dans un hôpital à Rafah.

Le Qatar, l'Egypte et les Etats-Unis tentent une médiation pour parvenir à une nouvelle trêve, incluant la libération d'otages et de prisonniers.

Selon le quotidien Washington Post et le site d'information Axios, le chef de la CIA William Burns va se rendre en Europe et y rencontrer ses homologues israélien, égyptien et le Premier ministre qatari dans l'espoir de négocier une trêve.

Mais dans un enregistrement obtenu par la chaîne israélienne 12, Benjamin Netanyahu a jugé "problématique" le rôle de médiateur du Qatar. Ce pays accueille la direction politique du Hamas, organisation classée comme terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne notamment.

Le Qatar s'est dit "consterné" par les déclarations attribuées à M. Netanyahu, les accusant d'"entraver et saper le processus de médiation".

Vendredi, la Cour internationale de justice (CIJ) doit rendre sa décision sur des mesures urgentes réclamées par l'Afrique du Sud, qui accuse Israël de "génocide" des Palestiniens à Gaza. La plus haute juridiction de l'ONU pourrait potentiellement ordonner à Israël d'arrêter sa campagne militaire, mais ne dispose d'aucun moyen de faire appliquer ses décisions.

Le Hamas s'est engagé à respecter un cessez-le-feu s'il était réclamé par la CIJ, à condition qu'Israël s'y conforme aussi.


Bethléem renoue avec l'esprit de Noël à la faveur de la trêve à Gaza

Vue générale de la place de la Nativité avec des pèlerins et des fidèles avant la messe de minuit à l'église de la Nativité à Bethléem, en Cisjordanie occupée par Israël, le 24 décembre 2025. (AFP)
Vue générale de la place de la Nativité avec des pèlerins et des fidèles avant la messe de minuit à l'église de la Nativité à Bethléem, en Cisjordanie occupée par Israël, le 24 décembre 2025. (AFP)
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  • À Bethléem, Noël retrouve une dimension festive après deux ans de guerre, porté par un message de paix, de solidarité et de renouveau, malgré une crise humanitaire persistante à Gaza
  • Du Vatican au Moyen-Orient, les célébrations de Noël sont marquées par des appels forts à la justice, à la trêve et à l’espérance dans un monde traversé par les conflits

BETHLÉEM: Bethléem, ville de Cisjordanie occupée et berceau du christianisme, a célébré mercredi son premier Noël festif depuis le début de la guerre à Gaza, alors qu'à des milliers de kilomètres de là, le pape Léon XIV célébrait au Vatican la première messe de Noël de son pontificat.

Sous les ors de la basilique Saint-Pierre de Rome, devant les cardinaux, évêques, diplomates et environ 6.000 fidèles, le pape a délivré dans son homélie un message de "charité et d'espérance" face aux dérives d'une "économie faussée".

Le chef de l'Eglise catholique devrait renouveler jeudi, en prononçant sa bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde) ses appels à la paix. Mardi soir, il avait demandé une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier, disant regretter le fait que "la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve".

A Bethléem, des centaines de fidèles se sont massés à l'approche de minuit dans la basilique de la Nativité, comble au point qu'ils étaient nombreux à être assis à même le sol.

Les célébrations de Noël de ces deux dernières années y avaient été ternies par la guerre dévastatrice à Gaza déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023.

Par solidarité avec les Palestiniens du territoire, les festivités avaient été annulées mais cette année, avec la trêve entrée en vigueur à Gaza en octobre, l'immense sapin de Noël s'est de nouveau illuminé devant la basilique de la Nativité, construite sur la grotte où la tradition chrétienne situe la naissance du Christ.

- "Solidarité" et "justice" -

Le patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, arrivé mercredi, y a délivré lors de la messe une homélie pour la paix, l'espoir et le renouveau, face aux décisions politiques et équilibres de pouvoirs qui "semblent souvent déterminer le destin des peuples".

"Noël, cependant, nous invite à regarder au-delà de la logique de la domination, à redécouvrir le pouvoir de l'amour, de la solidarité et de la justice", a dit le cardinal, qui avait célébré une messe à Gaza dimanche.

Le vice-président de l'Autorité palestinienne, Hussein al-Cheikh, était présent à la messe de Bethléem.

Dans la journée, des centaines de personnes ont envahi les rues de la ville pour assister au défilé des scouts sur l'emblématique place de la Mangeoire, égrenant les chants traditionnels.

"C'est une journée pleine de joie, parce qu'avant on ne pouvait pas célébrer à cause de la guerre", dit à l'AFP Milagros Anstas, 17 ans, dans son uniforme bleu et jaune.

Des hommes déguisés en Père Noël vendaient des pommes d'amour et des jouets, tandis que des familles se faisaient photographier devant une crèche encadrée par une étoile géante.

"Je suis venue en Terre sainte pour réaliser le rêve de toute une vie : passer Noël ici", a déclaré Ursula Whalen, venue de Caroline du Nord, aux Etats-Unis.

- Crise humanitaire -

Comme ailleurs au Moyen-Orient, les chrétiens représentent une minorité en Terre sainte, avec une communauté de 185.000 personnes en Israël et 47.000 dans les Territoires palestiniens.

Malgré l'esprit de fête qui règne dans la ville, la municipalité de Bethléem a tenu à tempérer le faste des célébrations. Car en dépit du cessez-le-feu, les Palestiniens de Gaza restent frappés par une grave crise humanitaire.

La grande majorité des plus de 2 millions de Gazaouis ont été déplacés par le conflit et vivent dans des conditions très difficiles. Des centaines de milliers d'entre eux sont encore sous des tentes, impuissants face aux pluies hivernales.

Carmelina Piedimonte, venue d'Italie avec un groupe catholique, a estimé qu'il était essentiel que les pèlerins et les touristes reviennent dans la ville sainte afin d'aider à relancer son économie en difficulté, qui dépend quasi exclusivement du tourisme.

En Syrie, la communauté chrétienne de Damas a fêté Noël sous haute surveillance dans la vieille ville, après un attentat suicide perpétré en juin dans une église de la capitale.

En Australie, les festivités sont particulièrement assombries par l'attentat antisémite survenu le 14 décembre sur la plage de Bondi, à Sydney.

"Noël sera différent cette année", a écrit sur X le Premier ministre Anthony Albanese, évoquant "une profonde tristesse".


Le chef d'état-major libyen est mort dans un "accident" d'avion en Turquie (officiel)

Photo prise et diffusée par le ministère turc de la Défense le 23 décembre 2025, montrant le chef d'état-major libyen, le général Muhammad Ali Ahmad Al-Haddad. (AFP/ministère turc de la Défense)
Photo prise et diffusée par le ministère turc de la Défense le 23 décembre 2025, montrant le chef d'état-major libyen, le général Muhammad Ali Ahmad Al-Haddad. (AFP/ministère turc de la Défense)
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  • Le chef d’état-major libyen Mohamed al-Haddad et plusieurs hauts responsables militaires sont morts dans un accident d’avion après leur départ d’Ankara
  • Les autorités turques évoquent une urgence liée à un dysfonctionnement électrique ; la Libye observe trois jours de deuil national et a dépêché une délégation pour enquêter

TRIPOLI: Le chef d'état-major libyen et plusieurs autres responsables militaires sont morts dans un "accident" d'avion après avoir quitté la capitale turque Ankara, où ils étaient en visite, a annoncé mardi soir le Premier ministre libyen, Abdelhamid Dbeibah.

"C'est avec une profonde tristesse et une grande affliction que nous avons appris la nouvelle du décès du chef d'état-major général de l'armée libyenne, le général de corps d'armée Mohamed Al-Haddad (...), à la suite d'une tragédie et d'un accident douloureux lors de (son) retour d'une mission officielle dans la ville turque d'Ankara", a déclaré M. Dbeibah sur sa page officielle sur Facebook.

Les autorités turques ont annoncé que l'épave de l'avion qui le transportait avait été retrouvée. Elles avaient auparavant indiqué que le contact avait été perdu avec l'appareil moins de 40 minutes après son décollage d'Ankara.

Le général Mohamad al-Haddad, originaire de Misrata (ouest), avait été nommé à ce poste en août 2020 par l'ancien chef du gouvernement Fayez al-Sarraj.

Plusieurs autres responsables militaires se trouvaient à bord selon le Premier ministre libyen: le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Al-Fitouri Ghraybel, le directeur de l'Autorité de l'industrie militaire, Mahmoud Al-Qatioui, et le conseiller du chef d'état-major, Mohamed Al-Assaoui Diab.

Un photographe, Mohamed Omar Ahmed Mahjoub, les accompagnait.

M. Dbeibah a déploré une "grande perte pour la patrie"". "Nous avons perdu des hommes qui ont servi leur pays avec loyauté et dévouement", a-t-il noté.

Le gouvernement d'union nationale (GNU) de M. Dbeibah, basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale, a décrété un deuil national de trois jours.

Il a aussi demandé au ministère de la Défense d'envoyer une délégation officielle à Ankara pour faire la lumière sur les circonstances de l'incident, selon un communiqué du gouvernement.

L'appareil "a signalé une urgence due à un dysfonctionnement électrique au contrôle aérien et a demandé un atterrissage d'urgence", a précisé la présidence turque.

Le maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est libyen, a de son côté présenté ses condoléances et dit sa "profonde tristesse".


Le ministre israélien de la Défense promet de ne "jamais quitter" Gaza

Des enfants jouent dans le camp de Nuseirat pour Palestiniens déplacés, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 décembre 2025. (Photo : Eyad Baba / AFP)
Des enfants jouent dans le camp de Nuseirat pour Palestiniens déplacés, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 décembre 2025. (Photo : Eyad Baba / AFP)
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  • Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré qu’Israël « ne quitterait jamais Gaza » et évoqué la création d’avant-postes, avant que son ministère ne précise qu’il n’y a aucune intention de recolonisation
  • Ces propos interviennent alors qu’une trêve fragile est en vigueur et que les médiateurs appellent à la mise en œuvre du plan Trump, qui prévoit un retrait complet israélien de Gaza

JERUSALEM: Le ministre de la Défense israélien Israël Katz a affirmé mardi qu'Israël "ne quitterait jamais Gaza", évoquant la possible création d'avant-postes dans le territoire palestinien ravagé par la guerre, avant que ses services ne modèrent ses propos.

"Nous sommes au cœur de Gaza et nous ne quitterons jamais Gaza", a déclaré M. Katz en déplacement dans la colonie de Beit-El en Cisjordanie occupée, lors d'un discours filmé par des médias israéliens.

"Nous sommes là-bas pour empêcher ce qui s'est passé" de se reproduire, a-t-il ajouté, en référence à l'attaque meurtrière du Hamas palestinien en Israël le 7 octobre 2023.

M. Katz a évoqué l'installation d'avant-postes dans le nord de Gaza, pour remplacer des colonies évacuées par Israël lors de son retrait unilatéral de 2005, citant le modèle de "Nahal", associant présence militaire et implantation agricole.

"Au moment opportun (...) nous établirons dans le nord de Gaza, des avant-postes Nahal à la place des communautés (des anciennes colonies) qui ont été déracinées", a-t-il dit.

Ses services ont rapidement tempéré ses propos, assurant qu'ils "s'inscrivaient exclusivement dans un contexte sécuritaire."

"Le gouvernement n'a aucune intention d'établir des colonies dans la bande de Gaza", selon un communiqué.

Les déclarations du ministre interviennent dans le contexte d'une fragile trêve entrée en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas, sous l'égide de Washington et de médiateurs régionaux.

Les pays médiateurs --Qatar et Égypte-- appellent à la mise en œuvre de la deuxième phase du plan de paix du président américain Donald Trump. Cette étape prévoit notamment un retrait complet des forces israéliennes de la bande de Gaza, et le plan stipule qu'"Israël ne va ni occuper ni annexer Gaza."

Les propos de M. Katz ont suscité de vives critiques dans l'opposition.

"Le gouvernement vote d'une main en faveur du plan Trump, et de l'autre il vend des fables sur des centres de peuplement isolés à Gaza", a assené sur X Gadi Eizenkot, ancien ministre et ancien chef d'état-major.

Jeudi dernier, quelques dizaines d'Israéliens ont pénétré illégalement dans la bande de Gaza, en violation des consignes de l'armée, et y ont planté symboliquement un drapeau israélien, pour appeler à la réoccupation et à la recolonisation du territoire palestinien, réclamée notamment par les ministres d'extrême droite du gouvernement Netanyahu.