LONDRES: L’Autorité palestinienne pour la qualité de l’environnement a déclaré jeudi que 66% des habitants de Gaza souffrent de maladies d’origine hydrique comme le choléra, la diarrhée chronique et les maladies intestinales, rapporte l’Agence palestinienne de presse et d’information (Wafa).
Cette crise sanitaire est due à la pénurie d’eau potable et à la fermeture de toutes les installations de dessalement de l’eau – une situation exacerbée par l’attaque militaire israélienne dans la bande occupée.
Selon l’autorité, les bombardements israéliens ont détruit les systèmes d’égouts de Gaza, entraînant leur débordement. Cela est particulièrement évident dans le cas de la piscine du quartier de Cheikh Radwan, lourdement touchée par l’accumulation des eaux de pluie et des fuites d’eaux usées.
L’autorité soutient que la situation actuelle est une crise non seulement humanitaire, mais également environnementale.
La campagne militaire israélienne a détruit environ 50 000 arbres et gravement endommagé des hectares de terres agricoles, de pépinières et de jardins familiaux, révèle-t-elle. Cette destruction entraîne une désertification accrue, une perte de la biodiversité, une dégradation de la qualité des sols et une augmentation des émissions de dioxyde de carbone.
La guerre a également conduit à l’accumulation de déchets solides et médicaux, à une augmentation des émissions de carbone et à une aggravation des effets du changement climatique.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com