Le vice-Premier ministre du Kurdistan a qualifié la frappe de la Turquie de «précédent dangereux car elle visait une force officielle irakienne du Kurdistan»
Lundi, une frappe de drone a visé l'aérodrome d'Arbat, près de Souleimaniyeh, faisant trois morts
Le bombardement de lundi représente une rare attaque contre les forces de sécurité du Kurdistan, même si dans cette région, Turquie et Iran sont souvent pointés du doigt pour des frappes de drone visant leurs oppositions respectives
La mission de l'ONU en Irak a aussi condamné la frappe d'Arbat, estimant que "les problèmes sécuritaires devaient être résolus par le dialogue et la diplomatie – et non par des bombardements"
"Nous attendons de la partie iranienne qu'elle n'ait pas recours à la violence contre le Kurdistan et contre la souveraineté de l'Irak"
Ces derniers mois, plusieurs hauts responsables à Téhéran ont pressé l'Irak de concrétiser ses engagements sur le dossier de l'opposition iranienne