L'objectif de ces réunions qui ont commencé samedi, était de progresser vers un accord comprenant une trêve dans les combats et la libération des otages israéliens
Le gouvernement israélien est sous pression de son opinion publique pour ramener les otages toujours détenus
Lors de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, quelque 250 personnes avaient été enlevées et emmenées à Gaza
Une centaine ont été libérées fin novembre durant une trêve en échange de prisonniers palestiniens
La «libération des otages» et «l'instauration d'un cessez-le-feu le plus rapidement possible» ont figuré au coeur des discussions
Dès le début du conflit, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait proposé sa médiation entre le Hamas, «mouvement libérateur» selon lui, et Israël, qu'il a plusieurs fois qualifié d'«Etat terroriste»
Les manifestants ont défilé sur la place Habima, pour certains munis de pancartes fustigeant Benjamin Netanyahu avec des slogans tels que «le visage du mal» et réclamant des «élections maintenant»
«Tout le monde dans le pays, à l'exception de sa coalition toxique, sait que ses décisions ne sont pas prises pour le bien du pays, qu'il essaie seulement de rester au pouvoir», critique samedi Yair Katz, 69 ans
Le ministère de la Santé du Hamas a fait état de «nombreux» morts dans des bombardements nocturnes sur des tours de Khan Younès
Le Qatar a annoncé un accord entre Israël et le Hamas, à la suite d'une médiation conjointe avec la France, «portant sur l'entrée de médicaments (...) pour les otages»
La voiture, ainsi qu'un autre véhicule qui pourrait avoir été utilisé par les commandos du Hamas lors de leur attaque sur le sol israélien, ont été trouvés
L'Indonésie avait démenti en novembre une affirmation israélienne selon laquelle l'hôpital se trouvait au-dessus d'un réseau de tunnels du Hamas
Les proches des otages ont multiplié les appels au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour un accord sur la libération des captifs alors que l'armée a admis avoir tué «par erreur» trois d'entre eux dans le territoire palestinien
Cette semaine, les Nations Unies ont prévenu que la faim et le désespoir poussant les habitants à s'emparer de l'aide humanitaire risquaient de conduire à un «effondrement de l'ordre civil»