Pour le président français il s'agit tout d'abord d'exprimer le soutien de la France, mais comme le précise une source proche de l'Elysée, "un soutien qui se veut exigeant"
Côté français l'heure n'est donc plus au soutien inconditionnel, même si Paris continue de se poser en "ami" de Beyrouth
Certes, l'ambassadeur français au Royaume-Uni n'a pas été rappelé comme ceux de Washington et Canberra après l'annonce d'AUKUS, le partenariat stratégique des trois pays qui prive la France d'un juteux contrat de fourniture de sous-marins à l'Australie
Mais Paris ne décolère pas contre Londres, son rôle dans l'affaire des sous-marins a été beaucoup plus actif que ne le laisse supposer le maintien de l'ambassadeur
Au cours de cet entretien téléphonique très attendu, les deux présidents ont tenté de trouver une issue à la crise diplomatique la plus grave entre les Etats-Unis et la France depuis le « non » français à la guerre d'Irak en 2003
En premier lieu, Emmanuel Macron et Joe Biden sont convenus que « des consultations ouvertes entre alliés » auraient « permis d'éviter cette situation »
Cette discussion téléphonique se tiendra à « la demande du président des Etats-Unis », a rappelé l'Elysée
Emmanuel Macron en attend « des clarifications sur le choix américain de tenir un allié européen à l'écart d'échanges structurants sur une coopération dans l'Indopacifique », a expliqué la présidence
«Les deux dirigeants échangeront sur les mesures et réformes à mettre en œuvre» par Beyrouth, «ainsi que sur leur calendrier», a indiqué mercredi l'Elysée
La visite de M. Mikati à Paris interviendra cinq jours après le vote de confiance du parlement libanais à son gouvernement
Trois fois reportée, en raison du Covid-19, cette exposition est l'événement artistique de la rentrée à Paris : elle présente 200 tableaux acquis au tournant du XIXe siècle par les frères Morozov
Cette collection «est la trace évidente que la Russie est bien une grande puissance européenne», a souligné Macron, qui l'a visitée avec des personnalités françaises et russes
La cote de popularité d'Emmanuel Macron est toujours supérieure à celle de ses prédécesseurs François Hollande (22%) et Nicolas Sarkozy (36%) au même moment de leurs mandats respectifs
Les jeunes de 18 à 24 ans sont plus nombreux à être satisfaits de l'action du président (+5%)