L'Ethiopie est engagée depuis près d'un an dans un conflit avec les autorités régionales du Tigré, dans le nord du pays, qui a fait des milliers de morts
«Le défi auquel nous sommes confrontés actuellement est que les plateformes de médias sociaux sont devenues des outils de stratégies politiques»
L'armée éthiopienne a reçu l'appui de forces venues d'Érythrée, pays frontalier du Tigré au nord, et de la région éthiopienne de l'Amhara, qui borde le Tigré au sud
Mais les combats se sont poursuivis depuis le 28 novembre et l'armée érythréenne a été accusée d'avoir perpétré plusieurs massacres et de s'être livrée à des violences sexuelles
L'armée éthiopienne combat un groupe rebelle dans la région Oromia du pays, que le gouvernement a rendu responsable de multiples massacres de civils
Les restrictions d'accès imposées aux organisations humanitaires et aux journalistes indépendants ont rendu difficile l'établissement d'un bilan clair des violences
Le Premier ministre éthiopien a lancé le 4 novembre une intervention militaire visant à renverser le parti au pouvoir dans cette région du nord du pays
Les troupes d'Asmara ont semble-t-il joué un rôle militaire primordial dans la campagne militaire d'Addis Abeba contre les forces du Tigré
Les soldats érythréens ont tué des centaines de civils, y compris des enfants, dans un massacre perpétré en novembre à Aksoum, dans la région éthiopienne du Tigré (nord), a dénoncé vendredi l'organisation Human Rights Watch (HRW)
Ce rapport est le deuxième d'envergure à documenter le massacre d'Aksoum (ou Axoum), après celui la semaine dernière d'Amnesty International