Ce vote est la dernière étape avant l'installation au pouvoir de la coalition hétéroclite formée in extremis le 2 juin par le chef de l'opposition Yaïr Lapid
« Nous savons que Netanyahou met la pression pour retarder ce vote afin de tenter de trouver des déserteurs mais vous devez agir pour le bien de l'Etat pas pour celui de M. Netanyahou », a plaidé M. Bennett
Le chef du Parlement israélien a indiqué qu'il présenterait officiellement lundi la formation d'un gouvernement par le chef de l'opposition, le centriste Yaïr Lapid
Cette annonce formelle enclenchera le processus qui permettra aux 120 députés de la Knesset de voter ou non la confiance au gouvernement hétéroclite formé par Lapid
Le vote de confiance s’approche, mais Netanyahou commence à multiplier les tentatives de déstabilisation, espérant des défections de dernière minute
Bennett sera le premier chef du gouvernement, jusqu'en 2023, avant d'être remplacé par Lapid jusqu'en 2025, à moins que cette coalition contre nature n'éclate en vol
Les négociations sont « bloquées » sur deux sujets: la composition d'un comité en charge de la nomination des juges et le soutien encore incertain du parti arabe israélien Raam (islamiste)
Selon la loi, il reste à ce camp mené par le centriste Yaïr Lapid jusqu'à 23H59 locales (20H59 GMT) pour formaliser un accord de gouvernement
Naftali Bennett a ouvert la voie à la formation d'un «gouvernement du changement» qui pourrait faire tomber Benjamin Netanyahou
Le Premier ministre a cinglé dans la foulée ce projet de coalition, qui serait selon lui «un danger pour la sécurité de l'Etat d'Israël», en le qualifiant «d'arnaque du siècle»
Le bâtiment abritait «un bureau de renseignement pour l'organisation terroriste palestinienne qui prépare et organise des attaques terroristes contre des civils israéliens» d’après Netanyahou
Selon lui, l'armée a pris «toutes les précautions pour s'assurer qu'il n'y ait pas de victimes civiles»
Israël a avancé mardi la possibilité de renoncer à s'engager avec le président américain, Joe Biden, sur la stratégie relative au programme nucléaire iranien
«Nous ne pourrons pas participer à ce processus si la nouvelle administration revient à cet accord», explique l'ambassadeur Guilad Erdan à la radio de l'armée israélienne