Algérie: nouvelle peine de prison ferme contre un journaliste

Des portraits de détenus algériens exposés devant l'ambassade d'Algérie à Paris, le 12 août 2020, lors d'une manifestation de soutien au journaliste algérien emprisonné Khaled Drareni. (Stephane De Sakutin/ AFP)
Des portraits de détenus algériens exposés devant l'ambassade d'Algérie à Paris, le 12 août 2020, lors d'une manifestation de soutien au journaliste algérien emprisonné Khaled Drareni. (Stephane De Sakutin/ AFP)
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Publié le Lundi 24 août 2020

Algérie: nouvelle peine de prison ferme contre un journaliste

  • Le journaliste algérien Abdelkrim Zeghileche a été condamné lundi à deux années de prison ferme pour "atteinte à l'unité nationale" et "outrage au chef de l'Etat"
  • L'Algérie figure à la 146e place (sur 180) du classement mondial de la liberté de la presse 2020 établi par Reporters Sans Frontières

ALGER: Le journaliste algérien Abdelkrim Zeghileche a été condamné lundi à deux années de prison ferme pour "atteinte à l'unité nationale" et "outrage au chef de l'Etat", dernier procès en date contre les militants prodémocratie en Algérie, a indiqué l'un de ses avocats à l'AFP.

Cette lourde peine survient dans un contexte de répression systématique contre des journalistes, des blogueurs et des militants du "Hirak", le mouvement populaire anti régime dans le pays.

Il est notamment reproché à Abdelkrim Zeghileche, détenu depuis le 24 juin, des publications sur Facebook appelant à la création d'un nouveau parti politique.

"Maintenant, tous les opposants algériens, dès qu'ils parlent, on leur colle +atteinte à l'unité nationale+ pour les incarcérer", a déploré l'avocat, Me Djamel Aissiouane.

"Abdelkrim Zeghileche a été condamné à deux ans de prison ferme et à une amende de 100.000 dinars (660 euros). Le dossier est vide. Nous allons faire appel", a-t-il dit.

Le procureur du tribunal de Constantine (nord-est), lieu du procès, avait requis trois ans de prison ferme à l'encontre de M. Zeghileche, directeur de Radio-Sarbacane, une radio indépendante en ligne.

Le 10 août, le journaliste Khaled Drareni a été condamné à trois ans de prison ferme pour "incitation à attroupement non armé" et "atteinte à l'unité nationale". 

La sentence très sévère a choqué ses collègues en Algérie et au-delà. Une campagne internationale de solidarité a été lancée par des défenseurs des droits de la presse et de la protection des journalistes. Des manifestations en faveur de sa libération ont été organisées à Paris, New York et Genève. 

Abdelkrim Zeghileche avait été relaxé le 4 mars dans le cadre d'un autre procès: le procureur de Constantine avait alors requis 6 mois de prison ferme contre lui et sa collègue Lynda Nacer pour "incitation à attroupement non armé" après un appel à un sit-in contre le 5e mandat du président déchu Abdelaziz Bouteflika début 2019. 

Ces derniers mois, des journalistes ont été accusés par le régime de semer la discorde, de menacer l'intérêt national et surtout d'être à la solde de "parties étrangères". Plusieurs sont en prison et des procès sont en cours.

L'Algérie figure à la 146e place (sur 180) du classement mondial de la liberté de la presse 2020 établi par Reporters Sans Frontières. Elle a dégringolé de 27 places par rapport à 2015.


Le prince héritier saoudien s'envole pour les États-Unis

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
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  • Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump
  • Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées

RIYAD : Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump.

Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées. 

 


Liban: un mort dans une nouvelle frappe israélienne 

Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
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  • Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément"
  • Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban

BEYROUTH: Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

"Une frappe ce soir de l'ennemi israélien sur une voiture dans la ville d'Al-Mansouri, située dans le district de Tyr, a tué un citoyen", a annoncé le ministère dans un communiqué.

Selon l'Agence de presse officielle libanaise Ani, cette frappe de drone a tué le directeur d'une école locale nommé Mohammed Shoueikh.

L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat à ces informations.

Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément".

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban en l'accusant de chercher à reconstituer ses capacités militaires.

La Finul oeuvre avec l'armée libanaise à l'application de cet accord de cessez-le-feu ayant mis fin le 27 novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre le Hezbollah et Israël.

Le Hezbollah a été très affaibli par la dernière guerre avec Israël et les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour le désarmer, ce que le mouvement islamiste refuse.

 


Accident de car en Arabie saoudite: 45 pèlerins tués selon la police indienne

45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
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  • "L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant"
  • 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne

NEW DELHI: 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne.

"L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant", a déclaré V.C. Sajjanar, commissaire de police de Hyderabad, la ville du centre de l'Inde d'où seraient originaires un grand nombre de victimes.

Lors d'un point presse, il a indiqué que "selon les premières informations, 46 personnes se trouvaient dans le bus et malheureusement une seule personne a survécu"."