Un an après le drame du port du 4 août 2020, les habitants peinent à reconstruire le patrimoine détruit et de nombreux édifices historiques datant de l’époque ottomane ou bâtis entre 1930 et 1970 restent inhabitables
«Une aide financière internationale d’urgence pour soutenir ce secteur est impérative ainsi que le vote de la loi sur la protection du patrimoine qui dort dans les tiroirs du Parlement depuis quatre ans déjà»
Les Libanais savaient que l’accumulation de la négligence, du favoritisme et de la corruption allait les mener vers quelque chose d’irrémédiable
Selon Hazem Saghieh, l’éditorialiste d’Asharq al-Awsat, l’explosion du 4 août constitue le «couronnement» et «l’ultime expression de l’état de putréfaction atteint par la classe politique» libanaise
«Tout le monde savait.» C’est ce qui se répète depuis le cataclysme qui a rayé le port de Beyrouth et la moitié de la capitale
«Tout le monde», en allusion aux responsables du gouvernement qui avaient été informés à plusieurs reprises que le nitrate d’ammonium était mal stocké dans le port
Shady Rizk va toujours à l'hôpital, un an après, pour se faire retirer des morceaux de verre logés dans sa chair
En ce 4 août 2020, sur les coups de 18 heures, il filme au téléphone l'épaisse fumée qui s'échappe d'un entrepôt au port de Beyrouth, juste en face. Quelques secondes plus tard, le souffle de la déflagration le frappe de plein fouet
La première explosion, entendue dans plusieurs quartiers de la capitale afghane, était celle d'un véhicule piégé conduit par un kamikaze visant la maison d'un député, voisine du domicile du ministre de la Défense, le général Bismillah Mohammadi
Une source sécuritaire afghane a fait état de trois personnes tuées et deux blessées dans cette première explosion, sans autre détail
Nous sommes très régulièrement contactés par des Libanais qui nous demandent des informations sur les visas, comment placer les enfants à l’école, trouver un appartement, recevoir des aides
Depuis octobre 2019, nous faisons aussi de l’humanitaire, bien que nous n’ayons pas vocation à en faire à l’origine