"Dans le temps présent de violence, de haine qui règnent dans la zone, on ne peut pas effectivement faire naître comme ça deux États souverains", a-t-il expliqué sur RFI
"Mais on peut préparer le terrain (...), ça veut dire, envoyer des signaux clairs de respect des aspirations légitimes des Palestiniens et notamment l'arrêt de la colonisation"
La libération "de tous les otages" retenus par le Hamas à Gaza est "le premier objectif", a affirmé Emmanuel Macron, lors de sa rencontre à Jérusalem avec son homologue israélien, Isaac Herzog
Les Etats-Unis ont réclamé lundi la libération de tous les otages à Gaza, avant toute éventuelle discussion d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, en dépit des appels en faveur d'une trêve des combats qui ont fait des milliers de morts
Dès son arrivée, à l'aéroport de Tel-Aviv, il a rencontré des familles de Français ou Franco- israéliens tués, disparus ou retenus otages dans la bande de Gaza
La visite de M. Macron intervient au 18e jour de la guerre entre Israël et le Hamas, qui a fait des milliers de morts, en très grande majorité des civils
"Nous sommes liés à Israël par le deuil. Trente de nos compatriotes ont été assassinés le 7 octobre. Neuf autres sont encore portés disparus ou retenus en otage. A Tel-Aviv, auprès de leurs familles, j'ai exprimé la solidarité de la Nation", écrit Macron
Le chef de l'Etat va aussi appeler à "préserver les populations civiles" à Gaza tandis qu'Israël y a engagé des frappes aériennes massives en riposte à l'attaque avec l'objectif affiché de "détruire" le Hamas, a indiqué l'Elysée
«La première étape doit être un cessez-le-feu humanitaire immédiat, sauvant la vie des civils grâce à l'acheminement d'une aide humanitaire rapide et efficace, à Gaza»
«L'humanité doit primer», a insisté Volker Türk, «beaucoup trop de civils, dont de nombreux enfants, ont déjà perdu la vie – dans les deux camps»