ACWA Power signe plusieurs accords pour fournir de l'énergie propre à l'Europe

Les accords, signés lors d'un atelier international à Riyad sous la supervision du ministère de l'énergie, visent à mettre en place des systèmes intégrés pour les exportations d'énergie transfrontalières. (Photo Fournie)
Les accords, signés lors d'un atelier international à Riyad sous la supervision du ministère de l'énergie, visent à mettre en place des systèmes intégrés pour les exportations d'énergie transfrontalières. (Photo Fournie)
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Publié le Lundi 21 juillet 2025

ACWA Power signe plusieurs accords pour fournir de l'énergie propre à l'Europe

  • Les accords, signés lors d'un atelier international à Riyad sous la supervision du ministère de l'énergie, visent à mettre en place des systèmes intégrés pour les exportations d'énergie transfrontalières.
  • L'événement, intitulé "Exportation d'énergie renouvelable et d'hydrogène vert", souligne la volonté stratégique de l'Arabie saoudite de prendre la tête du corridor économique Inde-Moyen-Orient-Europe.

RIYAD : Le géant saoudien des services publics ACWA Power a signé plusieurs accords pour exporter de l'électricité renouvelable et de l'hydrogène vert vers l'Europe, marquant ainsi une étape importante dans les efforts du Royaume pour devenir une plaque tournante mondiale de l'énergie propre.

Les accords, signés lors d'un atelier international à Riyad sous la supervision du ministère de l'énergie, visent à mettre en place des systèmes intégrés pour les exportations d'énergie transfrontalières.

L'événement, intitulé "Exportation d'énergie renouvelable et d'hydrogène vert", souligne la volonté stratégique de l'Arabie saoudite de prendre la tête du corridor économique Inde-Moyen-Orient-Europe en tirant parti de sa position géographique entre l'Est et l'Ouest, a rapporté l'agence de presse saoudienne (Saudi Press Agency).

Les accords soutiennent l'objectif du Royaume de produire 50 % de son électricité à partir de sources renouvelables d'ici 2030 et de devenir le plus grand exportateur mondial d'hydrogène vert, avec des plans visant à produire 1,2 million de tonnes par an d'ici la fin de la décennie.

Le rapport de la SPA indique que "Les accords et protocoles d'accord signés par ACWA Power lors de l'atelier comprenaient un protocole d'accord multilatéral avec des entreprises européennes de premier plan, notamment Edison (Italie), TotalEnergies (France), ZeroEurope (Pays-Bas) et ENPW (Allemagne), en vue d'exporter de l'électricité produite à partir de sources d'énergie renouvelables du Royaume vers l'Europe, tout en évaluant le potentiel commercial et les tendances du marché européen à l'égard des solutions énergétiques durables".

ACWA Power a également signé des protocoles d'accord avec des leaders mondiaux de l'interconnexion électrique et des technologies de transmission de courant continu à haute tension, dont le CESI italien en tant que conseiller technique indépendant, ainsi que Prysmian, GE Vernova, Siemens Energy et Hitachi. Ces partenariats visent à développer des corridors de transmission transfrontaliers avancés afin d'améliorer la fiabilité de l'approvisionnement et l'efficacité de l'infrastructure.  

En collaboration avec l'entreprise allemande EnBW, ACWA Power a également lancé la première phase du Yanbu Green Hydrogen Hub, un projet intégré conçu pour répondre à la demande mondiale d'énergie à faible taux d'émission. L'installation devrait commencer à fonctionner commercialement en 2030.

Le projet comprendra la production d'électricité renouvelable, le dessalement de l'eau, des unités d'électrolyse, la conversion de l'hydrogène en ammoniac et un terminal d'exportation dédié. Il vise à renforcer la capacité de l'Arabie saoudite à produire de l'énergie propre à des coûts compétitifs tout en répondant à la demande mondiale croissante de l'industrie en matière de solutions énergétiques durables.

L'atelier et les accords qui l'accompagnent mettent en évidence les avantages concurrentiels du Royaume et renforcent son leadership dans les efforts mondiaux de transition énergétique. Le ministère de l'énergie a déclaré que l'initiative soutenait l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur de la sécurité énergétique, de l'intégration régionale et de ses objectifs Vision 2030.

Avec un objectif d'émissions nettes nulles d'ici 2060, l'Arabie saoudite investit massivement dans l'hydrogène vert et bleu. ACWA Power et Saudi Aramco sont à la tête de plusieurs projets majeurs, dont une entreprise de production d'hydrogène à NEOM, afin de consolider le rôle du Royaume dans la future économie de l'hydrogène. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le pétrole recule légèrement, les négociations commerciales sont dans le collimateur

Le baril de WTI a pris 3,66% à 85,76 dollars tandis que le cours du Brent a progressé de 3,44% à 90,11 dollars. (Reuters).
Le baril de WTI a pris 3,66% à 85,76 dollars tandis que le cours du Brent a progressé de 3,44% à 90,11 dollars. (Reuters).
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  • Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre perdait 0,51 % à 68,93 dollars.
  • Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate pour livraison en août, cédait 0,36 % à 67,10 dollars.

LONDRES : Les cours du pétrole reculent discrètement ce lundi, alors que les investisseurs se tournent vers les négociations commerciales. Si celles-ci n'aboutissent pas avant le 1er août, la demande mondiale pourrait en effet être pénalisée par les surtaxes douanières.

Vers 9 h 50 GMT (11 h 50 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre perdait 0,51 % à 68,93 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate pour livraison en août, cédait 0,36 % à 67,10 dollars.

Les droits de douane supplémentaires brandis par Donald Trump menacent « d'étouffer la croissance mondiale et de réduire la demande d'énergie », affirme Matt Britzman, de Hargreaves Lansdown.

Les investisseurs pétroliers gardent un œil sur le 1^(er) août, date butoir à laquelle de nombreux droits de douane doivent entrer en vigueur, à moins que des accords commerciaux soient conclus d'ici là.

Les discussions avec l'Union européenne, que Donald Trump a récemment menacée de 30 % de droits de douane, sont particulièrement scrutées par les investisseurs. 

L'Europe espère encore trouver une solution négociée avec les États-Unis avant cette échéance, mais elle se prépare à riposter dans le cas contraire. Avions, voitures, bourbon… : elle a déjà établi une liste de produits qu'elle pourrait taxer.

L'UE envisage également de cibler les services américains, notamment les secteurs de la technologie et des services financiers, qui pourraient être soumis à des restrictions, par exemple en ce qui concerne l'accès aux marchés publics européens.

« Le chiffre de 30 % a peut-être été revu à la baisse, mais même avec un taux de référence de 15 % ou plus, c'est plus que ce que l'UE tolérera », explique John Evans, analyste chez PVM.

Par ailleurs, les nouvelles sanctions européennes contre le secteur pétrolier russe ont de nouveau mis en lumière la capacité de Moscou à exporter sa production d'or noir.

Ces sanctions comprennent notamment l'abaissement du prix plafond de l'achat de barils de pétrole russe.

Mais « sans la coopération des États-Unis, le nouveau plafond de prix est presque garanti d'être aussi inefficace que ses incarnations précédentes », estime M. Evans.


Bercy réunit les entreprises pour leur donner «des preuves d'amour»

Donner aux entreprises "des preuves d'amour": les ministres de Bercy ont réuni lundi les principales organisations patronales lors d'un "conseil des entreprises", le troisième depuis avril, désireux de leur assurer de la "prévisibilité" dans un environnement politiquement et commercialement "instable". (AFP)
Donner aux entreprises "des preuves d'amour": les ministres de Bercy ont réuni lundi les principales organisations patronales lors d'un "conseil des entreprises", le troisième depuis avril, désireux de leur assurer de la "prévisibilité" dans un environnement politiquement et commercialement "instable". (AFP)
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  • Le Premier ministre François Bayrou a dévoilé, le 15 juillet, un plan de redressement des finances publiques prévoyant un effort budgétaire de 43,8 milliards d'euros en 2026 pour réduire le déficit public
  • Ce projet de budget, s'il est adopté au Parlement, envisage un gel des prestations sociales, des retraites et des dépenses budgétaires hors Défense. Instaurée de manière exceptionnelle en 2025, une surtaxe sur l'impôt sur les sociétés n'est pas reconduite

PARIS: Donner aux entreprises "des preuves d'amour": les ministres de Bercy ont réuni lundi les principales organisations patronales lors d'un "conseil des entreprises", le troisième depuis avril, désireux de leur assurer de la "prévisibilité" dans un environnement politiquement et commercialement "instable".

Les ministres Eric Lombard (Economie), Amélie de Montchalin (Comptes publics), Marc Ferracci (Industrie et Energie) et Véronique Louwagie (Commerce et PME) se sont entretenus avec les patrons et représentants du Medef, de l'Afep, de la CPME, de l'U2P sur le projet de budget 2026, les droits de douane américains, la compétitivité européenne et le chantier de simplification.

Ce "conseil des entreprises", nouvel outil de dialogue qui s'était réuni pour la première fois en avril, "nous permet de dialoguer avec les représentants des entreprises dans un moment difficile pour notre économie", a déclaré Eric Lombard, avant le début de la réunion.

Il a évoqué "une concurrence très forte de l'ensemble des pays", notamment des Etats-Unis et de la Chine, et des négociations "difficiles" de l'Union européenne avec Washington, qui menace d'imposer au bloc des droits de douane de 30% le 1er août.

"C'est la raison pour laquelle, dans le budget que le Premier ministre a présenté la semaine dernière, c'est absolument essentiel de protéger les entreprises, de ne pas augmenter la fiscalité, de ne pas augmenter les charges qui pèsent sur elles. Parce que la compétitivité, c'est la meilleure façon de développer notre économie, de continuer à créer des emplois et à protéger l'avenir", a argumenté Eric Lombard.

Le Premier ministre François Bayrou a dévoilé, le 15 juillet, un plan de redressement des finances publiques prévoyant un effort budgétaire de 43,8 milliards d'euros en 2026 pour réduire le déficit public.

Ce projet de budget, s'il est adopté au Parlement, envisage un gel des prestations sociales, des retraites et des dépenses budgétaires hors Défense. Instaurée de manière exceptionnelle en 2025, une surtaxe sur l'impôt sur les sociétés n'est pas reconduite.

"Le premier moteur de la croissance, ce sont les entreprises. Dans un monde qui est particulièrement instable (...), nous devons garantir cette croissance. Pas seulement dire aux entreprises qu'on les aime, mais bien leur donner des preuves d'amour", a déclaré Amélie de Montchalin.

"Ces preuves, c'est la stabilité que nous pouvons leur offrir. C'est les conditions d'investissement que nous pouvons leur garantir. C'est aussi de travailler sur leurs conditions de financement", a-t-elle ajouté, estimant "essentiel" de leur apporter "de la prévisibilité" dans le prochain budget.

Alors que les syndicats seront à leur tour reçus à Bercy mardi, le ministre de l'Industrie Marc Ferracci réunira de son côté un Conseil national de l’industrie (CNI) "exceptionnel" face aux incertitudes créées par les menaces de surtaxes douanières américaines.

Au niveau européen, "ce dont on a besoin, c'est de sortir de la naïveté (commerciale), c'est-à-dire de mieux protéger nos industriels" des secteurs de l'acier et de la chimie notamment, "et en particulier de mettre en place ce qu'on appelle des clauses de sauvegarde, c'est-à-dire des quotas d'importation", a-t-il déclaré.

Eric Lombard a pour sa part rappelé que "si nous ne parvenons pas à un accord équilibré avec les Etats-Unis d'Amérique, nous nous réservons le droit de prendre des contre-mesures, équilibrées naturellement, mais visant à faire prévaloir l'intérêt de l'Union européenne".

 


Boeing et Alphavest lancent 5 centres d'excellence au Maroc

La société marocaine de gestion d'actifs Alphavest Capital et le constructeur aéronautique Boeing ont signé un accord de collaboration pour la création de cinq centres d'excellence dans le domaine de l'aéronautique au Maroc. Alphavest
La société marocaine de gestion d'actifs Alphavest Capital et le constructeur aéronautique Boeing ont signé un accord de collaboration pour la création de cinq centres d'excellence dans le domaine de l'aéronautique au Maroc. Alphavest
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  • Cette initiative vise à renforcer la position du pays nord-africain dans la chaîne de valeur mondiale de l'aérospatiale.
  • Les deux parties collaboreront pour améliorer les capacités logistiques.

JEDDAH : Le Maroc est prêt à renforcer son profil aérospatial mondial grâce à un nouveau partenariat entre Alphavest Capital et Boeing, qui lancera cinq centres d'excellence dédiés à l'ingénierie et à la fabrication de haute précision.

La société d'investissement basée à Casablanca et la multinationale américaine ont signé un protocole d'accord pour développer conjointement des centres aérospatiaux au Maroc. Cette initiative devrait également permettre d'améliorer considérablement la position du pays nord-africain dans la chaîne de valeur mondiale de l'aérospatiale.

Les deux parties collaboreront pour améliorer les capacités logistiques, en mettant l'accent sur l'ingénierie des systèmes de transport aérien, y compris les tubes, les conduites, les tuyaux, les raccords, les pièces usinées standard complexes et les tôles, les structures secondaires, en particulier les composants composites, ainsi que le traitement et la distribution des métaux.

Ce développement, qui s'inscrit dans le cadre d'un accord conclu en 2016 entre Boeing et les autorités marocaines, souligne l'engagement du constructeur à renforcer la base industrielle et les chaînes d'approvisionnement du pays.

Majid Benmlih, président-directeur général d'Alphavest, a déclaré que l'accord "historique" avec Boeing marque l'émergence du Maroc sur la scène aérospatiale mondiale. 

La société marocaine de gestion d'actifs Alphavest Capital et le constructeur aéronautique Boeing ont signé un accord de collaboration pour la création de cinq centres d'excellence dans le domaine de l'aéronautique au Maroc. Alphavest
La société marocaine de gestion d'actifs Alphavest Capital et le constructeur aéronautique Boeing ont signé un accord de collaboration pour la création de cinq centres d'excellence dans le domaine de l'aéronautique au Maroc. Alphavest

"Cet accord souligne la position du royaume en tant que destination de choix pour l'aérospatiale en termes de risque, de qualité, de coût et de livraison", a-t-il déclaré. "Cet accord est le résultat de plusieurs années de collaboration entre Alphavest Capital et Boeing, notamment à travers la création et la croissance de TDM Aerospace.

Créée en 2017 grâce à un partenariat entre la Moroccan Aerospace Investment Co. et des entrepreneurs internationaux, TDM Aerospace est le premier fournisseur de niveau 1 détenu localement au Maroc, spécialisé dans les assemblages de tubes et de conduits pour Boeing et d'autres clients.

Le Maroc accueille 150 entreprises aérospatiales qui génèrent 2,5 milliards d'euros (2,7 milliards de dollars) par an et emploient 26 000 personnes dans les principales villes du pays. Le secteur se concentre sur les fuselages, les composants structurels, les intérieurs de cabine et les systèmes de câblage.

Avec des coûts compétitifs et une main-d'œuvre qui forme 23 000 ingénieurs par an, le pays vise à s'étendre à l'aménagement des cabines, aux trains d'atterrissage et à l'assemblage d'avions commerciaux au cours de la prochaine décennie.

Ihssane Mounir, vice-président senior de la chaîne d'approvisionnement mondiale et de la fabrication chez Boeing Commercial Airplanes, a déclaré que l'entreprise était fière de s'associer à Alphavest pour développer davantage les capacités de la chaîne d'approvisionnement aérospatiale du Maroc et cultiver une main-d'œuvre performante et qualifiée.

"Cet accord renforce notre engagement à soutenir la vision du Royaume qui consiste à faire du Maroc un acteur clé de l'industrie aérospatiale mondiale", a ajouté Mounir.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com