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Les attaques d’Al-Qaïda du 11 septembre 2001

Les attaques ont tué 2 996 personnes, en comptant les 19 terroristes d’Al-Qaïda, mais le coût total n’a pas fini d’été comptabilisé à ce jour (Getty Images).
Les attaques ont tué 2 996 personnes, en comptant les 19 terroristes d’Al-Qaïda, mais le coût total n’a pas fini d’été comptabilisé à ce jour (Getty Images).
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Publié le Mardi 08 décembre 2020

Les attaques d’Al-Qaïda du 11 septembre 2001

  • L’horreur retransmise en direct sur les chaînes de télévision mena à la « guerre contre la terreur » qui marqua notre époque

Résumé

A 8h46 du matin, le 11 septembre 2001, un Boeing 767 de la compagnie aérienne American Airlines s’écrase sur la tour nord du World Trade Center à New York. Au moment où les images de la tour détruite attirent toute l’attention des chaînes de télévision à travers la planète, il semble encore possible que ce symbole emblématique des Etats-Unis soit victime d’un accident tragique. 

Mais 17 minutes plus tard, lorsqu’un second Boeing 767 heurte la tour sud alors que les regards du monde entier sont déjà fixés sur les tours jumelles, il ne fait plus aucun doute pour personne que les Etats-Unis subissent une attaque terroriste. La tour sud s’effondre à 9h59 du matin, suivie, 29 minutes plus tard, par la tour nord. Deux autres avions ont été détournés. Le premier est dirigé sur le Pentagone, le deuxième s’écrase dans un champ de Pennsylvanie après l’intervention héroïque de passagers qui mettent en échec le plan des terroristes d’attaquer Washington. 

Les attaques font 2 996 morts, en comptant les 19 terroristes d’Al-Qaïda, mais le coût total n’a pas fini d’été comptabilisé à ce jour. Moins d’un mois plus tard, les Etats-Unis envahissent l’Afghanistan, déclenchant la plus longue guerre de leur histoire. En mars 2003, une coalition menée par les Etats-Unis envahit l’Irak. 

 

LONDRES - L’énormité des évènements qui se sont déroulés à New York ce mardi de fin d’été 2001 peut être mesurée par le fait que la plupart des millions de personnes à travers la planète qui suivirent l’horreur se dérouler devant leurs yeux sur les chaînes de télévision se souviendront toujours de là où ils se trouvaient ce jour-là.  

Je me trouvais dans le petit port de Playa de San Juan sur l’île espagnole de Ténérife, procédant à de derniers ajustements sur le bateau de 7,5 mètres de long sur lequel je devais participer à une course à la rame à travers l’Atlantique jusqu’à l’île antillaise de la Barbade. 

C’était une belle journée, l’océan scintillait sous les rayons de soleil. Ignorant tout des évènements qui se tramaient à plus de 5 000 kilomètres de l’autre côté de l’Atlantique, je me promenais le long du bord de mer, profitant du paysage pittoresque sur le chemin du retour vers l’appartement que j’avais loué dans le petit port de pêche qui abritait les régates, lorsqu’un cri de l’un des rameurs concurrents interrompit mes pensées. 

Il se tenait de l’autre côté de la route, à l’entrée d’un petit restaurant qui qui faisait office de quartier général pour les participants à la course. Il m’appela et je le suivis à l’intérieur du restaurant, mes yeux s’efforçant de s’ajuster dans la pièce sombre. Le bar était inhabituellement bondé pour cette heure de la journée, mais personne n’était assis à une table. Regroupés debout en un demi-cercle, plongés dans un silence de cathédrale, les gens avaient les yeux rivés sur l’écran de télévision installé au-dessus du bar.

Il me fallut un bon moment pour comprendre ce à quoi j’étais en train d’assister. Là sur l’écran, se dressaient les tours jumelles du World Trade Center, le décor familier de bien des films se déroulant à New York. Ce qui n’était pas familier du tout était la fumée s’échappant des deux tours. Il était difficile de comprendre ce qui se passait. Les deux immeubles avaient-ils pu prendre feu simultanément ?

C’est alors que la retransmission du vol 175 de United Airlines s’écrasant sur la seconde tour (sud), coupant à travers la structure comme si elle était faite de papier, et se désintégrant dans une boule de flammes orange, détruisit instantanément tout espoir que la catastrophe à laquelle faisait face la ville de New York puisse être d’origine naturelle. 

Durant les heures et jours qui suivirent, à Playa San Juan, il y eut beaucoup de discussions pour décider s’il serait convenable de maintenir la course. Nous étions tous d’accord de la frivolité d’un tel évènement, dans l’ombre de la catastrophe qui venait de frapper New York. 

Certains des rameurs, notamment mon co-équipier, était d’avis d’annuler la course. Finalement, elle fut maintenue, mais mon co-équipier n’avait pas le cœur à concourir. Après une semaine de course en mer, il jeta l’éponge et embarqua dans l’un des deux yachts qui accompagnaient les concurrents et faisaient office de bateaux de secours. Je partageais avec d’autres l’argument suivant :  ‘si nous changeons notre manière de vivre, les terroristes auront gagné’. Mais pour être honnête, ma motivation pour poursuivre la course était de nature beaucoup plus personnelle et égoïste. 

 

Les Dates Clés

 

  1. Le 2 août 2001 : Le briefing présidentiel quotidien de la CIA souligne que ‘Ben Laden est déterminé à attaquer les Etats-Unis’ et alerte sur des ‘activités suspectes’ qui correspondent à des préparatifs de détournements d’avions. 
  2. Le 11 septembre 2001 : A 8h46 du matin, le vol 11 de American Airlines s’écrase sur la tour nord. A 9h03, le vol 175 de United Airlines s’écrase sur la tour sud. A 9h37, le vol 77 de American Airlines s’écrase sur le Pentagone. A 10h03, le vol 93 de United Airlines s’écrase au sol près du canton de Stonycreek en Pennsylvanie.
  3. Le 25 septembre 2001 : Le secrétaire d’état américain Donald Rumsfeld annonce le début de l’opération ‘Liberté Immuable’. 
  4. Le 26 septembre 2001 : L’Arabie Saoudite rompt ses liens diplomatiques avec le gouvernement afghan contrôlé par les Talibans. 
  5. Le 27 septembre 2001 : Le FBI identifie les 19 terroristes : 15 Saoudiens, 2 Emiratis, 1 Libanais et leur chef, l’Egyptien Mohammed Atta. 
  6. Le 7 octobre 2001 : Les Etats-Unis attaquent l’Afghanistan pour faire tomber le régime des Talibans et déloger Al-Qaïda. 
  7. Le 7 décembre 2001 : L’insurrection des Talibans débute en Afghanistan.
  8. Le 19 mars 2003 : Les forces de la coalition menées par les Etats-Unis envahissent l’Irak. 
  9. Le 29 octobre 2004 : Ben Laden revendique les attaques du 11-Septembre.
  10. Le 2 mai 2011 : Un commando ‘SEAL’ de la marine américaine tue Ben Laden dans sa cache d’Abbottabad au Pakistan.  
  11. Le 11 septembre 2011 : Le mémorial du 11-Septembre est achevé sur l’emplacement des tours jumelles. 
  12. Le 29 février 2019 : Après 18 ans de guerre, les Etats-Unis et les Talibans signent un accord de paix de principe. 

J’avais suivi un entrainement intensif très dur, et avais pris congé de mon poste de journaliste au Times à Londres, afin de participer à cette course sur un bateau que j’avais passé une bonne partie de l’année à construire. Ne pas concourir était impensable. 

En fin de compte, afin de prendre une décision permettant d’avoir la conscience tranquille, la plupart d’entre-nous avaient décidé de se tourner vers les deux Américains alignés sur le seul bateau américain engagé dans la course, et ils n’avaient aucune intention d’abandonner. Les jours qui suivirent l’attaque, le gouvernement américain recommanda à ses citoyens de se faire discrets, un conseil auquel répondit l’un des rameurs, un natif de New York, en se déplaçant partout portant fièrement le drapeau américain sur ses épaules.  



 

« L’Arabie Saoudite a condamné hier les ‘regrettables et inhumaines’ attaques du World Trade Centre et du Pentagone aux Etats-Unis, et réitéré son engagement à combattre toutes formes de terrorisme ».

                              Extrait d’un article à la une d’Arab News, le 12 septembre 2001.

 

Finalement, la course se déroula comme prévu le 7 octobre 2001. Le même jour, les Etats-Unis attaquèrent l’Afghanistan. Les attaques du 11-Septembre avaient été menées par des membres d’Al-Qaïda, une organisation terroriste abritée par les Talibans, qui contrôlaient la majeure partie de l’Afghanistan depuis 1996. 

Seul en mer, mes pensées étaient envahies par les images de l’horreur que l’on venait de vivre, celles des personnes piégées dans les tours jumelles, incapables de faire face aux ravages des flammes, se jetant dans le vide vers une mort certaine. Je pensais aussi aux dernières minutes atroces des passagers du vol 93 de United Airlines, tentant désespérément de prendre le dessus sur les terroristes avant que leur avion s’écrase au sol près du canton de Stonycreek en Pennsylvanie.   

Nuit après nuit, je m’étendais sur le pont du bateau, épuisé d’avoir ramé toute la journée, contemplant l’étonnante panoplie d’étoiles et me demandant lesquels des avions que j’apercevais se dirigeant d’Ouest en Est portaient les instruments de la vengeance américaine. 

« Les répercussions du 11-Septembre se sont cristallisées sur l’Irak et la région entière comme un nuage noir de cendres ». 

 Jonathan Gornall

Lorsque le temps le permettait, je branchais ma radio sur ‘Voice of America’ (La voix de l’Amérique) et suivais les Etats-Unis lancer leur ‘guerre sur la terreur’. Le monde se dirigeait sûrement vers un désastre qui coûterait beaucoup plus de vies que les près de 3 000 perdues le 11 septembre 2001.

Ayant renversé le gouvernement taliban, dont l’autorité avait été reconnue par un bon nombre de pays, les Etats-Unis et la fraîchement établie ‘Autorité intérimaire afghane’ se retrouvèrent à nouveau face aux Talibans, de retour en tant que rebelles. Les Etats-Unis venaient de s’embarquer dans la plus longue guerre de leur histoire qui se poursuit encore près de deux décennies plus tard, malgré des négociations de paix permanentes. 

Quant à Oussama Ben Laden, l’homme derrière l’organisation des attaques, il échappa de justesse aux troupes américaines en Afghanistan en décembre 2001 et demeura en fuite durant près d’une décennie avant que les forces spéciales américaines le trouve et le tue dans sa cache d’Abbottabad, au Pakistan, en mai 2011.  




Extrait des archives de Arab News, le 12 Septembre 2001.

 

Entre temps, dans le cadre de la ‘guerre sur le terrorisme’ annoncée par le président George W. Bush en septembre 2001, une coalition menée par les Etats-Unis avait envahi l’Irak en mars 2003, sous prétexte que le dictateur Saddam Hussein possédait des armes de destruction massive. Il n’en possédait guère, mais les répercussions du 11-Septembre s’étaient cristallisées sur l’Irak et la région entière comme un nuage noir de cendres, étouffant son économie, coûtant des milliers de vies et, on est en droit de le penser, déclenchant la création du pendant d’Al-Qaïda, Daech, et son projet désastreux d’établir un ‘califat’ à travers de nombreuses zones du Moyen-Orient. 

 

Ce n’est que lorsque mes pieds touchèrent enfin le sol que je pus réaliser à quel point les évènements du 11-Septembre avaient affecté le monde et, de manière cruciale, la dynamique entre l’Ouest et l’Est. A ma surprise – pour ne pas dire désarroi – mon fils unique s’était engagé dans la Marine royale britannique et au début de l’année 2003, il fut mobilisé au Koweït, avant l’invasion de l’Irak. 

Ce printemps, j’avais passé plusieurs semaines avec les yeux rivés sur l’écran de télévision, gardant mon téléphone à proximité en permanence, dans l’espoir de ne pas recevoir le type de nouvelles qui avaient dévasté de si nombreuses familles, à l’Est comme à l’Ouest, cette année-là et bien d’autres qui suivirent. Grace à Dieu, mon fils a survécu. Tous ses compagnons n’ont pas eu cette chance. Après le 11-Septembre, le monde n’était plus vraiment le même pour personne. 

 

Jonathan Gornall, chroniqueur pour Arab News, était en congé du Times, à Londres, pour une course en bateau transatlantique, au moment des évènements du 11 septembre 2001. Son fils, engagé dans la Marine royale britannique, prit part par la suite à l’invasion de l’Irak. 

 


L'objectif d'Israël pourrait être un changement de régime en Iran selon les experts

Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
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  • Selon le chercheur principal au Middle East Institute, le leadership de Ran définira la victoire comme étant sa « survie ».
  • Ancien commandant de la marine américaine : « Il y a peu de chances qu'ils se présentent à la table des négociations dans un avenir proche. »

CHICAGO : Selon un groupe d'experts réuni par le Middle East Institute, l'offensive militaire israélienne contre l'Iran pourrait se poursuivre pendant plusieurs semaines, avec pour objectif possible un changement de régime.

Parmi les participants figuraient le général à la retraite Joseph L. Votel, ancien commandant du Commandement central américain, le vice-amiral à la retraite Kevin Donegan, ancien commandant de la cinquième flotte de la marine américaine, ainsi qu'Alex Vatanka, chercheur senior au MEI et spécialiste de l'Iran, qui enseigne également à la base aérienne Wright-Patterson dans l'Ohio.

M. Vatanka a déclaré qu'il était trop tôt pour déterminer si l'objectif principal d'Israël, outre la destruction du programme nucléaire iranien, était un changement de régime, mais « nous pourrions nous diriger dans cette direction ».

Il a ajouté : « C'est certainement ce que pensent la majorité des responsables iraniens, à savoir que c'est ce que veut Israël. La grande inconnue dans tout cela est de savoir si les Israéliens peuvent d'une manière ou d'une autre convaincre le président américain Donald Trump d'adhérer à ce projet, comme il l'a fait pour l'attaque initiale contre l'Iran. » 

Israël a lancé des attaques contre plusieurs cibles iraniennes, notamment des dirigeants militaires et des installations liées au programme nucléaire du pays. Téhéran a riposté en tirant des missiles et des drones sur Israël.

Les participants au débat étaient d'accord pour dire que le conflit ne s'étendrait pas à d'autres pays.

Selon M. Vatanka, les dirigeants iraniens définiront la victoire comme étant leur « survie ». Il a ajouté que si Israël bénéficie du soutien des États-Unis et de « la plupart des pays européens », Téhéran « ne reçoit l'aide de qui que ce soit ».

Il a déclaré : « Je ne pense pas qu'ils reçoivent l'aide de ce qu'il reste de l'axe de la résistance... Je me demande ce que les membres de cet axe peuvent réellement faire à ce stade. »

Parmi ses membres figurent le Hamas et le Hezbollah, gravement affaiblis par l'armée israélienne, ainsi que les Houthis au Yémen. La Syrie en faisait partie jusqu'à la chute du président Bachar el-Assad en décembre. 

Donegan a déclaré : « Je pense que la question est la suivante : l'Iran estime-t-il avoir suffisamment riposté pour pouvoir tendre la main et relancer les négociations ? Pour être honnête, je pense qu'il y a peu de chances qu'il revienne à la table des négociations dans un avenir proche. »

L'Iran pourrait fermer le détroit d'Ormuz, mais « le problème avec la fermeture d'Ormuz, c'est qu'il ne bénéficierait alors plus des avantages économiques liés à l'exportation de son pétrole », a-t-il ajouté.

Selon les participants, l'issue finale dépendra de la volonté d'Israël de poursuivre sa guerre.

« Les Américains jouent ici le rôle du bon flic. Le président Trump a laissé la porte ouverte à la diplomatie », a déclaré M. Vatanka.

« Les Israéliens jouent le rôle du méchant flic en disant : “Si vous ne donnez pas à Trump ce qu'il veut, nous nous en prendrons à vous”.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Renaissance de l'acacia : la réserve royale saoudienne veille à la couverture végétale

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
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  • Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité.
  • L'autorité chargée du développement de la réserve se concentre sur la sensibilisation de la communauté, le soutien à la protection de la biodiversité et la promotion d'un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

RIYAD : nichée au nord-est de la ville, la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed est un joyau environnemental qui offre un aperçu des plus beaux atouts de la nature et une variété de paysages impressionnants.

Outre le fait d'être un refuge pour des formations géologiques uniques, elle abrite également des plantes et des animaux rares figurant sur la Liste rouge des espèces menacées.

La réserve déploie actuellement d'importants efforts de restauration en plantant des centaines de milliers d'arbres, en particulier des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 km². 

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'Initiative verte saoudienne, qui vise à revitaliser la végétation de la réserve et à rétablir l'équilibre écologique, comme l'indique un rapport de l'agence de presse saoudienne.

Les acacias jouent un rôle crucial dans cet effort en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique. Ils fournissent de l'ombre et de la nourriture aux animaux sauvages, stabilisent le sol et offrent une source vitale de nectar pour la production de miel de haute qualité.

Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité, renforçant ainsi l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur d'une durabilité environnementale.

Faits marquants

Les acacias jouent un rôle crucial dans cette initiative, notamment en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique.

Ce havre écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume.

L'autorité chargée du développement de la réserve s'attache à sensibiliser la population, à soutenir la protection de la biodiversité et à favoriser un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

L'autorité propose également des visites guidées et des excursions animées par des guides touristiques spécialisés dans l'environnement. Ce lieu est ainsi incontournable pour les amateurs d'écotourisme intéressés par la randonnée, l'escalade et d'autres activités écologiques.

Ce paradis écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume. Il abrite une faune et une flore très diversifiées, ce qui en fait un lieu idéal pour la randonnée, les aventures en pleine nature, le camping et la chasse durable.

Sa couverture végétale offre un refuge à diverses espèces d'oiseaux qui contribuent au maintien de l'équilibre de l'écosystème en contrôlant les insectes, les petits rongeurs et les charognes.

La réserve se distingue par ses cours d'eau et ses vallées, où l'eau de pluie et les crues s'écoulent du plateau d'Al-Urumah vers les vallées de la réserve, telles que la vallée d'Al-Thumama et la vallée de Ghilana, pour rejoindre des cours d'eau et des parcs tels que Rawdat Khuraim.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Le prince héritier saoudien déclare à M. Pezeshkian que les attaques israéliennes contre l'Iran violent le droit international

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
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  • Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales
  • Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

RIYAD : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman a exprimé la condamnation par le Royaume des attaques israéliennes contre l'Iran lors d'un appel téléphonique avec le président Masoud Pezeshkian samedi.

Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales, a rapporté l'agence de presse saoudienne, selon laquelle le prince héritier a déclaré.

Le prince héritier a déclaré que les attaques israéliennes ont perturbé le dialogue en cours pour résoudre la crise autour du programme nucléaire iranien et ont entravé les efforts de désescalade et de recherche de solutions diplomatiques.

Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

Vendredi, Israël a lancé une attaque sans précédent contre l'Iran, tuant de hauts commandants de l'armée, des scientifiques nucléaires et d'autres hauts responsables, dans un tir de missiles qui, selon Téhéran, a fait 78 victimes. Les deux pays ont échangé des coups samedi.

Le prince héritier a exprimé ses condoléances et sa sympathie à M. Pezeshkian, au peuple iranien et aux familles des victimes des attaques. Il a prié pour que les blessés se rétablissent rapidement.

M. Pezeshkian a remercié le roi Salman d'avoir répondu aux besoins des pèlerins iraniens et de leur avoir facilité l'accès aux services jusqu'à leur retour dans leur pays.

Auparavant, le prince Mohammed a discuté des répercussions des opérations militaires israéliennes contre l'Iran avec le Premier ministre britannique Keir Starmer lors d'un appel téléphonique.

Le prince Mohammed et M. Starmer ont discuté des derniers développements dans la région et de l'importance de déployer tous les efforts pour désamorcer et résoudre les différends par des moyens diplomatiques, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince Mohammed s'est également entretenu avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Les deux dirigeants ont passé en revue les développements dans la région à la suite des frappes israéliennes sur l'Iran, a indiqué l'agence de presse saoudienne. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com