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Burj Khalifa, la plus haute tour du monde

Le 4 Janvier 2010, Dubaï a inauguré la plus haute tour au monde, Burj Khalifa, qui culmine à une impressionnante hauteur de 828 mètres (Photo, AFP).
Le 4 Janvier 2010, Dubaï a inauguré la plus haute tour au monde, Burj Khalifa, qui culmine à une impressionnante hauteur de 828 mètres (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 08 décembre 2020

Burj Khalifa, la plus haute tour du monde

  • Le 4 Janvier 2010, Dubaï a inauguré la plus haute tour au monde, Burj Khalifa, qui culmine à une impressionnante hauteur de 828 mètres
  • « Tout a commencé avec un rêve, puis l’aventure de voir ce rêve se construire un peu plus haut chaque jour »

Résumé

Le 4 Janvier 2010, Dubaï a inauguré la plus haute tour au monde, Burj Khalifa, qui culmine à une impressionnante hauteur de 828 mètres. Il a fallu six années pour la construire, les travaux d’excavation ayant débuté en janvier 2004 et le revêtement extérieur de la structure a été complété cinq années plus tard, en septembre 2009.

La cérémonie d’ouverture de la tour a été retransmise sur les chaînes de télévision à travers la planète à une époque où le monde commençait à peine à montrer des signes de relance, suite à la pire récession que nous ayons vécue. C’était un symbole fort de désir de prospérité. Depuis l’inauguration de Burj Khalifa, beaucoup de bruits ont couru sur la construction de tours plus hautes et beaucoup de discours se sont fait entendre. Mais jusqu’à ce jour, c’est tout ce qu’il y a vraiment eu : des discours.

DUBAÏ: Le jour où Burj Khalifa a ouvert ses portes au public, le gratte-ciel se dressait comme un signe de prospérité au moment où le monde était à genoux, mis à mal par la pire récession de notre époque. Dubaï avait déjà fêté le Nouvel An, faisant des adieux pleins de soulagement à une turbulente année 2009. Le gratte-ciel de 828 mètres de haut avait été la scène du feu d’artifice le plus élevé au monde, à quelques mètres de Dubaï Mall, l’un des plus grands centres commerciaux au monde.

Quatre jours plus tard, c’était le tour de l’Émir de Dubaï, Cheikh Mohammad ben Rached Al-Maktoum, de fêter le jour de l’anniversaire de son accession lors de la cérémonie officielle d’ouverture de la tour la plus haute du monde qui avait initialement été baptisée « Burj Dubaï ». Pour ceux d’entre nous qui eurent l’opportunité de couvrir cet événement le 4 janvier 2020, un aperçu du pont d’observation était prévu au programme ainsi que la chance de jeter un coup d’œil sur la vue à couper le souffle - si le brouillard et la brume le permettaient.

Nous avons rencontré des dirigeants d’Emaar, le promoteur immobilier en charge de la construction de la tour, qui présentaient avec fierté leurs réalisations à une assistance de journalistes formant un cercle autour d’eux. Nulle mention du changement de nom de la tour n’avait été faite et ils ne révélèrent même pas le secret bien gardé de la hauteur de la tour. Ce n’est que le soir venu, lors des spectaculaires feux d’artifices que ces deux « secrets » furent enfin révélés.

Cheikh Mohammad avait donné l’ordre de construire la tour quelques années auparavant, lorsque l’économie mondiale était en meilleure santé. Il était clair, avant la récession, que Dubaï devait diversifier son économie – devenir moins dépendante du pétrole – et les industries des services et du tourisme semblaient être des choix logiques pour aller de l’avant.

L’Émir voulait développer un monument emblématique pour Dubaï qui serait reconnaissable à travers le monde. Il ne voulait pas se satisfaire d’avoir une énième tour. Construire la tour la plus haute ne suffirait pas. Cheikh Mohammad avait placé la barre très haut. Cette tour devait écraser tous les records existants. Ahmad Al-Falasi, directeur général d’Emaar, avait présenté le projet en ces mots : « Tout a commencé avec un rêve, puis l’aventure de voir ce rêve se construire un peu plus haut chaque jour ». 

« Dans une période de profond pessimisme, avec une dette atteignant des sommets à travers le monde, le sommet de Burj Khalifa…est un doigt pointé vers le haut, indiquant la direction à suivre vers des temps meilleurs ».

Extrait d’un éditorial paru dans Arab News, le 5 janvier 2010.

Le précédent record était de 508 mètres de hauteur, détenu par la tour Taipei 101. Cette dernière est aujourd’hui la 11ème tour la plus haute au monde après avoir occupé la première place durant six ans (2004-2010).

Burj Khalifa peut également se targuer d’offrir le pont d’observation le plus haut au monde d’où l’on peut apprécier le spectacle des plus larges chorégraphies de fontaines de la planète. Une façade de la tour abrite le plus grand jeu de lumières au monde. A l’intérieur se trouvent les appartements, la boîte de nuit et les restaurants les plus hauts au monde.

En 2010, lorsque la tour a été achevée, la cérémonie d’ouverture avait été quelque peu éclipsée par la crise financière qui avait fait des ravages à travers le globe. L’Émirat de Dubaï n’avait pas été épargné. L’éditorial d’Arab News le lendemain de l’inauguration officielle reconnaissait la prouesse architecturale mais rappelait également à ses lecteurs les difficultés éprouvées par les populations un peu partout dans le monde, à commencer par Dubaï. 

L’éditorial expliquait donc, ce 5 janvier 2010, que Burj Khalifa était « un rappel de la vision qui a guidé le remarquable développement immobilier dans l’émirat (de Dubaï) ». Mais dans le même article, on pouvait également lire : « Dans une période de profond pessimisme, avec une dette atteignant des sommets à travers le monde, le sommet de Burj Khalifa, puisqu’il est désormais nommé ainsi, est un doigt pointé vers le haut, indiquant la direction à suivre vers des temps meilleurs ».

Créer la tour la plus haute au monde requiert une attention très forte aux détails – des détails qui pourraient sauver des vies. L’immeuble est composé d’une série de tours entrelacées qui s’arrêtent à différents niveaux. Aucune surface ne s’étend du bas jusque tout en haut. Cette forme particulière empêche les vents violents de causer des vortex qui pourraient amener la tour à subir trop d’oscillations.


Extrait des archives de Arab News, le 5 janvier 2010. 

 Les vitres externes ont été conçues pour réfléchir au dehors plus de 70% de la chaleur du soleil. Sans elles, les températures atteindraient des niveaux intolérables durant l’été. Une structure de type « cage de faraday » a été créée sur la façade externe de la tour, pour jouer le rôle de conducteur géant afin d’empêcher la foudre de toucher l’intérieur de l’immeuble. De plus, deux importants systèmes de climatisation situés à l’extérieur de la tour font circuler l’eau refroidie assurant la climatisation.

La tour a été conçue avec un réseau de sorties de secours équipé d’un ascenseur qui gravit 138 étages en moins d’une minute (la plus longue distance au monde parcourue par un ascenseur) incrusté dans du béton résistant au feu. C’est en quelque sorte le bateau de sauvetage de Burj Khalifa. Il y a également une série de refuges situés à différents niveaux qui sont aussi protégés par du béton résistant au feu et bénéficient d’apport continu en air frais, fourni avec une pression suffisante pour écarter la fumée qui pourrait être provoquée par un incendie.

La conceptualisation de la tour était si bien travaillée dans ses moindres détails que les architectes et ingénieurs avaient dû également mettre en place un système spécial d’égouts. Un simple conduit d’égouts du haut de la tour ne pouvait pas fonctionner, car en tirant la chasse d’eau au haut de la tour, on atteindrait une vitesse de 160 kilomètres par heure tout en bas. 

Pour cette raison, même les conduits d’égouts se font par paliers, à travers une série de pompes et tuyauteries insonorisées. Enfin, des pompes à pression extrêmement forte envoient de l’eau fraîche vers une série de réservoirs jusqu’aux étages élevés.

La tour de Burj Khalifa a permis de réaliser un nombre élevé de « premières » historiques, mais elle perdra sans doute sa couronne de tour la plus haute du monde lorsque l’Arabie Saoudite aura complété sa tour « Kingdom Tower » qui devrait atteindre les 1 000 mètres de haut.

 

Peter Harrison, le directeur du bureau de Dubaï de Arab News, a assisté à la cérémonie d’ouverture de Burj Khalifa en tant que journaliste. Il avait déjà obtenu un accès au haut de la tour plus tôt dans la journée, lorsqu’elle s’appelait encore « Burj Dubai ».


L'armée israélienne dit avoir frappé des infrastructures du Hezbollah au Liban

Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
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  • L’armée israélienne affirme avoir frappé plusieurs infrastructures du Hezbollah dans le sud du Liban, dont un site de lancement, un complexe d’entraînement et des installations militaires, malgré le cessez-le-feu de novembre 2024
  • Le contexte reste tendu depuis l’assassinat de Hassan Nasrallah en 2024, tandis que Washington presse Beyrouth de désarmer le Hezbollah, une demande rejetée par le groupe et ses alliés

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé tôt mardi avoir frappé des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah pro-iranien dans le sud du Liban.

Les forces armées israéliennes ont indiqué "avoir frappé des infrastructures appartenant à l'organisation terroriste Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", dont un site de lancement utilisé pour des attaques contre Israël, dans un communiqué publié sur plusieurs réseaux sociaux.

Elles disent avoir ciblé également un complexe d'entraînement de la force al-Radwan, une unité d'élite, des champs de tir, des zones d'entraînement aux armes pour divers types d'armes et des structures militaires appartenant au Hezbollah.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe chiite pro-iranien, Israël continue de mener des attaques régulières le visant dans ses bastions libanais, et d'occuper cinq points frontaliers dans le sud du Liban.

Israël avait menacé début novembre d'intensifier ses attaques au Liban, accusant le mouvement de se "réarmer".

Le Hezbollah a été fortement affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les États-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe, un plan auquel le Hezbollah et ses alliés s'opposent en invoquant notamment la poursuite d'une présence israélienne sur le territoire libanais.


Accord Arabie saoudite-Qatar pour une liaison ferroviaire à grande vitesse

Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
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  • L’Arabie saoudite et le Qatar lancent une ligne TGV de 785 km reliant Riyad à Doha, achevée d’ici six ans et destinée à transporter plus de 10 millions de passagers par an
  • Le projet, estimé à 115 milliards de SR, vise à renforcer l’intégration régionale, stimuler commerce et tourisme, et soutenir la transition vers des transports durables

RIYAD: L’Arabie saoudite et le Qatar ont signé lundi un accord pour construire une ligne ferroviaire à grande vitesse reliant les deux pays.

L’annonce est intervenue à l’issue d’une rencontre à Riyad entre le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, tenue dans le cadre du Conseil de coordination saoudo-qatari.

La liaison ferroviaire, qui connectera l’aéroport international King Salman de Riyad à l’aéroport international Hamad de Doha, constituera une première pour les deux nations et réduira le temps de trajet entre les deux capitales à seulement deux heures.

Selon un communiqué conjoint, le projet devrait être achevé d’ici six ans et créer 30 000 emplois dans les deux pays. Une fois opérationnel, il transportera plus de 10 millions de passagers par an.

Les dirigeants ont assisté à la signature de l’accord au palais Al-Yamamah à Riyad, où ils ont également coprésidé la huitième session du Conseil de coordination qataro-saoudien.

L’accord a été signé par le ministre saoudien des Transports et des Services logistiques, Saleh Al-Jasser, et par le ministre qatari des Transports, cheikh Mohammed ben Abdulla ben Mohammed Al-Thani. Il est considéré comme une étape stratégique visant à renforcer la coopération, l’intégration développementale et le développement durable, et à démontrer un engagement commun en faveur de la prospérité régionale.

La ligne à grande vitesse s’étendra sur 785 km et accueillera des trains capables de dépasser les 300 km/h. Plusieurs arrêts sont prévus entre les deux aéroports, notamment à Hofuf et Dammam.

Le service devrait considérablement améliorer les déplacements ferroviaires dans la région et stimuler le commerce ainsi que le tourisme. Le bénéfice économique pour les deux pays est estimé à 115 milliards de riyals saoudiens (30,6 milliards de dollars).

Conçue avec des technologies de pointe et une ingénierie intelligente, la ligne contribuera également à la durabilité environnementale en réduisant les émissions de carbone et en soutenant la transition vers des modes de transport plus efficaces et innovants. Elle constitue l’un des projets clés soutenant le développement régional et renforçant la connectivité ainsi que l’intégration au sein des pays du Conseil de coopération du Golfe.

Au cours de la réunion du conseil, les deux parties ont souligné la solidité de leurs liens économiques, avec un commerce bilatéral en 2024 en hausse de 634 % depuis 2021, à 930,3 millions de dollars (hors réexportations).

Le cheikh Tamim était accompagné lors des discussions par le Premier ministre, cheikh Mohammed ben Abdulrahman ben Jassim Al-Thani, ainsi que par d’autres hauts responsables.


Syrie: Chareh lance un appel à l'unité un an après la chute d'Assad

Le président syrien Ahmed al-Chareh a exhorté lundi, un an après la chute de Bachar al-Assad, son peuple à s'unir pour rebâtir un pays ravagé par des années de guerre civile. (AFP)
Le président syrien Ahmed al-Chareh a exhorté lundi, un an après la chute de Bachar al-Assad, son peuple à s'unir pour rebâtir un pays ravagé par des années de guerre civile. (AFP)
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  • Après les prières du matin à mosquée des Omeyyades, il a salué "les sacrifices et l'héroïsme des combattants" ayant renversé il y a un an l'ex-dictateur Assad, selon un communiqué de la présidence
  • Ahmed al-Chareh, ancien jihadiste de 43 ans, était devenu dans la foulée chef d'Etat par intérim après 14 ans de guerre civile et plus de cinq décennies d'un régime familial à la main de fer

DAMAS: Le président syrien Ahmed al-Chareh a exhorté lundi, un an après la chute de Bachar al-Assad, son peuple à s'unir pour rebâtir un pays ravagé par des années de guerre civile.

"La phase actuelle exige que tous les citoyens unissent leurs efforts pour bâtir une Syrie forte, consolider sa stabilité, préserver sa souveraineté", a déclaré le dirigeant, endossant pour l'occasion l'uniforme militaire comme le 8 décembre 2024, quand il était entré dans Damas à la tête de forces rebelles.

Après les prières du matin à mosquée des Omeyyades, il a salué "les sacrifices et l'héroïsme des combattants" ayant renversé il y a un an l'ex-dictateur Assad, selon un communiqué de la présidence.

Ahmed al-Chareh, ancien jihadiste de 43 ans, était devenu dans la foulée chef d'Etat par intérim après 14 ans de guerre civile et plus de cinq décennies d'un régime familial à la main de fer.

Il a rompu avec son passé jihadiste et réhabilité la Syrie sur la scène internationale, obtenant la levée des sanctions internationales, mais reste confronté à d'importantes défis sécuritaires.

De sanglantes violences intercommunautaires dans les régions des minorités druze et alaouite, et de nombreuses opérations militaires du voisin israélien ont secoué la fragile transition.

"C'est l'occasion de reconstruire des communautés brisées et de panser des divisions profondes", a souligné dans un communiqué le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

"L'occasion de forger une nation où chaque Syrien, indépendamment de son appartenance ethnique, de sa religion, de son sexe ou de son affiliation politique, peut vivre en sécurité, dans l'égalité et dans la dignité".

Les célébrations de l'offensive éclair, qui ont débuté fin novembre, doivent culminer lundi avec une parade militaire et un discours du président syrien.

Elles sont toutefois marquées par le boycott lancé samedi par un chef spirituel alaouite, Ghazal Ghazal. Depuis la destitution d'Assad, lui-même alaouite, cette minorité est la cible d'attaques.

L'administration kurde, qui contrôle une grande partie du nord et du nord-est de la Syrie, a également annoncé l'interdiction de rassemblements et événements publics dimanche et lundi "en raison de la situation sécuritaire actuelle et de l'activité accrue des cellules terroristes".