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L’explosion des tours de Khobar

Tard dans la nuit du 25 Juin 1996, 19 membres du personnel militaire américain et un civil saoudien périssent dans un attentat, lorsqu’un un camion bourré de deux tonnes d'explosifs pulvérise l'entrée d’un immeuble de huit étages dans la ville de la province Est saoudienne de Khobar (Getty Images).
Tard dans la nuit du 25 Juin 1996, 19 membres du personnel militaire américain et un civil saoudien périssent dans un attentat, lorsqu’un un camion bourré de deux tonnes d'explosifs pulvérise l'entrée d’un immeuble de huit étages dans la ville de la province Est saoudienne de Khobar (Getty Images).
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Publié le Mardi 08 décembre 2020

L’explosion des tours de Khobar

  • La seconde attaque terroriste majeure en Arabie Saoudite était aussi une confirmation de l’influence iranienne grandissante dans la région

Résumé

Tard dans la nuit du 25 juin 1996, 19 membres du personnel américain et un civil saoudien périssent lorsqu’un camion bourré d'explosifs pulvérise l'entrée d’un immeuble de huit étages dans la ville de la Province Est saoudienne de Khobar. Plus de 370 Américains sont blessés. 

L’immeuble numéro 131 dans le complexe immobilier des Tours d’Al Khobar servait à héberger des forces de la coalition en charge du contrôle de la zone d’exclusion aérienne au Sud de l’Irak, à la suite de la fin de la première Guerre du Golfe. Très rapidement, les faits indiquent que la responsabilité de l’attaque est à chercher du côté des membres de la branche saoudienne du Hezbollah, soutenue par l’Iran. Les attaques prouvent aussi que l’Iran appuie le terrorisme et représente donc une menace pour la région entière. 

Cinq ans après l’attaque, pratiquement jour pour jour, un grand jury fédéral américain met en examen 14 individus pour meurtre et autres charges. Mais comme le procureur général américain John Ashcroft l’a clairement souligné, il ne fait aucun doute que des « éléments rattachés au gouvernement iranien ont motivé, soutenu et supervisé » les terroristes.

 

RIYAD - Le 25 juin 1996 est le jour de la confiance perdue et de l’écroulement d’un édifice. C’est le jour de l’apparition d’une fissure dans une relation en plein changement. C’est le jour où une bombe a explosé dans une tour résidentielle d’Al Khobar, hébergeant des soldats de la coalition, qui contrôlaient la zone d’exclusion aérienne au Sud de l’Irak à la suite de la libération du Koweït en 1991. C’est le jour où beaucoup de choses ont changé. 

La nouvelle de l’explosion – qui tua 19 Américains et 1 Saoudien et blessa 498 personnes de différentes nationalités – a été un choc pour bien des personnes. C’était la seconde attaque terroriste de grande ampleur en Arabie Saoudite après celle de la Grande Mosquée de La Mecque en 1979. Les victimes directes de l’attentat furent marquées à vie. Les personnes qui ont été affectées indirectement par l’attaque ont ressenti une kyrielle d’émotions qui, pour certains, ont changé à jamais leur vision du monde. 

 

Vingt-quatre années plus tard, je garde encore en mémoire des images de cette journée tristement spéciale, et je me souviens de la manière dont j’ai vécu l’horreur à distance. La nouvelle en elle-même m’avait plongé dans la peur à cause de l’ampleur de l’attaque et parce que cette dernière avait été dirigée contre des Américains alors que je poursuivais mes études aux Etats-Unis. Ma première réaction fut de penser qu’il pourrait y avoir des réactions adverses. L’explosion d’Oklahoma le 19 avril 1995 était encore présente à mon esprit. 

Je me trouvais à Boston, poursuivant des études d’anglais, au moment de l’explosion d’Oklahoma. A cette époque, la première nouvelle avait été l’arrestation d’un Jordano-Américain qui avait pris l’avion d’Oklahoma le jour de l’explosion. J’ai encore en mémoire les regards suspects des gens dans le métro que je prenais pour aller à l’école. 

 

Les dates clés

 

  1. Le 25 juin 1996 : Un camion bourré d'explosifs pulvérise l'entrée d’un immeuble à Al Khobar abritant du personnel militaire américain, tuant 19 Américains et 1 Saoudien. 
  2. 21 juin 2001 : 13 Saoudiens et 1 Libanais sont mis en examen pour actes de terrorisme par un Grand Jury fédéral américain dans l’Etat de Virginie. 
  3. Le 2 juin 2001 : L’Arabie Saoudite annonce l’arrestation de 11 des 13 suspects saoudiens, qui seront jugés dans le Royaume. 
  4. Le 23 décembre 2006 : Un juge fédéral statue que l’Iran est responsable de l’attaque et ordonne son gouvernement à payer des compensations de $254 millions aux familles des victimes.  
  5. Le 26 août 2015 : Ahmed al-Mughassil, l’homme accusé d’être le fomenteur de l’attentat, est arrêté à Beyrouth et livré aux autorités saoudiennes. 
  6.  Le 10 septembre 2018 : Une autre cour américaine condamne l’Iran à payer $104.7 millions de compensations à quinze victimes blessées lors de l’attentat. 

 

Je n’avais pas été agressé physiquement ou verbalement mais les regards portés sur moi m’avaient fait du mal et les attitudes de méfiance à mon égard étaient évidentes. La double arrestation de Timothy McVeigh et Terry Nichols fut reçue comme un soulagement par beaucoup d’entre nous, étudiants aux Etats-Unis, originaires du Moyen-Orient. J’ai par la suite éprouvé le même sentiment lors de l’explosion de Khobar, sentiment décuplé lors des attentats du 11 septembre 2011. 

Le choc de l’explosion de Khobar était tel que j’avais le sentiment que c’était irréel, qu’une telle chose ne s’était pas vraiment produite. La plupart d’entre nous avait dû faire face aux questions de ceux qui ne parvenaient pas à en comprendre les raisons. Et il était impossible d’échapper aux reproches. Les Américains avaient été pris pour cible. Ce n’était pas la première fois, mais la différence était que cette fois-ci, cela s’était produit en Arabie Saoudite. 

 

Extrait d’un article de Saeed Haider dans Arab News, le 27 juin 1996.   

« Les habitants ont confirmé qu’un éclair avait suivi l’explosion, aperçu jusqu’au district de Petromin, à près de 25 kilomètres du complexe résidentiel Iskan, et accompagné d’un lourd tremblement ».

A cette époque, j’avais emménagé dans la ville de Detroit. Twitter et les réseaux sociaux n’existaient pas pour pouvoir suivre rapidement les actualités de l’attentat. L’internet était encore une notion nouvelle. Les chaines de télévision en arabe n’étaient pas retransmises aux Etats-Unis. Nos uniques sources d’informations provenaient d’articles dans les journaux américains et de reportages diffusés sur les télévisions américaines. Des échos nous parvenaient d’amis qui étaient en contact avec leurs familles en Arabie Saoudite. 

Durant cette période d’incertitude, je me souviens d’avoir eu à répondre à de nombreuses questions posées par des amis de l’université, dont bon nombre n’étaient pas capables de situer l’Iran ou l’Arabie Saoudite sur une carte. La plupart du temps, mes explications ne suffisaient pas. Je garde en mémoire cette remarque de mon professeur d’histoire, qui me dit en souriant : « Lorsque nous vous défendons, vous nous tuez ». 

La période que nous avons traversée, après la guerre du golfe en 1991, a été marquée par de nombreux changements. La présence des forces américaines en Arabie Saoudite n’était pas bien perçue par une partie de la société qui considérait cette présence sur la terre des deux Mosquées sacrées comme une invasion camouflée. Cette pensée était largement diffusée à travers les messages enregistrés sur cassettes par de nombreux responsables religieux qui n’eurent de cesse d’exiger le retrait des troupes américaines et la fermeture de leurs bases militaires. 

Ma première réaction, partagée avec beaucoup de mes amis américains, était que l’attentat de Khobar avaient été perpétré par des terroristes influencés par des discours de haine. Mais nous avons appris par la suite que l’Iran y était indirectement lié. Les enquêtes révélèrent petit à petit une conspiration dans le but de déstabiliser l’Arabie Saoudite.

En ce qui me concerne, ce ne fut pas une surprise, sachant que le régime iranien est engagé dans une mission sans fin de déstabilisation de l’Arabie Saoudite, et ce depuis l’accession au pouvoir du Guide suprême Khomeini en 1979. 

La mission principale du régime est d’exporter son idéologie par procuration à travers des forces locales basées dans les pays voisins. A l’époque, ma plus grande crainte était liée au fait que Téhéran était parvenu à ses fins à travers son bras armé en Arabie Saoudite, Hezbollah Al-Hejaz, qui revendiqua l’attaque. 

L’Iran n’est pas étranger aux actes de sabotages et il est coutumier de mauvaise conduite dans la région. Il s’efforce en permanence de recruter des jeunes dans les pays voisins, de les former à son idéologie, afin de les retourner contre leurs propres gouvernements. 

 

Nous avons observé la façon dont Téhéran a réussi à étendre sa présence à des pays au cœur du continent africain et jusqu’à l’Asie du Sud. 

Les manifestations de pèlerins iraniens à la Mecque en 1987 me viennent à l’esprit. J’ai suivi avec horreur, à la télévision, comment des pèlerinages religieux pour le Hajj ont tourné au chaos, avec des pèlerins innocents attaqués, blessés et tués. J’ai vu ces pèlerins iraniens brûler des voitures et frapper à mort des officiers de la police dans les rues. Des événements similaires ont eu lieu à Médine, lorsqu’ils provoquèrent des émeutes et agressèrent d’autres pèlerins. 

Un gouvernement avec une idéologie qui fait fi des lieux sacrés et des vies d’innocents n’éprouvera jamais aucun remord à inciter ses sbires à commettre des délits et attaques dans la région. L’Iran ne cessera pas d’être actif et ne déviera pas de son objectif principal, la déstabilisation de la région. Il récolte encore les fruits des violences semées à Al Khobar et lors d’autres attaques. On est en droit de se poser cette question : Qu’a récolté l’Iran depuis 1979 si ce n’est le chaos, la guerre et des sanctions économiques ?

 

Mahmoud Ahmad est un ancien cadre chez Arab News. Il suivait des études de Marketing à l’Université de Detroit Mercy lors de l’explosion des Tours d’Al Khobar. 

 


Frappes israéliennes au Qatar: réunion extraordinaire des dirigeants arabes et musulmans à Doha

Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA. (AFP)
Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA. (AFP)
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  • Le sommet conjoint de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) vise à hausser le ton face à Israël, après le bombardement mené en plein cœur de Doha
  • "Le temps est venu pour la communauté internationale de cesser le deux poids deux mesures et de punir Israël pour tous les crimes qu'il a commis", a déclaré la veille du sommet le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani

DOHA: Un sommet convoqué en urgence, face à une situation inédite: les principaux dirigeants arabes et musulmans se réunissent ce lundi à Doha dans un rare moment d'unité, après les frappes israéliennes sans précédent ayant visé la semaine dernière des membres du Hamas au Qatar.

Le sommet conjoint de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) vise à hausser le ton face à Israël, après le bombardement mené en plein cœur de Doha, capitale du pays médiateur dans les négociations en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

"Le temps est venu pour la communauté internationale de cesser le deux poids deux mesures et de punir Israël pour tous les crimes qu'il a commis", a déclaré la veille du sommet le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.

Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA.

Selon le projet de déclaration finale consulté par l'AFP, la cinquantaine de pays représentés devraient dénoncer l'attaque israélienne en soulignant qu'elle mettait en péril les efforts de normalisation des relations entre Israël et les pays arabes.

Israël et les États-Unis, son principal allié, cherchent à étendre les accords d'Abraham qui ont vu les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc, reconnaître Israël en 2020.

"Pas que des discours" 

L'attaque israélienne et "la poursuite des pratiques agressives d'Israël, notamment les crimes de génocide, le nettoyage ethnique, la famine et le blocus, ainsi que les activités de colonisation et d'expansion minent les perspectives de paix et de coexistence pacifique dans la région", affirme le texte.

Elles "menacent tout ce qui a été accompli sur la voie de l'établissement de relations normales avec Israël, y compris les accords existants et futurs", ajoute-il.

Le projet souligne également "le concept de sécurité collective (...) et la nécessité de s'aligner pour faire face aux défis et menaces communs".

Avant l'ouverture du sommet, le président iranien Massoud Pezeshkian a exhorté les pays musulmans à rompre "leurs liens avec ce régime factice", en référence à Israël.

L'attaque israélienne, qui a tué cinq membres du Hamas et un membre des forces de sécurité qataries, a suscité une vague de condamnations dans la communauté internationale, notamment des riches monarchies du Golfe, alliées de Washington. Ainsi qu'une rare réprobation des Etats-Unis, allié numéro un d'Israël mais également un proche allié du Qatar.

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio est en ce moment en visite à Jérusalem - un voyage prévu avant les frappes sur le Qatar -, pour montrer son soutien à Israël avant la reconnaissance prochaine par plusieurs pays occidentaux d'un Etat palestinien, lors de l'Assemblée générale de l'ONU à la fin du mois.

"Beaucoup de gens attendent des actes, pas que des discours. Nous avons épuisé toutes les formes de rhétorique. Il faut désormais passer à l'action", a commenté le chercheur saoudien Aziz Alghashian au sujet du sommet.

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a également annoncé une réunion en urgence ce mardi pour débattre des frappes israéliennes au Qatar.

Un sommet exceptionnel du Conseil de coopération du Golfe est également prévu lundi à Doha, selon l'agence de presse saoudienne SPA.


Le navire humanitaire des Émirats arabes unis pour Gaza arrive en Égypte

Le navire, qui fait partie de l'opération "Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis, était chargé de 7 000 tonnes de nourriture, d'aide médicale et de secours. (WAM)
Le navire, qui fait partie de l'opération "Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis, était chargé de 7 000 tonnes de nourriture, d'aide médicale et de secours. (WAM)
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  • La cargaison d'aide comprend 5 000 tonnes de colis alimentaires, 1 900 tonnes de fournitures pour les cuisines communautaires, 100 tonnes de tentes médicales ainsi que cinq ambulances entièrement équipées
  • En août, les Émirats arabes unis ont inauguré une conduite d'eau de 7,5 kilomètres qui acheminera vers la bande de Gaza de l'eau dessalée provenant d'usines de dessalement émiraties situées en Égypte

DUBAI : Le navire humanitaire Hamdan des Émirats arabes unis, qui a quitté le port de Khalifa le 30 août, est arrivé au port d'Al-Arish, en Égypte, où des denrées alimentaires et des fournitures médicales seront déchargées puis livrées aux habitants de la bande de Gaza assiégée.

Le navire, qui fait partie de l'initiative humanitaire "Operation Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis pour Gaza, qui fournit une aide essentielle par le biais de convois terrestres, d'expéditions maritimes et de largages aériens, a été chargé de 7 000 tonnes de nourriture, de matériel médical et d'aide d'urgence, a rapporté l'agence de presse nationale WAM.

La cargaison d'aide comprend 5 000 tonnes de colis alimentaires, 1 900 tonnes de fournitures pour les cuisines communautaires, 100 tonnes de tentes médicales ainsi que cinq ambulances entièrement équipées.

Les Émirats ont jusqu'à présent envoyé 20 navires d'aide à Gaza et ont livré environ 90 000 tonnes d'aide humanitaire, pour un coût de 1,8 milliard de dollars, depuis le lancement de l'opération "Chivalrous Knight 3".

En août, les Émirats arabes unis ont inauguré une conduite d'eau de 7,5 kilomètres qui acheminera vers la bande de Gaza de l'eau dessalée provenant d'usines de dessalement émiraties situées en Égypte. Le pipeline a une capacité d'environ 2 millions de gallons par jour et pourrait desservir plus d'un million de personnes.


L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis visite le bureau de l'attaché militaire à Washington

L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, la princesse Reema bint Bandar, visite le bureau de l'attaché militaire à Washington (SPA)
L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, la princesse Reema bint Bandar, visite le bureau de l'attaché militaire à Washington (SPA)
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  • La princesse Reema a été informée des fonctions, des tâches et des départements du bureau de l'attaché militaire
  • Elle a également été informée du soutien que l'attaché reçoit de la part des dirigeants saoudiens pour renforcer les intérêts communs entre l'Arabie saoudite et les États-Unis en matière de défense et de coopération militaire

RIYADH : La princesse Reema bint Bandar, ambassadrice saoudienne aux Etats-Unis, a visité lundi le bureau de l'attaché militaire saoudien à Washington.

La princesse Reema a été informée des fonctions, des tâches et des départements du bureau de l'attaché au cours de sa visite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Elle a également été informée du soutien que l'attaché reçoit de la part des dirigeants saoudiens pour renforcer les intérêts communs entre l'Arabie saoudite et les États-Unis en matière de défense et de coopération militaire.

La princesse Reema a été reçue par le ministre adjoint saoudien de la Défense pour les affaires exécutives, Khaled Al-Biyari, qui est en visite officielle à Washington, ainsi que par l'attaché militaire saoudien à Washington et Ottawa, le général de division Abdullah bin Khalaf Al-Khathami, et les chefs des départements de l'attaché.